Romains 9 (suite n°35 & 36) - Je médite ta Parole
2. Israël et les nations
Nous ne méditerons pas les coutumes des nations païennes mais nous soulignerons un trait important à partir de Deut. 12:2-7. Israël devait s’emparer de leur pays et détruire entièrement tous les symboles de leurs fausses croyances (v.2-3). En revanche, il lui était ordonné de rechercher l’Eternel et de se rendre là où se trouvait son Nom, pour y offrir des sacrifices (v. 4-6) et, sur la base de son obéissance, des jours heureux et des bénédictions lui étaient promis (v. 7).
Mais il y a « le revers de la médaille ». Après un début prometteur de conquête sous Josué (Jos. 12) et un engagement solennel, en témoignage contre eux-mêmes de servir Jéhova (Jos. 24:21-27), le peuple se laissa vite séduire par ce qu’il aurait dû détruire entièrement (cf. Acan : Jos. 7:1,21). Finalement, ces nations qu’il était appelé à vaincre totalement, l’emportèrent sur lui et le déportèrent (2 Rois 25). Triste constatation : des vainqueurs deviennent des vaincus et des esclaves.
Nous l'avons bien compris, aucun mélange n’était toléré (Jos. 23:6-8), et la loi n’a pas varié pour les rachetés que nous sommes, 2 Cor. 6:14-18 allant dans le même sens que la référence précitée. L’amalgame peut nous satisfaire et combler nos envies mais il nous prive des richesses spirituelles que notre souverain voudrait partager avec nous mais que nous rejetons par notre refus d’obéir à sa voix.
En nous référant aux deux précédents paragraphes, le choix est offert à ce qui veulent rester fidèles à leur Maître et à sa Parole, et qui ont le bonheur en partage, et à ceux qui, pour satisfaire leurs désirs malsains, se soustraient à ce que leur Messie attend d’eux et se laisse asservir par l’ennemi de leur âme.
En conclusion de ce sombre tableau que nous avons largement étudié, pendant ce parcours de l’histoire d’Israël, une question se pose : l’Eternel pouvait-Il garder encore de nobles sentiments envers ce peuple qu’Il s’était choisi (Deut. 7:6-9) mais qui Le déshonorerait par l’accumulation de ses transgressions ? Ne pensait-Il pas à se séparer de lui définitivement, comme Il en manifesta l’intention, lors de l’épisode du veau en fonte, fabriqué par les Israélites (Ex. 32:7-10) ? Mais Il ne le pouvait car, comme nous l’avons déjà écrit, son cœur de Père les aimait trop, et la prière de Moïse était celle qu’Il attendait, pour leur pardonner, tout en les punissant comme ils le méritaient.
Avons-nous parfois réfléchit à la position adoptée par le Seigneur, à l’égard de ce que nous qualifions de monstres ignobles ? Et quelle est la nôtre ? Et s’Il nous demandait de prier pour eux, serions-nous capable de le faire de tout notre cœur avec amour, implorant Son pardon pour eux, sans toutefois minimiser leurs crimes ? En un mot, qu’en est-il de nous devant notre Ami et envers notre prochain ? Si notre « vie est cachée avec Christ en Dieu » (Col. 3:3), alors nous serons capables de vivre de telles choses.
Sa bonté infinie nous dépasse, et nous le prouverons par deux exemples.
Nous rencontrons les Hébreux en train de contourner le pays d’Edom, et que font-ils ? « Le peuple s’impatienta contre Dieu et contre Moïse ». Puis suivent leurs sempiternels lamentations qui se terminent ainsi : « car il n’y a pas de pain et il y a pas d’eau, et nous sommes dégoûtés de ce pain misérable » (Nom. 21:4-5). Cette manne, à laquelle ils font allusion, c’était un miracle journalier qui les nourrissait, sans rien leur coûter. De plus, « elle était blanche et avait le goût d’un gâteau au miel » (Ex. 16:31), et cela, pendant 40 ans (v. 35 ; Deut. 8:3,16).
Sautons à présent les ch. 22-24 que nous mettons en attente, en arrivons au ch.25. Que découvrons-nous ? Des gens repentis ? Nullement, c’est la débauche la plus abjecte qui s’étale du v.1 au v.3, et Jéhovah intervient très sévèrement (v. 4-5) mais cela n’arrête pas un Siméonite, du nom de Zimri, qui, « sous les yeux de Moïse et sous les yeux de toute la communauté des Israélites » (v. 6-8), se livre effrontément à l’adultère avec une Madianite, prénommé Cozbl.
Revenons maintenant aux ch. 22-24. C’est l’histoire de Balak, le Moabite, qui s’assurait le concours de Balaam, lequel recourait aux formules occultes (24:1), pour maudire Israël. N’était-ce pas là l’occasion pour le Seigneur d’être venger de son peuple qui Le méprisait, en ne répondant pas à ses bienfaits, comme nous l’avons remarqué entre autres dans les deux chapitres (21 et 25) qui entourent cet événement. Mais qu’est-il écrit ? Tout d’abord, Dieu interdit à Balaam de maudire : « tu n’iras pas avec eux ; tu ne maudiras pas ce peuple car il est béni » (22:12). Puis, c’est Balaam qui répète la Parole que le Très-Haut a placée dans sa bouche (23:16), et il avoue : « Comment vouerais-je à la malédiction celui que Dieu n’a pas maudit ? Comment répandrais-je ma fureur, quand l’Eternel n’est pas en fureur » (v.8) ? Mais l’apothéose se situe au v.21 : « Il n’aperçoit pas d’injustice en Jacob, Il ne voit rien de pénible en Israël… » Quoique le Tout-Puissant ait « tendu ses mains tout le jour vers un peuple rebelle et contredisant » (Rom. 10:21) et qu’Il l’ait corrigé, quand c’était nécessaire (Jér. 30:11c ; 46:28c), rien, ni personne ne pouvait faire fléchir son amour pour eux, lequel est éternel (Jér. 31:3).
Voulons encore une autre et dernière preuve ? Nous la trouvons dans le récit de la construction du tabernacle. Chacune des douze tribus été représentée par une pierre précieuse qui était sertie sur le pectoral est gravée commun cachet (Ex. 28:15-21) et, qui plus est, « lorsqu’Aaron entrera dans le lieu-saint, il portera sur son cœur les noms des fils d’Israël, gravés sur le pectoral du jugement, comme un souvenir permanent devant l’Eternel » (v. 29-30).
Israël a-t-il toujours été une pierre précieuse aux yeux de son Créateur ? Hélas, non. Et pourtant, il demeurerait en permanence une pierre précieuse pour Lui, et Aaron, le souverain sacrificateur, devait, lui aussi, vivre ce même attachement, en les portant sur son cœur. Comme ces deux exemples de notre Père nous parlent ! Cet amour d’en haut qui enveloppait Israël dans le cœur de l’Eternel, repose aussi sur nous : « Comme le Père m’a aimé, Je vous ai aussi aimés. Demeurez dans mon amour » (Jean 15:9). Si, comme nous l’avons déjà relaté, Jéhovah n’apercevait aucune injustice en Israël, pourtant maintes fois rebelle, pour nous, c’est en Jésus qu’Il nous voit, en Celui qui intercéda déjà sur la croix, pour les coupables que nous étions (Luc 23,34a), et qui continue de le faire, et pour les pécheurs (Héb. 7:25), et pour les rachetés que nous sommes (Rom. 8:34). Mais cet amour doit avoir une prolongation en nous et à partir de nous vers les autres, selon le commandement de Christ : « Aimez-vous les uns les autres, comme Je vous ai aimés » (Jean 15:12), et il va jusqu’au sacrifice pour nos semblables (v. 13).
De tout cela, il ressort donc que nous devons voir nos frères et nos sœurs et notre semblable, comme le Seigneur les voit, c’est-à-dire en son Fils. Nous n’avons donc plus à les observer par rapport à nous ou à ce qu’ils ont dit ou fait mais selon le regard que Dieu porte sur eux et dont nous sommes également bénéficiaires.
Un autre point que nous avons noté et sur lequel il est bon de revenir. Quand Aaron entrait dans le sanctuaire, il avait sur lui les douze tribus, représentées par douze pierres précieuses. Quelle est notre attitude à l’égard des membres de notre communauté locale ? Sont-ils précieux pour nous, les aimant comme nous-mêmes (Luc 10:27) ? Quand nous pénétrons dans la chapelle, est-ce avec joie, parce que nous allons rencontrer ceux et celles qui sont en nous et que nous chérissons ? Autant de réflexions, sur lesquelles il est bon de se pencher, à la lumière de la sainte Ecriture.
Et si nous devons faire face à l’incompréhension des hommes et supporter la souffrance, eh bien, nous nous en remettront à Christ, notre Modèle comme Lui-Même s’en remettait à son Père, et nous prendrons bien garde de réagir comme Lui, en usant de bonté envers nos ennemis, pour les amener au trône de la grâce, en vue de leur salut.
Nous ne méditerons pas les coutumes des nations païennes mais nous soulignerons un trait important à partir de Deut. 12:2-7. Israël devait s’emparer de leur pays et détruire entièrement tous les symboles de leurs fausses croyances (v.2-3). En revanche, il lui était ordonné de rechercher l’Eternel et de se rendre là où se trouvait son Nom, pour y offrir des sacrifices (v. 4-6) et, sur la base de son obéissance, des jours heureux et des bénédictions lui étaient promis (v. 7).
Mais il y a « le revers de la médaille ». Après un début prometteur de conquête sous Josué (Jos. 12) et un engagement solennel, en témoignage contre eux-mêmes de servir Jéhova (Jos. 24:21-27), le peuple se laissa vite séduire par ce qu’il aurait dû détruire entièrement (cf. Acan : Jos. 7:1,21). Finalement, ces nations qu’il était appelé à vaincre totalement, l’emportèrent sur lui et le déportèrent (2 Rois 25). Triste constatation : des vainqueurs deviennent des vaincus et des esclaves.
Nous l'avons bien compris, aucun mélange n’était toléré (Jos. 23:6-8), et la loi n’a pas varié pour les rachetés que nous sommes, 2 Cor. 6:14-18 allant dans le même sens que la référence précitée. L’amalgame peut nous satisfaire et combler nos envies mais il nous prive des richesses spirituelles que notre souverain voudrait partager avec nous mais que nous rejetons par notre refus d’obéir à sa voix.
En nous référant aux deux précédents paragraphes, le choix est offert à ce qui veulent rester fidèles à leur Maître et à sa Parole, et qui ont le bonheur en partage, et à ceux qui, pour satisfaire leurs désirs malsains, se soustraient à ce que leur Messie attend d’eux et se laisse asservir par l’ennemi de leur âme.
En conclusion de ce sombre tableau que nous avons largement étudié, pendant ce parcours de l’histoire d’Israël, une question se pose : l’Eternel pouvait-Il garder encore de nobles sentiments envers ce peuple qu’Il s’était choisi (Deut. 7:6-9) mais qui Le déshonorerait par l’accumulation de ses transgressions ? Ne pensait-Il pas à se séparer de lui définitivement, comme Il en manifesta l’intention, lors de l’épisode du veau en fonte, fabriqué par les Israélites (Ex. 32:7-10) ? Mais Il ne le pouvait car, comme nous l’avons déjà écrit, son cœur de Père les aimait trop, et la prière de Moïse était celle qu’Il attendait, pour leur pardonner, tout en les punissant comme ils le méritaient.
Avons-nous parfois réfléchit à la position adoptée par le Seigneur, à l’égard de ce que nous qualifions de monstres ignobles ? Et quelle est la nôtre ? Et s’Il nous demandait de prier pour eux, serions-nous capable de le faire de tout notre cœur avec amour, implorant Son pardon pour eux, sans toutefois minimiser leurs crimes ? En un mot, qu’en est-il de nous devant notre Ami et envers notre prochain ? Si notre « vie est cachée avec Christ en Dieu » (Col. 3:3), alors nous serons capables de vivre de telles choses.
Sa bonté infinie nous dépasse, et nous le prouverons par deux exemples.
Nous rencontrons les Hébreux en train de contourner le pays d’Edom, et que font-ils ? « Le peuple s’impatienta contre Dieu et contre Moïse ». Puis suivent leurs sempiternels lamentations qui se terminent ainsi : « car il n’y a pas de pain et il y a pas d’eau, et nous sommes dégoûtés de ce pain misérable » (Nom. 21:4-5). Cette manne, à laquelle ils font allusion, c’était un miracle journalier qui les nourrissait, sans rien leur coûter. De plus, « elle était blanche et avait le goût d’un gâteau au miel » (Ex. 16:31), et cela, pendant 40 ans (v. 35 ; Deut. 8:3,16).
Sautons à présent les ch. 22-24 que nous mettons en attente, en arrivons au ch.25. Que découvrons-nous ? Des gens repentis ? Nullement, c’est la débauche la plus abjecte qui s’étale du v.1 au v.3, et Jéhovah intervient très sévèrement (v. 4-5) mais cela n’arrête pas un Siméonite, du nom de Zimri, qui, « sous les yeux de Moïse et sous les yeux de toute la communauté des Israélites » (v. 6-8), se livre effrontément à l’adultère avec une Madianite, prénommé Cozbl.
Revenons maintenant aux ch. 22-24. C’est l’histoire de Balak, le Moabite, qui s’assurait le concours de Balaam, lequel recourait aux formules occultes (24:1), pour maudire Israël. N’était-ce pas là l’occasion pour le Seigneur d’être venger de son peuple qui Le méprisait, en ne répondant pas à ses bienfaits, comme nous l’avons remarqué entre autres dans les deux chapitres (21 et 25) qui entourent cet événement. Mais qu’est-il écrit ? Tout d’abord, Dieu interdit à Balaam de maudire : « tu n’iras pas avec eux ; tu ne maudiras pas ce peuple car il est béni » (22:12). Puis, c’est Balaam qui répète la Parole que le Très-Haut a placée dans sa bouche (23:16), et il avoue : « Comment vouerais-je à la malédiction celui que Dieu n’a pas maudit ? Comment répandrais-je ma fureur, quand l’Eternel n’est pas en fureur » (v.8) ? Mais l’apothéose se situe au v.21 : « Il n’aperçoit pas d’injustice en Jacob, Il ne voit rien de pénible en Israël… » Quoique le Tout-Puissant ait « tendu ses mains tout le jour vers un peuple rebelle et contredisant » (Rom. 10:21) et qu’Il l’ait corrigé, quand c’était nécessaire (Jér. 30:11c ; 46:28c), rien, ni personne ne pouvait faire fléchir son amour pour eux, lequel est éternel (Jér. 31:3).
Voulons encore une autre et dernière preuve ? Nous la trouvons dans le récit de la construction du tabernacle. Chacune des douze tribus été représentée par une pierre précieuse qui était sertie sur le pectoral est gravée commun cachet (Ex. 28:15-21) et, qui plus est, « lorsqu’Aaron entrera dans le lieu-saint, il portera sur son cœur les noms des fils d’Israël, gravés sur le pectoral du jugement, comme un souvenir permanent devant l’Eternel » (v. 29-30).
Israël a-t-il toujours été une pierre précieuse aux yeux de son Créateur ? Hélas, non. Et pourtant, il demeurerait en permanence une pierre précieuse pour Lui, et Aaron, le souverain sacrificateur, devait, lui aussi, vivre ce même attachement, en les portant sur son cœur. Comme ces deux exemples de notre Père nous parlent ! Cet amour d’en haut qui enveloppait Israël dans le cœur de l’Eternel, repose aussi sur nous : « Comme le Père m’a aimé, Je vous ai aussi aimés. Demeurez dans mon amour » (Jean 15:9). Si, comme nous l’avons déjà relaté, Jéhovah n’apercevait aucune injustice en Israël, pourtant maintes fois rebelle, pour nous, c’est en Jésus qu’Il nous voit, en Celui qui intercéda déjà sur la croix, pour les coupables que nous étions (Luc 23,34a), et qui continue de le faire, et pour les pécheurs (Héb. 7:25), et pour les rachetés que nous sommes (Rom. 8:34). Mais cet amour doit avoir une prolongation en nous et à partir de nous vers les autres, selon le commandement de Christ : « Aimez-vous les uns les autres, comme Je vous ai aimés » (Jean 15:12), et il va jusqu’au sacrifice pour nos semblables (v. 13).
De tout cela, il ressort donc que nous devons voir nos frères et nos sœurs et notre semblable, comme le Seigneur les voit, c’est-à-dire en son Fils. Nous n’avons donc plus à les observer par rapport à nous ou à ce qu’ils ont dit ou fait mais selon le regard que Dieu porte sur eux et dont nous sommes également bénéficiaires.
Un autre point que nous avons noté et sur lequel il est bon de revenir. Quand Aaron entrait dans le sanctuaire, il avait sur lui les douze tribus, représentées par douze pierres précieuses. Quelle est notre attitude à l’égard des membres de notre communauté locale ? Sont-ils précieux pour nous, les aimant comme nous-mêmes (Luc 10:27) ? Quand nous pénétrons dans la chapelle, est-ce avec joie, parce que nous allons rencontrer ceux et celles qui sont en nous et que nous chérissons ? Autant de réflexions, sur lesquelles il est bon de se pencher, à la lumière de la sainte Ecriture.
Et si nous devons faire face à l’incompréhension des hommes et supporter la souffrance, eh bien, nous nous en remettront à Christ, notre Modèle comme Lui-Même s’en remettait à son Père, et nous prendrons bien garde de réagir comme Lui, en usant de bonté envers nos ennemis, pour les amener au trône de la grâce, en vue de leur salut.