Romains 9 (suite n°34) - Je médite ta Parole
N’oublions pas que ce qu’a subi Israël peut aussi nous atteindre, quelle que soit la situation. Du temps des juges, ils étaient tyrannisés dans leur pays, leurs souffrances sous Madian en est une illustration (Jug. 6:1-5) ; puis ce fut la déportation, loin de chez eux. Si nous persistons dans le mal et repoussons tout appel à revenir à Dieu, ce sont les tourments éternels qui nous attendent.
1. Les rois :
Ceux qui, à la tête de la nation, auraient dû être des modèles de sanctification et de consécration, pour diriger leurs sujets dans la bonne voie, furent au contraire, pour bon nombre d’entre eux, des entraîneurs à la débauche la plus abjecte. Comme leurs actes détestables s’apparentaient en tous points à ceux commis par tous les Hébreux, ainsi que nous l’avons dénoncé plus avant, nous n’y reviendrons pas ici.
Il sera toutefois utile pour nous d’en retirer une leçon. Ayons à cœur de mettre en pratique 1 Pie. 2:12 : « ayez au milieu des païens une bonne conduite, afin que, là même où ils vous calomnient comme si vous étiez des malfaiteurs, ils remarquent vos bonnes œuvres et glorifient Dieu, au jour où Il les visitera ». Que notre témoignage soit un encouragement pour nos frères et sœurs et un moyen de salut pour nos semblables.
Parmi ces mauvais rois, relevons l’un des plus « célèbres », Achab, époux de Jésabel (1 Rois 16:30-33) qui n’avait rien à envier à son mari dans le domaine de la méchanceté. Leur fin fut selon leurs œuvres (1 Rois 22:34-38 ; 2 Rois 9:30-37). Pendant 22 ans de règne, Achab a eu largement le temps de se repentir mais il n’en eut cure, sauf dans l’épisode de Naboth (1 Rois 21:27-29), mais cette humilité passagère ne fit que retarder l’échéance de sa peine.
C’est un avertissement pour chacun de nous : que faisons-nous des conseils de notre Bien-Aimé ? Les prenons-nous au sérieux, pour nous les appliquer et nous en trouver bien ou les refusons-nous pour notre malheur ?
Considérons Achazia. « Il fit ce qui est mal aux yeux de l’Eternel et marcha dans la voie de son père, dans la voie de sa mère… » (1Rois 22:53-54). Nous retrouvons le sombre portrait d’Achab et de Jézabel chez leur fils Achazia, et cela se passe de commentaires.
Comment des parents accoutumés au mal pourraient-ils faire de leurs enfants quelqu’un de respectable (Ez. 18:2 ; Jér. 13:23) ? Mais s’ils l’élèvent dans les anciens sentiers (Jér. 6:16), en étant eux-mêmes des exemples, ils auront accompli leur devoir et ils le remettront entre les mains de son Créateur.
Ces deux monarques précipités provenaient de la tribu d’Israël… était-ce meilleur en Juda ? Si tous furent mauvais en Israël, de bons rois firent exception en Juda mais la plupart vécurent les mêmes péchés. Citons-en deux.
Manassé semblerait démontrer l’opposé de ce qui vient d’être écrit. Fils d’un roi intègre, Ezéchias, il se pervertit à outrance (2 Rois 21:2-9 ; 2 Chron. 33:2-10). Déporté à Babylone, punition méritée en raison de toutes ses atrocités, il se souvint de Jéhovah et cria à Celui qui, dans son grand amour pour les coupables, le rétablit dans son royaume (2 Chron. 33:12-13), et Manassé devint un gouverneur digne (v.14-17).
Que les époux qui n’ont rien à se reprocher sur le plan spirituel, concernant l’éducation de leur progéniture, ne se désolent pas quand ils les voient s’égarer dans des chemins détournés. La prière fervente et persévérante et la semence plantée dans le cœur auront des effets bienfaisants, croyons- le, dans ces âmes qui, un instant disparues, reviendront dans la bonne voie.
Manassé donna naissance à Amon qui n’observa chez son père que ce qui était répréhensible, pour satisfaire ses passions infâmes (2 Rois 21:20-23 ; 2 Chron. 33:22-23), et il fut tué. A 24 ans, il quitta la terre.
Ceux qui, sous prétexte de « profiter de la vie », se vautrent dans le péché, peuvent, malgré eux, attenter à leurs jours. La Bible est claire : « les hommes de sang et de ruse n’atteindront pas la moitié de leurs jours » (Ps. 55:24). En revanche, pour ceux qui observent les lois célestes, c’est le bonheur assuré et une prolongation de jours (Deut. 4:40). Et, sous la nouvelle alliance, il en est de même (Ep. 6:2-3).
Que la triste fin d’Amon nous fasse réfléchir et nous oriente vers la recommandation que nous laisse Pierre (1 Pie. 3:10-12). Il met en opposition ceux qui s’efforcent de plaire au Seigneur et qui s’en trouvent bien car leurs désirs sont comblés, et ceux qui abondent dans le mal et en subissent les conséquences terribles.
A suivre…
1. Les rois :
Ceux qui, à la tête de la nation, auraient dû être des modèles de sanctification et de consécration, pour diriger leurs sujets dans la bonne voie, furent au contraire, pour bon nombre d’entre eux, des entraîneurs à la débauche la plus abjecte. Comme leurs actes détestables s’apparentaient en tous points à ceux commis par tous les Hébreux, ainsi que nous l’avons dénoncé plus avant, nous n’y reviendrons pas ici.
Il sera toutefois utile pour nous d’en retirer une leçon. Ayons à cœur de mettre en pratique 1 Pie. 2:12 : « ayez au milieu des païens une bonne conduite, afin que, là même où ils vous calomnient comme si vous étiez des malfaiteurs, ils remarquent vos bonnes œuvres et glorifient Dieu, au jour où Il les visitera ». Que notre témoignage soit un encouragement pour nos frères et sœurs et un moyen de salut pour nos semblables.
Parmi ces mauvais rois, relevons l’un des plus « célèbres », Achab, époux de Jésabel (1 Rois 16:30-33) qui n’avait rien à envier à son mari dans le domaine de la méchanceté. Leur fin fut selon leurs œuvres (1 Rois 22:34-38 ; 2 Rois 9:30-37). Pendant 22 ans de règne, Achab a eu largement le temps de se repentir mais il n’en eut cure, sauf dans l’épisode de Naboth (1 Rois 21:27-29), mais cette humilité passagère ne fit que retarder l’échéance de sa peine.
C’est un avertissement pour chacun de nous : que faisons-nous des conseils de notre Bien-Aimé ? Les prenons-nous au sérieux, pour nous les appliquer et nous en trouver bien ou les refusons-nous pour notre malheur ?
Considérons Achazia. « Il fit ce qui est mal aux yeux de l’Eternel et marcha dans la voie de son père, dans la voie de sa mère… » (1Rois 22:53-54). Nous retrouvons le sombre portrait d’Achab et de Jézabel chez leur fils Achazia, et cela se passe de commentaires.
Comment des parents accoutumés au mal pourraient-ils faire de leurs enfants quelqu’un de respectable (Ez. 18:2 ; Jér. 13:23) ? Mais s’ils l’élèvent dans les anciens sentiers (Jér. 6:16), en étant eux-mêmes des exemples, ils auront accompli leur devoir et ils le remettront entre les mains de son Créateur.
Ces deux monarques précipités provenaient de la tribu d’Israël… était-ce meilleur en Juda ? Si tous furent mauvais en Israël, de bons rois firent exception en Juda mais la plupart vécurent les mêmes péchés. Citons-en deux.
Manassé semblerait démontrer l’opposé de ce qui vient d’être écrit. Fils d’un roi intègre, Ezéchias, il se pervertit à outrance (2 Rois 21:2-9 ; 2 Chron. 33:2-10). Déporté à Babylone, punition méritée en raison de toutes ses atrocités, il se souvint de Jéhovah et cria à Celui qui, dans son grand amour pour les coupables, le rétablit dans son royaume (2 Chron. 33:12-13), et Manassé devint un gouverneur digne (v.14-17).
Que les époux qui n’ont rien à se reprocher sur le plan spirituel, concernant l’éducation de leur progéniture, ne se désolent pas quand ils les voient s’égarer dans des chemins détournés. La prière fervente et persévérante et la semence plantée dans le cœur auront des effets bienfaisants, croyons- le, dans ces âmes qui, un instant disparues, reviendront dans la bonne voie.
Manassé donna naissance à Amon qui n’observa chez son père que ce qui était répréhensible, pour satisfaire ses passions infâmes (2 Rois 21:20-23 ; 2 Chron. 33:22-23), et il fut tué. A 24 ans, il quitta la terre.
Ceux qui, sous prétexte de « profiter de la vie », se vautrent dans le péché, peuvent, malgré eux, attenter à leurs jours. La Bible est claire : « les hommes de sang et de ruse n’atteindront pas la moitié de leurs jours » (Ps. 55:24). En revanche, pour ceux qui observent les lois célestes, c’est le bonheur assuré et une prolongation de jours (Deut. 4:40). Et, sous la nouvelle alliance, il en est de même (Ep. 6:2-3).
Que la triste fin d’Amon nous fasse réfléchir et nous oriente vers la recommandation que nous laisse Pierre (1 Pie. 3:10-12). Il met en opposition ceux qui s’efforcent de plaire au Seigneur et qui s’en trouvent bien car leurs désirs sont comblés, et ceux qui abondent dans le mal et en subissent les conséquences terribles.
A suivre…