ROMAINS 9 (suite n°26) - Je médite ta Parole
3. La loi est inefficace pour donner la vie:
Suivons le commentaire de l'apôtre dans Gal. 3:21-23. Il ne condamne pas la loi dont il reconnait la valeur (v. 21a) mais elle est incapable de procurer la vie, quoiqu'il ait essayé d'en imaginer le principe en rapport avec la justification, le texte parallèle de Rom 3:20 nous apprenant que celle-ci est impossible par les oeuvres de la loi (point considéré plus avant dans notre exposé), "puisque c'est par la loi que vient la connaissance du péché", et rappelons-nous que la loi "a été donnée ensuite à cause des transgressions" (Gal. 3:19). Rom. 5 abonde dans le même sens. Le v.12 démontre que le péché conduit à la mort et le v.20 affirme : "Or, la loi est intervenue pour que l'offense abondât", et 1 Cor 15:56 renchérit : "L'aiguillon de la mort, c'est le péché, et la puissance du péché, c'est la loi".
Il est donc évident que la loi est inefficace pour procurer la vie. Répétons-le, seul Jésus qui a la vie en Lui-Même (Jean 5:26), a été capable, en se livrant pour nous (Rom 5:6,8,10), de donner la vie à ceux et à celles qui s'approchent de Lui. "Car c'est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi" (Ep. 2:8a).
4. La foi est inefficace pour rendre parfait :
Nous diviserons cet alinéa en deux parties : les sacrificateurs et les sacrifices.
Les sacrificateurs : Pour bien montrer l'insuffisance des sacrificateurs concernant la perfection requise, l'auteur de l'épître aux Hébreux a fait le parallèle entre eux et Jésus, et nous parvenons à ces conclusions :
Ces sacrificateurs étaient mortels et leur sacerdoce renouvelable mais Christ demeure éternellement et son sacerdoce est immuable (Héb. 7:23-25). L'éventuelle possibilité de la perfection par le sacerdoce lévitique a été avancée (Héb 7:11-19) mais le rédacteur inspiré prouve que cela était impossible, il fallait, et un changement de sacerdoce, et un changement de loi, mission qu'a remplie le Messie et dont nous bénéficions. "Car la loi n'a rien amené à la perfection".
Ces sacrificateurs devaient offrir des sacrifices pour leurs propres péchés (Héb 5:1-3), alors que Lui n'en a pas besoin, étant saint, innocent, sans tâche... (Héb 7:26-27), et, pourtant, Il s'est offert volontairement en sacrifice pour chacun de nous.
Ces sacrificateurs étaient sujets à la faiblesse mais Lui est parfait pour l'éternité (Héb 7:28), et nous sommes exhortés et instruits à devenir parfaits en Lui (Col. 1:28).
Les sacrifices :
Ils ne peuvent "amener les assistants à la perfection" (Héb 10:1), ni ôter les péchés (Héb 10:3-4, 11). Mais comme cela a déjà été signalé en Héb 7:27, Jésus s'est offert Lui-Même (Héb 10:10, 12, 14), et l'écrivain sacré insiste sur le fait qu'un seul sacrifice a été suffisant, une fois pour toutes et pour toujours. Il a même accepté d'être fait malédiction pour nous, pour que nous soyons rachetés (Gal 3:13).
Qui dit sacrifice dit également sang, et il vaut la peine de s'y arrêter quelques instants. Nous en avons déjà parlé en Héb. 10:4 : "car il est impossible que le sang des taureaux et des boucs ôte les péchés". Héb 9:11-14 apporte un complément non négligeable. Ce n'est plus le sang des taureaux et des boucs mais c'est son sang que le Christ a donné, ce qui Lui a couté cher. De plus, le sang des animaux avait trait à la chair (v. 13), le Sien est en rapport avec "un Esprit éternel" (v. 14) et il nous purifie des œuvres mortes, pour que nous servions le Dieu vivant qui insuffle sa vie en nous.
Suivons le commentaire de l'apôtre dans Gal. 3:21-23. Il ne condamne pas la loi dont il reconnait la valeur (v. 21a) mais elle est incapable de procurer la vie, quoiqu'il ait essayé d'en imaginer le principe en rapport avec la justification, le texte parallèle de Rom 3:20 nous apprenant que celle-ci est impossible par les oeuvres de la loi (point considéré plus avant dans notre exposé), "puisque c'est par la loi que vient la connaissance du péché", et rappelons-nous que la loi "a été donnée ensuite à cause des transgressions" (Gal. 3:19). Rom. 5 abonde dans le même sens. Le v.12 démontre que le péché conduit à la mort et le v.20 affirme : "Or, la loi est intervenue pour que l'offense abondât", et 1 Cor 15:56 renchérit : "L'aiguillon de la mort, c'est le péché, et la puissance du péché, c'est la loi".
Il est donc évident que la loi est inefficace pour procurer la vie. Répétons-le, seul Jésus qui a la vie en Lui-Même (Jean 5:26), a été capable, en se livrant pour nous (Rom 5:6,8,10), de donner la vie à ceux et à celles qui s'approchent de Lui. "Car c'est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi" (Ep. 2:8a).
4. La foi est inefficace pour rendre parfait :
Nous diviserons cet alinéa en deux parties : les sacrificateurs et les sacrifices.
Les sacrificateurs : Pour bien montrer l'insuffisance des sacrificateurs concernant la perfection requise, l'auteur de l'épître aux Hébreux a fait le parallèle entre eux et Jésus, et nous parvenons à ces conclusions :
Ces sacrificateurs étaient mortels et leur sacerdoce renouvelable mais Christ demeure éternellement et son sacerdoce est immuable (Héb. 7:23-25). L'éventuelle possibilité de la perfection par le sacerdoce lévitique a été avancée (Héb 7:11-19) mais le rédacteur inspiré prouve que cela était impossible, il fallait, et un changement de sacerdoce, et un changement de loi, mission qu'a remplie le Messie et dont nous bénéficions. "Car la loi n'a rien amené à la perfection".
Ces sacrificateurs devaient offrir des sacrifices pour leurs propres péchés (Héb 5:1-3), alors que Lui n'en a pas besoin, étant saint, innocent, sans tâche... (Héb 7:26-27), et, pourtant, Il s'est offert volontairement en sacrifice pour chacun de nous.
Ces sacrificateurs étaient sujets à la faiblesse mais Lui est parfait pour l'éternité (Héb 7:28), et nous sommes exhortés et instruits à devenir parfaits en Lui (Col. 1:28).
Les sacrifices :
Ils ne peuvent "amener les assistants à la perfection" (Héb 10:1), ni ôter les péchés (Héb 10:3-4, 11). Mais comme cela a déjà été signalé en Héb 7:27, Jésus s'est offert Lui-Même (Héb 10:10, 12, 14), et l'écrivain sacré insiste sur le fait qu'un seul sacrifice a été suffisant, une fois pour toutes et pour toujours. Il a même accepté d'être fait malédiction pour nous, pour que nous soyons rachetés (Gal 3:13).
Qui dit sacrifice dit également sang, et il vaut la peine de s'y arrêter quelques instants. Nous en avons déjà parlé en Héb. 10:4 : "car il est impossible que le sang des taureaux et des boucs ôte les péchés". Héb 9:11-14 apporte un complément non négligeable. Ce n'est plus le sang des taureaux et des boucs mais c'est son sang que le Christ a donné, ce qui Lui a couté cher. De plus, le sang des animaux avait trait à la chair (v. 13), le Sien est en rapport avec "un Esprit éternel" (v. 14) et il nous purifie des œuvres mortes, pour que nous servions le Dieu vivant qui insuffle sa vie en nous.