Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive. -

Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive. Jean 7v37.
Un homme qui malheureusement s’adonnait à la boisson pouvait dire : Tout le monde me remarque lorsque j’ai bu, mais personne ne me donne à boire lorsque j’ai soif !

Cruelle réalité, ne sommes-nous pas tentés de montrer du doigt un tel homme, de nous ériger en juge face aux vices des autres.

Personne ne me donne à boire lorsque j’ai soif ! Cet homme avait sans nul doute, au-delà de l’ivresse de l’alcool, la quête de quelque chose d’infini, d’une recherche, il était en manque de libération, de paix, de bonheur, de pardon.

Dans notre monde moderne, beaucoup d’hommes et de femmes ont soif, et cette soif de plaisir, ils veulent à tout prix l’étancher. Pour certains, c’est la soif du plaisir dans tous les domaines, pour d’autres, c’est celle des richesses, de connaissance, de possession, pour le plus grand nombre, c’est une soif d’amour humain.

Hélas, toutes ces soifs ne peuvent être comblées par les sources de ce monde qui ne sont, selon l’expression de la bible que des citernes crevassées qui ne retiennent pas l’eau véritable. L’eau frelatée des eaux de ce monde laisse toujours un arrière goût de désillusion, de tristesse et de mort !

- Personne ne me donne à boire disait cet alcoolique !
- Personne ne me donne à boire dira ce malheureux accablé par les épreuves de la vie !
- Personne ne me donne à boire dira cette femme abandonnée par son mari et assoiffée du bonheur perdue !
- Personne ne me donne à boire dira dans sa souffrance ce malade sur son lit d’hôpital.

Ami, oui, quelqu’un donne toujours à boire à tous les malheureux de la terre qui vienne à lui. C’est Jésus, celui qui par son amour pour chaque assoiffé de ce monde, a pu s’écrier sur la croix du calvaire, dans son agonie : J’ai soif ! Lui le Dieu qui s’est fait homme, qui est venu porter sur le bois maudit les péchés, les maladies afin de sauver l’homme, la femme qui se repent.

Il te comprend et veut te dire maintenant comme dans un murmure intime : Moi aussi, j’ai soif de t’accorder mon pardon, ma joie, mon bonheur… J’ai soif que tu me donnes ton cœur rebelle afin de pouvoir le remplir de mon Esprit !

Ami, si tu as soif, viens aujourd’hui à Jésus !