Top Mille fois pardon ! - Edito de lerdami
« Mille fois pardon, je vous demande ! » Et l'après ?
Le pardon a fait couler beaucoup d'encre et en fera malheureusement encore beaucoup couler. Ce même (et surtout) dans les milieux chrétiens.
Hé ! C'est très bien... de parler de pardon ! C'est le temps de la Grâce et le message de la Croix est le Pardon Divin.
Dans la bible le mot pardon (et préfixe) est utilisé en moyenne 145 fois.
Voici mes pensées 'évangéliques' sur le sujet, toutefois sans aucune prétention théologique.
Le pardon découle d'une faute(s) et concerne tant l'offensé que l'offenseur.
Dans cette démarche d'absolution (l'offensé) et celle de demande d'acquittement (l'offenseur) il y a les adeptes de l'obéissance à La Lettre qui comptent les '7 x 77 fois'... Ne faudrait-il pas voir dans cette proposition de 'comptage' l'acceptation de la présence du 'Chiffre Divin' qui prône le Pardon absolu dans toute Sa Dimension sans aucun inventaire ni recensement... à l'infini !
Seulement, si nous tendons à ressembler au Christ nous ne sommes ni Lui, ni Dieu.
Donc pour utiliser une métaphore chère aux internautes : Effacer un document (ou autre) de notre PC ôte toute trace de celui-ci mais reste gravé toutefois sur le disque dur. Ainsi, tout être Humain, même né de nouveau, occulte de sa mémoire après un pardon (honnête) la faute de son prochain mais le cerveau reste ce qu'il a été créé : Une magnifique machine aux méandres insoupçonnables de souvenirs y compris les oubliés ! (Pardonnés).
Le pardon 'total' résulte aussi du fait que l'offensé accepte le pardon de l'offenseur. Jésus sur la croix a pardonné à tous les pécheurs mais un des brigands n'a pas reçu ce pardon car il ne l'a pas accepté... ni même demandé ! (Et aujourd'hui ?)
Nous, les Humains, conservons (involontairement ?) souvent des traces des blessures infligées. Nous les nommerons 'stigmates' ou 'cicatrices'. Ce sont des marques durables sur la peau laissées par une blessure ou une plaie après la guérison.
Les marques des cinq plaies faites par la crucifixion sur le corps de Jésus se retrouvent en Luc 24/40 : « Et en disant cela, il leur montra ses mains et ses pieds » Ce sont aussi des traces psychiques témoignant d'une grande souffrance morale (les cicatrices de l'âme, du cœur).
Le chrétien est nécessairement armé pour le traitement des 'cicatrices' mais les soins en sont délicats et font appel à beaucoup d'Amour. Le pardon est d'ailleurs fondamental dans l'Amour vécu en collectivité (même à deux !)
N'oublions surtout pas les offenseurs qui souffrent de 'stigmac' (litt, stigmates, cicatrices,) traces indélébiles et honteuses que laisse dans le coupable une faute morale.
La cicatrisation pour le chrétien est la restauration, de l'âme et de l'esprit, après la demande et l'acceptation du Pardon.
Tout comme Jésus qui ne cache pas ses cicatrices à Thomas et lui dit en Jean 20:27: « Avance ici ton doigt, et regarde mes mains; avance aussi ta main, et mets-la dans mon côté; et ne sois pas incrédule, mais crois. » n'ayons point de remords à notifier à notre offenseur qu'il nous a profondément blessé pour qu'il en prenne pleinement conscience! N'est-ce pas là le B.A. BA de la restauration ?
Je vous livre un texte gentillet tiré du mur de (CixiTseuhi -Membre du Top) qui est imagé mais au demeurant très expressif :
« Il était une fois un petit garçon terriblement entêté, qui se mettait constamment dans des rages folles, brisant tout autour de lui. Un jour, son père le prit par la main et le conduisit jusqu'à la clôture située au fond de leur jardin. "A partir d'aujourd'hui, chaque fois que tu piqueras une colère à la maison, enfonce un clou dans la clôture. Comme ça, au bout d'un certain temps, tu verras combien de fois tu te seras emporté. D' accord ?" Pourquoi pas ? Se dit l'enfant. Je vais essayer. Et désormais, à chaque colère, il allait planter un clou dans la clôture. Jusqu'au jour où il fut horrifié de voir tant de clous dans la palissade. Son père lui dit : "Tu vois ? Il faut que tu apprennes à te dominer. Si tu arrives à ne pas sortir de tes gonds pendant toute une journée, tu pourras retirer l'un des clous de la clôture." Si je me mets en colère une seule fois, il faut que je plante un clou, mais, pour en arracher un seul, je dois me maîtriser toute une journée ! C'est vraiment trop difficile ! Se dit le petit garçon. Au début, il eut énormément de mal, mais il persévéra, et le jour où il ôta le dernier clou de la palissade, il comprit soudain qu'il avait appris à se maîtriser. Tout joyeux, il alla trouver son père : "Papa, viens voir. Il n'y a plus de clous dans la clôture, et je ne me mets plus en colère." ! Le père accompagna son fils au fond du jardin et lui dit d'un ton plein de gravité : "Ecoute, mon garçon, tous les clous ont été arrachés de la clôture, mais les trous y resteront à jamais. Chaque fois que tu te mets en colère contre tes parents, cela leur perce un trou dans le coeur. Quand le clou est enlevé, tu peux demander pardon, mais tu ne pourras jamais faire disparaître le trou." »
Ce texte est imagé ? La dernière phrase est malheureusement souvent réelle !
Certes, nous n'avons pas une tête en bois (bien que !) ni un cœur de pierre (bien que !)
Mais les blessures sont plus instantanées que le pardon. La guérison et la restauration peuvent demander plus de temps à l'offensé que ce que l'offenseur présume : « Oh, je lui ai demandé pardon, maintenant c'est fini ! »
Pour l'offenseur : Demander pardon, c'est bien, mais (Nuance) demander à l'offensé de nous pardonner c'est encore mieux !
Un accablé peut apporter ses soucis plein une valise au pied de la croix mais il doit la vider cette valise avant de repartir, soulagé, sur le chemin de la vie.
Aussi que celui qui a blessé son prochain ne s'en éloigne pas, fort du pardon obtenu, vers une vie de 'récidiviste' !
N'oublions pas : Actes 8:22 « Repens-toi donc de ta méchanceté, et prie le Seigneur pour que la pensée de ton coeur te soit pardonnée, s`il est possible. »
Pour l'offensé : Pardonnons donc, soit, mais veillons à nos paroles, faits et gestes, regards et pensées. Les occasions seront déjà moins nombreuses de devoir pardonner ou accepter un pardon pour une offense que nous aurions nous-même engendrée.
Et si nous modulions la spirale du pardon ! ?
En veillant à :
Notre comportement envers notre prochain devenait irréprochable ! ? –Offenseur comme Offensé- ! Car avouons le, l'offensé n'est pas toujours sans tâche.
Et à ceux qui veulent toujours pardonner bibliquement presque comme des 'Saints'...
S'ils faisaient leur- Romains 14/13 : « Ne nous jugeons donc plus les uns les autres; mais pensez plutôt à ne rien faire qui soit pour votre frère une pierre d`achoppement ou une occasion de chute »
Ou / E t
- Romains 13/9 : « En effet, les commandements : Tu ne commettras point d`adultère, tu ne tueras point, tu ne déroberas point, tu ne convoiteras point, et ceux qu`il peut encore y avoir, se résument dans cette parole: Tu aimeras ton prochain comme toi-même. »
Et bien d'autres versets encore sur l'Amour !
Il est écrit :
Matthieu 6:14/15
« Si vous pardonnez aux hommes leurs offenses, votre Père céleste vous pardonnera aussi; mais si vous ne pardonnez pas aux hommes, votre Père ne vous pardonnera pas non plus vos offenses. »
Mais aussi, Et même :
« Prenez garde, toutefois, que votre liberté ne devienne une pierre d`achoppement pour les faibles. » 1 Corinthiens 8:9
En final, souvenons-nous de :
Matthieu 25/40 : « Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous avez fait ces choses à l`un de ces plus petits de mes frères, c'est à moi que vous les avez faites »
Matthieu 25:45 : « Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous n`avez pas fait ces choses à l`un de ces plus petits, c`est à moi que vous ne les avez pas faites »
S'agit-il - aussi - dans ces 2 textes du pardon et des offenses ?
A méditer.
- Pardonner c'est aussi blanchir mais c'est aussi justifier et sur ce verbe, cette action, il faudrait une autre réflexion qui analyserait le discernement, la compréhension, la supputation et l'esprit de ce qui peut n'être qu'une inconvenance de l'offenseur ou une incompréhension de l'offensé susceptible ! (Friction / Miséricorde) -
Ce nonobstant : Mille pardons, lerdami.
Le pardon a fait couler beaucoup d'encre et en fera malheureusement encore beaucoup couler. Ce même (et surtout) dans les milieux chrétiens.
Hé ! C'est très bien... de parler de pardon ! C'est le temps de la Grâce et le message de la Croix est le Pardon Divin.
Dans la bible le mot pardon (et préfixe) est utilisé en moyenne 145 fois.
Voici mes pensées 'évangéliques' sur le sujet, toutefois sans aucune prétention théologique.
Le pardon découle d'une faute(s) et concerne tant l'offensé que l'offenseur.
Dans cette démarche d'absolution (l'offensé) et celle de demande d'acquittement (l'offenseur) il y a les adeptes de l'obéissance à La Lettre qui comptent les '7 x 77 fois'... Ne faudrait-il pas voir dans cette proposition de 'comptage' l'acceptation de la présence du 'Chiffre Divin' qui prône le Pardon absolu dans toute Sa Dimension sans aucun inventaire ni recensement... à l'infini !
Seulement, si nous tendons à ressembler au Christ nous ne sommes ni Lui, ni Dieu.
Donc pour utiliser une métaphore chère aux internautes : Effacer un document (ou autre) de notre PC ôte toute trace de celui-ci mais reste gravé toutefois sur le disque dur. Ainsi, tout être Humain, même né de nouveau, occulte de sa mémoire après un pardon (honnête) la faute de son prochain mais le cerveau reste ce qu'il a été créé : Une magnifique machine aux méandres insoupçonnables de souvenirs y compris les oubliés ! (Pardonnés).
Le pardon 'total' résulte aussi du fait que l'offensé accepte le pardon de l'offenseur. Jésus sur la croix a pardonné à tous les pécheurs mais un des brigands n'a pas reçu ce pardon car il ne l'a pas accepté... ni même demandé ! (Et aujourd'hui ?)
Nous, les Humains, conservons (involontairement ?) souvent des traces des blessures infligées. Nous les nommerons 'stigmates' ou 'cicatrices'. Ce sont des marques durables sur la peau laissées par une blessure ou une plaie après la guérison.
Les marques des cinq plaies faites par la crucifixion sur le corps de Jésus se retrouvent en Luc 24/40 : « Et en disant cela, il leur montra ses mains et ses pieds » Ce sont aussi des traces psychiques témoignant d'une grande souffrance morale (les cicatrices de l'âme, du cœur).
Le chrétien est nécessairement armé pour le traitement des 'cicatrices' mais les soins en sont délicats et font appel à beaucoup d'Amour. Le pardon est d'ailleurs fondamental dans l'Amour vécu en collectivité (même à deux !)
N'oublions surtout pas les offenseurs qui souffrent de 'stigmac' (litt, stigmates, cicatrices,) traces indélébiles et honteuses que laisse dans le coupable une faute morale.
La cicatrisation pour le chrétien est la restauration, de l'âme et de l'esprit, après la demande et l'acceptation du Pardon.
Tout comme Jésus qui ne cache pas ses cicatrices à Thomas et lui dit en Jean 20:27: « Avance ici ton doigt, et regarde mes mains; avance aussi ta main, et mets-la dans mon côté; et ne sois pas incrédule, mais crois. » n'ayons point de remords à notifier à notre offenseur qu'il nous a profondément blessé pour qu'il en prenne pleinement conscience! N'est-ce pas là le B.A. BA de la restauration ?
Je vous livre un texte gentillet tiré du mur de (CixiTseuhi -Membre du Top) qui est imagé mais au demeurant très expressif :
« Il était une fois un petit garçon terriblement entêté, qui se mettait constamment dans des rages folles, brisant tout autour de lui. Un jour, son père le prit par la main et le conduisit jusqu'à la clôture située au fond de leur jardin. "A partir d'aujourd'hui, chaque fois que tu piqueras une colère à la maison, enfonce un clou dans la clôture. Comme ça, au bout d'un certain temps, tu verras combien de fois tu te seras emporté. D' accord ?" Pourquoi pas ? Se dit l'enfant. Je vais essayer. Et désormais, à chaque colère, il allait planter un clou dans la clôture. Jusqu'au jour où il fut horrifié de voir tant de clous dans la palissade. Son père lui dit : "Tu vois ? Il faut que tu apprennes à te dominer. Si tu arrives à ne pas sortir de tes gonds pendant toute une journée, tu pourras retirer l'un des clous de la clôture." Si je me mets en colère une seule fois, il faut que je plante un clou, mais, pour en arracher un seul, je dois me maîtriser toute une journée ! C'est vraiment trop difficile ! Se dit le petit garçon. Au début, il eut énormément de mal, mais il persévéra, et le jour où il ôta le dernier clou de la palissade, il comprit soudain qu'il avait appris à se maîtriser. Tout joyeux, il alla trouver son père : "Papa, viens voir. Il n'y a plus de clous dans la clôture, et je ne me mets plus en colère." ! Le père accompagna son fils au fond du jardin et lui dit d'un ton plein de gravité : "Ecoute, mon garçon, tous les clous ont été arrachés de la clôture, mais les trous y resteront à jamais. Chaque fois que tu te mets en colère contre tes parents, cela leur perce un trou dans le coeur. Quand le clou est enlevé, tu peux demander pardon, mais tu ne pourras jamais faire disparaître le trou." »
Ce texte est imagé ? La dernière phrase est malheureusement souvent réelle !
Certes, nous n'avons pas une tête en bois (bien que !) ni un cœur de pierre (bien que !)
Mais les blessures sont plus instantanées que le pardon. La guérison et la restauration peuvent demander plus de temps à l'offensé que ce que l'offenseur présume : « Oh, je lui ai demandé pardon, maintenant c'est fini ! »
Pour l'offenseur : Demander pardon, c'est bien, mais (Nuance) demander à l'offensé de nous pardonner c'est encore mieux !
Un accablé peut apporter ses soucis plein une valise au pied de la croix mais il doit la vider cette valise avant de repartir, soulagé, sur le chemin de la vie.
Aussi que celui qui a blessé son prochain ne s'en éloigne pas, fort du pardon obtenu, vers une vie de 'récidiviste' !
N'oublions pas : Actes 8:22 « Repens-toi donc de ta méchanceté, et prie le Seigneur pour que la pensée de ton coeur te soit pardonnée, s`il est possible. »
Pour l'offensé : Pardonnons donc, soit, mais veillons à nos paroles, faits et gestes, regards et pensées. Les occasions seront déjà moins nombreuses de devoir pardonner ou accepter un pardon pour une offense que nous aurions nous-même engendrée.
Et si nous modulions la spirale du pardon ! ?
En veillant à :
Notre comportement envers notre prochain devenait irréprochable ! ? –Offenseur comme Offensé- ! Car avouons le, l'offensé n'est pas toujours sans tâche.
Et à ceux qui veulent toujours pardonner bibliquement presque comme des 'Saints'...
S'ils faisaient leur- Romains 14/13 : « Ne nous jugeons donc plus les uns les autres; mais pensez plutôt à ne rien faire qui soit pour votre frère une pierre d`achoppement ou une occasion de chute »
Ou / E t
- Romains 13/9 : « En effet, les commandements : Tu ne commettras point d`adultère, tu ne tueras point, tu ne déroberas point, tu ne convoiteras point, et ceux qu`il peut encore y avoir, se résument dans cette parole: Tu aimeras ton prochain comme toi-même. »
Et bien d'autres versets encore sur l'Amour !
Il est écrit :
Matthieu 6:14/15
« Si vous pardonnez aux hommes leurs offenses, votre Père céleste vous pardonnera aussi; mais si vous ne pardonnez pas aux hommes, votre Père ne vous pardonnera pas non plus vos offenses. »
Mais aussi, Et même :
« Prenez garde, toutefois, que votre liberté ne devienne une pierre d`achoppement pour les faibles. » 1 Corinthiens 8:9
En final, souvenons-nous de :
Matthieu 25/40 : « Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous avez fait ces choses à l`un de ces plus petits de mes frères, c'est à moi que vous les avez faites »
Matthieu 25:45 : « Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous n`avez pas fait ces choses à l`un de ces plus petits, c`est à moi que vous ne les avez pas faites »
S'agit-il - aussi - dans ces 2 textes du pardon et des offenses ?
A méditer.
- Pardonner c'est aussi blanchir mais c'est aussi justifier et sur ce verbe, cette action, il faudrait une autre réflexion qui analyserait le discernement, la compréhension, la supputation et l'esprit de ce qui peut n'être qu'une inconvenance de l'offenseur ou une incompréhension de l'offensé susceptible ! (Friction / Miséricorde) -
Ce nonobstant : Mille pardons, lerdami.
Had to tweet this. I ride when I can ¨C but will have to do this all next week. More people certainly should.
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