Romains 9 (suite n°5) - Je médite ta Parole
Gen. 35:1-15 :
Le verset 1 est ponctué de quelques ordres courts et précis, adressés à Jacob et dont nous ferons aussi notre profit.
"Lève-toi" : Jacob est très affecté par le génocide commis par ses fils, Siméon et Lévi (Gen.34) et ne leur cache pas les représailles auxquelles ils sont exposés. Et puis, survient cette injonction de Jéhovah : "Lève-toi". Par deux fois, Il devra interpeller de la même manière Josué qui, après la défaite d’Aï, est à terre, complètement désemparé et Lui adresse des reproches (Jos. 7:6-10 et 13).
D’un point de vue humain, la réaction de ces deux personnages est compréhensible et, dans une situation similaire, nous aurions tendance à adopter une telle attitude. Mais si l’un et l’autre étaient restés dans cette position, rien n’aurait bougé et qu’en aurait-il été par la suite ?
L’épreuve est très dure, nous sommes accablés à l’extrême et dans le plus grand désespoir (2 Cor. 1:8), prêts à tout pour abandonner ? Non, nous avons un recours, comme Josaphat (2 Chron. 20:12), et l’Eternel a répondu. Ne permettons pas à l’adversaire de nous enfermer dans nos calamités, quelles qu’elles soient, nous avons un secours assuré auprès de notre Père, levons-nous donc et allons vers Lui avec foi, même si présentement, rien ne semble changer, c’est Lui qui a tout entre ses mains.
"Monte à Béthel" : Celle seconde étape nous rappelle qu’un simple mouvement n’est pas suffisant : "Lève-toi et marche", dira Pierre au boiteux (Act. 3:6-8a), et il est clair que les deux actions étaient nécessaires pour une parfaite guérison.
Monter à Béthel, c’était pour Jacob se rendre dans un lieu plus propice. Dans nos tribulations, efforçons-nous, si possible, de venir dans notre Béthel, Maison de Dieu ; ne nous laissons pas tromper par l’adversaire, saisissons la bénédiction divine et profitons de tous les bienfaits de la communion fraternelle.
Monter à Béthel était une affirmation concrète pour Jacob, comme pour nous dans notre fréquentation régulière de ce lieu. Mais cela signifie aussi que, dans la tourmente, nous sommes appelés à toujours progresser, à grandir et à dominer, plutôt que de nous soumettre à elle.
"Demeures-y" : Béthel n’était pas l’aboutissement du voyage de Jacob, il la quittera (v.16), mais il avait une mission à remplir là, liée à une ancienne vision de Jéhovah.
Béthel est-elle notre résidence favorite, à défaut de pouvoir y être constamment ici-bas (cf. Ps. 27:4) ? Est-elle notre priorité, celle qui passe avant la nôtre, le sujet de notre amour pour notre Sauveur, pour nos conducteurs et pour nos frères et nos sœurs ? Nous pouvons également nous y dépenser, en participant aux diverses tâches, selon nos capacités.
Béthel, c’est encore notre maison. L’amour et la paix, jointes à une bonne atmosphère spirituelle s’en dégagent-elles ? Tout en la maintenant propre pour notre Invité d’honneur et comme témoignage chrétien, ne nous en rendons cependant pas esclaves car notre domicile céleste et éternel est là-haut (2 Cor. 5:1-3).
Mais le plus important reste la déclaration de Jésus : "Celui qui demeure en Moi et en qui Je demeure…" (Jean 15:5 ; cf. Jean 14:23 ; Eph.3:17). Sommes-nous en Lui, attachés à Lui ? Oui, si "mes Paroles demeurent en vous" (Jean 15:7). Et pour que le Christ règne pleinement en nous, nous devons nous effacer, pour qu’Il ait toute la place (Gal. 2:20).
"Là, tu feras un autel au Dieu qui t’est apparu..." : Jacob n’arrivait pas à Béthel pour se reposer mais pour dresser un autel, en reconnaissance "au Dieu qui m’a répondu au jour de la détresse et qui a été avec moi pendant le voyage que j’ai fait (v 3b)".
Quelques lignes plus avant, nous avons déjà évoqué le rôle du racheté dans la Maison de Dieu. Comme Jacob, nous sommes invités à y travailler, ne serait-ce qu’en remerciement de tout ce que notre Seigneur a fait pour nous et continue à faire. Mais il y a encore bien d’autres raisons qui peuvent nous pousser à collaborer pour le développement de son œuvre. Certes, il y a un prix à payer, un renoncement à consentir pour être ses disciples (Luc 14:26-27) mais quelles récompenses nous attendent, celles du devoir accompli et, bien plus, toutes celles que notre bien-Aimé se plaît à nous faire partager. Chaque fois que nous pénétrons dans sa présence, quelle somme de gratitude nous Lui devons !
Le verset 1 est ponctué de quelques ordres courts et précis, adressés à Jacob et dont nous ferons aussi notre profit.
"Lève-toi" : Jacob est très affecté par le génocide commis par ses fils, Siméon et Lévi (Gen.34) et ne leur cache pas les représailles auxquelles ils sont exposés. Et puis, survient cette injonction de Jéhovah : "Lève-toi". Par deux fois, Il devra interpeller de la même manière Josué qui, après la défaite d’Aï, est à terre, complètement désemparé et Lui adresse des reproches (Jos. 7:6-10 et 13).
D’un point de vue humain, la réaction de ces deux personnages est compréhensible et, dans une situation similaire, nous aurions tendance à adopter une telle attitude. Mais si l’un et l’autre étaient restés dans cette position, rien n’aurait bougé et qu’en aurait-il été par la suite ?
L’épreuve est très dure, nous sommes accablés à l’extrême et dans le plus grand désespoir (2 Cor. 1:8), prêts à tout pour abandonner ? Non, nous avons un recours, comme Josaphat (2 Chron. 20:12), et l’Eternel a répondu. Ne permettons pas à l’adversaire de nous enfermer dans nos calamités, quelles qu’elles soient, nous avons un secours assuré auprès de notre Père, levons-nous donc et allons vers Lui avec foi, même si présentement, rien ne semble changer, c’est Lui qui a tout entre ses mains.
"Monte à Béthel" : Celle seconde étape nous rappelle qu’un simple mouvement n’est pas suffisant : "Lève-toi et marche", dira Pierre au boiteux (Act. 3:6-8a), et il est clair que les deux actions étaient nécessaires pour une parfaite guérison.
Monter à Béthel, c’était pour Jacob se rendre dans un lieu plus propice. Dans nos tribulations, efforçons-nous, si possible, de venir dans notre Béthel, Maison de Dieu ; ne nous laissons pas tromper par l’adversaire, saisissons la bénédiction divine et profitons de tous les bienfaits de la communion fraternelle.
Monter à Béthel était une affirmation concrète pour Jacob, comme pour nous dans notre fréquentation régulière de ce lieu. Mais cela signifie aussi que, dans la tourmente, nous sommes appelés à toujours progresser, à grandir et à dominer, plutôt que de nous soumettre à elle.
"Demeures-y" : Béthel n’était pas l’aboutissement du voyage de Jacob, il la quittera (v.16), mais il avait une mission à remplir là, liée à une ancienne vision de Jéhovah.
Béthel est-elle notre résidence favorite, à défaut de pouvoir y être constamment ici-bas (cf. Ps. 27:4) ? Est-elle notre priorité, celle qui passe avant la nôtre, le sujet de notre amour pour notre Sauveur, pour nos conducteurs et pour nos frères et nos sœurs ? Nous pouvons également nous y dépenser, en participant aux diverses tâches, selon nos capacités.
Béthel, c’est encore notre maison. L’amour et la paix, jointes à une bonne atmosphère spirituelle s’en dégagent-elles ? Tout en la maintenant propre pour notre Invité d’honneur et comme témoignage chrétien, ne nous en rendons cependant pas esclaves car notre domicile céleste et éternel est là-haut (2 Cor. 5:1-3).
Mais le plus important reste la déclaration de Jésus : "Celui qui demeure en Moi et en qui Je demeure…" (Jean 15:5 ; cf. Jean 14:23 ; Eph.3:17). Sommes-nous en Lui, attachés à Lui ? Oui, si "mes Paroles demeurent en vous" (Jean 15:7). Et pour que le Christ règne pleinement en nous, nous devons nous effacer, pour qu’Il ait toute la place (Gal. 2:20).
"Là, tu feras un autel au Dieu qui t’est apparu..." : Jacob n’arrivait pas à Béthel pour se reposer mais pour dresser un autel, en reconnaissance "au Dieu qui m’a répondu au jour de la détresse et qui a été avec moi pendant le voyage que j’ai fait (v 3b)".
Quelques lignes plus avant, nous avons déjà évoqué le rôle du racheté dans la Maison de Dieu. Comme Jacob, nous sommes invités à y travailler, ne serait-ce qu’en remerciement de tout ce que notre Seigneur a fait pour nous et continue à faire. Mais il y a encore bien d’autres raisons qui peuvent nous pousser à collaborer pour le développement de son œuvre. Certes, il y a un prix à payer, un renoncement à consentir pour être ses disciples (Luc 14:26-27) mais quelles récompenses nous attendent, celles du devoir accompli et, bien plus, toutes celles que notre bien-Aimé se plaît à nous faire partager. Chaque fois que nous pénétrons dans sa présence, quelle somme de gratitude nous Lui devons !