Romains 9 (suite n°9) - Je médite ta Parole
b) Patrimoine (v.4b-5a) : "à qui appartiennent..."
- L'Adoption :
Pour réaliser et concrétiser ce plan, l'Eternel s'est servi d'un homme, Abraham, qui, par la foi, a obéi et est parti, selon l'ordre qu'il avait reçu, sans savoir ou il allait (Héb. 11:8-9).
Gal. 6:16 parle de "l'Israël de Dieu", de celui qu'Il voulait amener à "être une nouvelle créature" (v. 15), et c'est ce qu'Il désire aussi pour chacun de nous qui avons été entés à leur place (Rom. 11:17).
"Nous ayant prédestinés dans Son amour à être Ses enfants d'adoption par Jésus—Christ..." (Ep. 1:5-6). Comme il est réjouissant de lire que bien avant notre naissance, notre tendre Père avait déjà résolu notre adoption, en envoyant Son Fils bien-aimé, pour expier nos péchés, "selon le bon plaisir de Sa volonté". La similitude avec les Hébreux se renforce encore, quand nous découvrons dans 1 Pie. 2:9 que nous sommes "une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis".
Mais nous ne serons vraiment des enfants d'adoption et bénéficiaires d’un héritage merveilleux, lequel ne souffre aucune comparaison avec ceux d'ici-bas (1 Pie. 1:4), que si nous avons accepté de faire l'expérience du salut et de devenir de nouvelles créatures (Gal. 6:15 ; Ep. 1:13-14). Si donc, comme nous l'avons vu, nous avons avec Israël des points communs voulus par le Très-Haut, ce n'est pourtant pas une raison pour les suivre dans les fautes, dans lesquelles ils sont tombés et dont 1 Cor. 10:1-12 en est un résumé. S'ils ont profité de "mets succulents" (v. 1-4), les v. 7-11 nous rappellent que leur perversité éhontée a été lourdement châtiée. C'est donc une très sérieuse mise en garde qui nous est adressée par ces mots, écrits deux fois : "Or, ces choses leur sont arrivées pour nous servir d'exemple et elles ont été écrites pour notre instruction" (v. 6, 11).
Arrêtons-nous aussi sur l'héritage qui nous est abondamment décrit : "En Lui, nous sommes aussi devenus héritiers, ayant été prédestinés suivant la résolution de Celui qui opère toutes choses d'après le conseil de Sa volonté" (Ep. 1:11). Le Tout-Puissant a voulu "créer en Lui-même avec les deux un seul homme nouveau, en établissant la paix, et de les réconcilier l'un et l'autre en un seul corps" (Ep. 2:15-16; cf. Gal. 3:28).
Enfin, Ep. 1:18 et 1 Pie. 1:4-5 s'accordent pour déclarer que cet héritage, "lequel vous est réservé dans les cieux", est pour ceux et celles qui, sur cette terre, sont saints et demeurent dans la foi du salut, en le faisant valoir.
- La Gloire :
Dans notre verset (Rom. 9:4), la gloire est mentionnée aussitôt après l'adoption, juste retour des choses : après avoir été adoptés par l'Eternel, n'était-il pas normal que ces Israélites s'efforcent d'être un peuple à Sa gloire ? Bien évidemment!
N'oublions pas que nous aussi qui avons été adoptés en Jésus (Ep. 1:5), nous Lui sommes pareillement redevables quant à la gloire car le verset suivant est la preuve que tout cela est "à la louange de la gloire de Sa grâce qu'Il nous a accordée en Son Bien-aimé" (v. 6). Honorons-Le donc et glorifions-Le, comme Il s'y attend et comme Il le mérite.
Mais dans ce domaine, comme dans tous les autres, Son amour infini pour nous Le pousse à nous faire jouir de cette gloire. Aussi, devant une telle démonstration de bonté à notre égard, alors que nous ne méritons rien, faisons nôtre, pour l'appliquer, cette exhortation de 1 Jean 3:18 : "Petits enfants, n'aimons pas en paroles et avec la langue mais en actions et avec vérité". Et c'est ce que nous allons considérer maintenant, en nous référant à l'exemple laissé par les Israélites.
Quand, avec Betsaleel et Oholiab à leur tête (Ex. 31:1-11), ils travaillaient à la construction du tabernacle (Exo 35), ils déployaient une telle ardeur qu'ils apportaient trop (Ex. 36:4-7), la gloire de Jéhovah remplissait entièrement l'intérieur de la construction, au point que personne ne pouvait y entrer (Ex. 40:34-35), et cela se reproduira lors de l'inauguration du temple (1 Rois 8:10-11 ; 2 Chron. 7:1-3). N'y avait-il pas là une marque de l'approbation divine, relativement à ce qui avait été fait par Ses élus ?