Voyage de Joël CHEDRU en Israel - Questions-Réponses
Joël CHEDRU ancien pasteur des églises évangéliques du Havre et aujourd'hui à la retraite, a eu l'occasion de se rendre plusieurs fois en Israël, nous avons recueilli pour le site un résumé de son dernier voyage dans ce pays...
Comment vous sentez-vous après votre séjour en Israël ?
Permettez-moi de préciser que ce voyage est bien différent des 3 autres que j’ai eu l’occasion de faire. Le 1er était un voyage touristique. Pour les 2ème et 3ème j’avais la mission de remplacer notre missionnaire Jacques ELBAZ pendant 5 semaines, pour qu’il se repose pendant ses congés et assure quelques conférences en France, moi-même assurant les réunions à Jérusalem, à Tel Aviv et à Ashdod, une expérience très enthousiasmante.
Quant à ce 4ème voyage, ce fut un voyage d’étude et de contacts sous l’égide de l’Alliance Evangélique Française, en partenariat avec l’ambassade d’Israël à Paris. Nous étions une délégation d’une vingtaine de pasteurs évangéliques français des différentes familles du CNEF (Conseil National des Evangéliques de France).
Voici les grandes étapes de ce voyage :
- A Nazareth, rencontre avec une délégation de 5 pasteurs évangéliques arabes israéliens (20% de la population israélienne est arabe)
- A Jérusalem, visite de la Knesset (parlement israélien), et entretien avec le député David TILL, Président de la commission des relations France-Israël
- Rencontre avec M. Jean-Marc ROSENFELD, Archéologue et Directeur de l’Institut du Temple
- Entretien avec le Président de l’Alliance Evangélique Mondiale et avec plusieurs pasteurs évangéliques israéliens dans une Eglise baptiste.
- Après un culte avec sainte cène au Jardin de la tombe, nous avons été reçus par notre frère Jacques ELBAZ à l’ITBFJ (Institut de Théologie Biblique Francophone à Jérusalem)
- A Bethléem, partage avec le président du Conseil des Eglises Evangéliques en Terre Sainte et 10 pasteurs évangéliques palestiniens, dont le président du Collège Biblique de Bethléem, les pasteurs de Jérusalem Est, de Ramallah et de Gaza.
- Ce voyage s’est terminé par un dîner officiel, le soir du sabbat dans un grand hôtel de Jérusalem, offert par l’Association des Hôteliers de Jérusalem, en présence du Conseiller du Ministre du Tourisme Israélien et d’un représentant de la mairie de Jérusalem. Ce fut vraiment un voyage d’étude et de contacts très enrichissant.
Pouvez-vous nous parler de ce pays, de sa population, de ses cultures, de sa végétation ?
Ce petit pays auquel le monde entier s’intéresse particulièrement (avec quelles motivations ?…) occupe une place importante sur le plan stratégique, puisqu’il se trouve à l’intersection de l’Europe, de l’Afrique et de l’Asie.
La population d’Israël s’élève aujourd’hui à plus de 7 millions d’habitants ; population très diverse puisque près d’une centaines de juifs de différentes nations, où ils étaient dispersés, se retrouvent sur leur terre, ayant fait leur alyah (retour en terre d’Israël, terre de leurs ancêtres).
Nous sommes aujourd’hui témoins de l’accomplissement des prophéties bibliques (voyez Jérémie 16/14-15, Ezéchiel 34/12-14, 36/24, et Amos 9/15. Le verbe « donner » qui apparaît plus de 1.000 fois dans la Bible, est employé près de 150 fois en rapport direct avec la terre promise au peuple d’Israël)
Pour ce qui est de ses cultures et de sa végétation, alors que sous l’occupation turque le pays était désertique, les collines dénudées, la terre inculte, aujourd’hui des champs immenses sont couverts de vergers, de potagers, de pastèques, tomates, blé, maïs, betteraves à sucre, de vignes, etc… Des millions d’arbres ont été plantés : pins, cyprès, eucalyptus, caroubiers, pommiers, orangers, figuiers, oliviers, etc….
De nos jours s’accomplit la prophétie d’Esaïe 27/6 « Israël fleurira et fera des bourgeons, il remplira le monde de ses fruits » (les oranges de Jaffa sur nos marchés par exemple). Des centaines de variétés de fleurs égaient le pays, et Israël en exporte beaucoup en France et en Europe.
Quelles impressions avez-vous eues de penser que vous étiez sur les traces de Jésus ?
C’est certes impressionnant que d’être là où Jésus est passé. Ce qui m’a le plus ému, c’est lorsque pour la 1ère fois, depuis le Mont des Oliviers, j’ai pu voir Jérusalem, avec ses vieilles murailles : cette ville que la Bible appelle « la cité de David, la ville du grand roi, Sion, la ville sainte, la cité de Dieu ».
Psaume 132/13 « L’Eternel a fait choix de Sion, oui, Il l’a désirée pour résidence. … C’est ici que je régnerai, dans Sion que j’ai désirée » (BS).
Comment avance l’œuvre de Dieu en Israël ?
Jacques ELBAZ, notre envoyé qui a la double nationalité française et israélienne, sert le Seigneur depuis maintenant une dizaine d’années, principalement dans les villes de Jérusalem, Tel Aviv et Ashdod. Il n’est heureusement pas le seul à proclamer la Bonne Nouvelle, c’est-à-dire le Nom de Celui que les prophètes ont annoncé et qui est venu il y a quelques 2.000 ans. Le travail n’est pas facile, loin de là, mais l’œuvre de Dieu progresse, et l’on estime à environ 7 à 8.000 juifs croyant en Yéchoua, le Messie d’Israël, le Sauveur du monde.
Avez-vous un verset qui vous porte à cœur concernant Israël ?
Choisir un verset parmi une multitude n’est pas chose facile. Néanmoins, je retiendrai celui du prophète Zacharie quand il parle de l’avenir d’Israël, qui connaîtra une période particulièrement sombre, dont il sortira vainqueur : (12/9-10) Dieu dit : « Je m’efforcerai de détruire toutes les nations qui viendront contre Jérusalem. Alors, je répandrai sur la maison de David et sur les habitants de Jérusalem un esprit de grâce et de supplication, et ils tourneront les regards vers moi, celui qu’ils ont percé ».
« Celui » est la traduction de 2 lettres dans le texte hébreu : «Aleph et Tav » qui sont les 1ère et dernière lettres de l’alphabet hébreu. Ce qui rejoint APOC. 1/7-8 : « Voici, il vient avec les nuées. Et tout œil le verra, même ceux qui l’ont percé… Je suis l’Alpha et l’oméga, (1ère et dernière lettre de l’alphabet grec), dit le Seigneur Dieu, Celui qui est, qui était et qui vient, le Tout-Puissant ».
Prions pour le peuple d’Israël, pour les juifs messianiques, pour les arabes israéliens et pour le peuple palestinien car Dieu aime tous les hommes sans aucune distinction et Il a donné son Fils pour le salut de tous. (JEAN 3/16).
Comment vous sentez-vous après votre séjour en Israël ?
Permettez-moi de préciser que ce voyage est bien différent des 3 autres que j’ai eu l’occasion de faire. Le 1er était un voyage touristique. Pour les 2ème et 3ème j’avais la mission de remplacer notre missionnaire Jacques ELBAZ pendant 5 semaines, pour qu’il se repose pendant ses congés et assure quelques conférences en France, moi-même assurant les réunions à Jérusalem, à Tel Aviv et à Ashdod, une expérience très enthousiasmante.
Quant à ce 4ème voyage, ce fut un voyage d’étude et de contacts sous l’égide de l’Alliance Evangélique Française, en partenariat avec l’ambassade d’Israël à Paris. Nous étions une délégation d’une vingtaine de pasteurs évangéliques français des différentes familles du CNEF (Conseil National des Evangéliques de France).
Voici les grandes étapes de ce voyage :
- A Nazareth, rencontre avec une délégation de 5 pasteurs évangéliques arabes israéliens (20% de la population israélienne est arabe)
- A Jérusalem, visite de la Knesset (parlement israélien), et entretien avec le député David TILL, Président de la commission des relations France-Israël
- Rencontre avec M. Jean-Marc ROSENFELD, Archéologue et Directeur de l’Institut du Temple
- Entretien avec le Président de l’Alliance Evangélique Mondiale et avec plusieurs pasteurs évangéliques israéliens dans une Eglise baptiste.
- Après un culte avec sainte cène au Jardin de la tombe, nous avons été reçus par notre frère Jacques ELBAZ à l’ITBFJ (Institut de Théologie Biblique Francophone à Jérusalem)
- A Bethléem, partage avec le président du Conseil des Eglises Evangéliques en Terre Sainte et 10 pasteurs évangéliques palestiniens, dont le président du Collège Biblique de Bethléem, les pasteurs de Jérusalem Est, de Ramallah et de Gaza.
- Ce voyage s’est terminé par un dîner officiel, le soir du sabbat dans un grand hôtel de Jérusalem, offert par l’Association des Hôteliers de Jérusalem, en présence du Conseiller du Ministre du Tourisme Israélien et d’un représentant de la mairie de Jérusalem. Ce fut vraiment un voyage d’étude et de contacts très enrichissant.
Pouvez-vous nous parler de ce pays, de sa population, de ses cultures, de sa végétation ?
Ce petit pays auquel le monde entier s’intéresse particulièrement (avec quelles motivations ?…) occupe une place importante sur le plan stratégique, puisqu’il se trouve à l’intersection de l’Europe, de l’Afrique et de l’Asie.
La population d’Israël s’élève aujourd’hui à plus de 7 millions d’habitants ; population très diverse puisque près d’une centaines de juifs de différentes nations, où ils étaient dispersés, se retrouvent sur leur terre, ayant fait leur alyah (retour en terre d’Israël, terre de leurs ancêtres).
Nous sommes aujourd’hui témoins de l’accomplissement des prophéties bibliques (voyez Jérémie 16/14-15, Ezéchiel 34/12-14, 36/24, et Amos 9/15. Le verbe « donner » qui apparaît plus de 1.000 fois dans la Bible, est employé près de 150 fois en rapport direct avec la terre promise au peuple d’Israël)
Pour ce qui est de ses cultures et de sa végétation, alors que sous l’occupation turque le pays était désertique, les collines dénudées, la terre inculte, aujourd’hui des champs immenses sont couverts de vergers, de potagers, de pastèques, tomates, blé, maïs, betteraves à sucre, de vignes, etc… Des millions d’arbres ont été plantés : pins, cyprès, eucalyptus, caroubiers, pommiers, orangers, figuiers, oliviers, etc….
De nos jours s’accomplit la prophétie d’Esaïe 27/6 « Israël fleurira et fera des bourgeons, il remplira le monde de ses fruits » (les oranges de Jaffa sur nos marchés par exemple). Des centaines de variétés de fleurs égaient le pays, et Israël en exporte beaucoup en France et en Europe.
Quelles impressions avez-vous eues de penser que vous étiez sur les traces de Jésus ?
C’est certes impressionnant que d’être là où Jésus est passé. Ce qui m’a le plus ému, c’est lorsque pour la 1ère fois, depuis le Mont des Oliviers, j’ai pu voir Jérusalem, avec ses vieilles murailles : cette ville que la Bible appelle « la cité de David, la ville du grand roi, Sion, la ville sainte, la cité de Dieu ».
Psaume 132/13 « L’Eternel a fait choix de Sion, oui, Il l’a désirée pour résidence. … C’est ici que je régnerai, dans Sion que j’ai désirée » (BS).
Comment avance l’œuvre de Dieu en Israël ?
Jacques ELBAZ, notre envoyé qui a la double nationalité française et israélienne, sert le Seigneur depuis maintenant une dizaine d’années, principalement dans les villes de Jérusalem, Tel Aviv et Ashdod. Il n’est heureusement pas le seul à proclamer la Bonne Nouvelle, c’est-à-dire le Nom de Celui que les prophètes ont annoncé et qui est venu il y a quelques 2.000 ans. Le travail n’est pas facile, loin de là, mais l’œuvre de Dieu progresse, et l’on estime à environ 7 à 8.000 juifs croyant en Yéchoua, le Messie d’Israël, le Sauveur du monde.
Avez-vous un verset qui vous porte à cœur concernant Israël ?
Choisir un verset parmi une multitude n’est pas chose facile. Néanmoins, je retiendrai celui du prophète Zacharie quand il parle de l’avenir d’Israël, qui connaîtra une période particulièrement sombre, dont il sortira vainqueur : (12/9-10) Dieu dit : « Je m’efforcerai de détruire toutes les nations qui viendront contre Jérusalem. Alors, je répandrai sur la maison de David et sur les habitants de Jérusalem un esprit de grâce et de supplication, et ils tourneront les regards vers moi, celui qu’ils ont percé ».
« Celui » est la traduction de 2 lettres dans le texte hébreu : «Aleph et Tav » qui sont les 1ère et dernière lettres de l’alphabet hébreu. Ce qui rejoint APOC. 1/7-8 : « Voici, il vient avec les nuées. Et tout œil le verra, même ceux qui l’ont percé… Je suis l’Alpha et l’oméga, (1ère et dernière lettre de l’alphabet grec), dit le Seigneur Dieu, Celui qui est, qui était et qui vient, le Tout-Puissant ».
Prions pour le peuple d’Israël, pour les juifs messianiques, pour les arabes israéliens et pour le peuple palestinien car Dieu aime tous les hommes sans aucune distinction et Il a donné son Fils pour le salut de tous. (JEAN 3/16).