Se remettre en cause - Editorial
David, alors qu’il vit près de Dieu, réalise à quel point ses pensées, ses raisonnements peuvent facilement s’égarer: il sait qu’il peut être influencé par toutes sortes de choses qui viennent de ses propres pulsions ou se présentent de l’extérieur comme des appâts vers le mal. C’est pourquoi il supplie Dieu de faire le ménage en lui et de le diriger dans la bonne direction. Sonde-moi, ô Dieu ! Et connais mon cœur ; éprouve-moi et connais mes pensées. Et regarde s’il y a en moi quelque voie de chagrin, et conduis-moi dans la voie éternelle. Psaume 139v 23 et 24.
Aujourd’hui, l’Esprit- Saint qui habite dans le croyant assume ce rôle en chacun de nous, encore faut-il prêter l’oreille à sa voix généralement très subtile, alors que beaucoup de choses claironnent en nous et autour de nous.
Ce qui nous rend souvent sourds, ce sont nos propres certitudes à propos de nos manières d’être ou de faire : difficile de nous remettre en cause lorsque nous avons toujours fait comme cela ! Il nous est pénible de reconnaître que nous nous sommes trompés, et nous sommes prêts à trouver les justifications les plus invraisemblables !
Il en est de même de nos interprétations de la Bible : souvent, nous les avons adoptées lorsqu’on nous les a présentées, sans faire l’effort par nous-mêmes d’en examiner le bien-fondé. Nous nous sommes donnés de bonnes raisons pour cela : ce frère est plus spirituel que moi, plus instruit, plus âgé, etc. Toute remise en cause est considérée comme une mauvaise doctrine… nos oreilles demeurent hermétiquement closes.
Se remettre en cause ne signifie pas accepter n’importe quelle nouveauté ou de se laisser culpabiliser, ou encore continuellement remettre en cause les vérités fondamentales comme celle du salut en Jésus-Christ, non. C’est écouter humblement la voix du Saint- Esprit, par le moyen de la bible, méditée avec prière et reçue avec simplicité.
Comme les croyants de Bérée qui examinaient chaque jour les écritures pour voir si les choses étaient telles que Paul les présentait, revenons toujours à la seule source de la connaissance de la vérité divine.
Aujourd’hui, l’Esprit- Saint qui habite dans le croyant assume ce rôle en chacun de nous, encore faut-il prêter l’oreille à sa voix généralement très subtile, alors que beaucoup de choses claironnent en nous et autour de nous.
Ce qui nous rend souvent sourds, ce sont nos propres certitudes à propos de nos manières d’être ou de faire : difficile de nous remettre en cause lorsque nous avons toujours fait comme cela ! Il nous est pénible de reconnaître que nous nous sommes trompés, et nous sommes prêts à trouver les justifications les plus invraisemblables !
Il en est de même de nos interprétations de la Bible : souvent, nous les avons adoptées lorsqu’on nous les a présentées, sans faire l’effort par nous-mêmes d’en examiner le bien-fondé. Nous nous sommes donnés de bonnes raisons pour cela : ce frère est plus spirituel que moi, plus instruit, plus âgé, etc. Toute remise en cause est considérée comme une mauvaise doctrine… nos oreilles demeurent hermétiquement closes.
Se remettre en cause ne signifie pas accepter n’importe quelle nouveauté ou de se laisser culpabiliser, ou encore continuellement remettre en cause les vérités fondamentales comme celle du salut en Jésus-Christ, non. C’est écouter humblement la voix du Saint- Esprit, par le moyen de la bible, méditée avec prière et reçue avec simplicité.
Comme les croyants de Bérée qui examinaient chaque jour les écritures pour voir si les choses étaient telles que Paul les présentait, revenons toujours à la seule source de la connaissance de la vérité divine.