ROMAINS 9 (suite n°24) - Je médite ta Parole
Les impossibilités de la loi :
Ce titre ne fait pas le procès de la loi. Par trois fois, dans les seuls textes que nous allons traiter, Paul l'allie avec les sujets qu'il développe (Rom. 5:21,31 ; Gal. 3:21a). Par son propos, il démontre qu'elle ne peut se substituer à l'oeuvre de Jésus pour nous car, comme nous l'avons déjà écrit, "elle a été donnée... jusqu'à ce que vint la postérité à qui la promesse avait été faite" (Gal. 3:19), et cette promesse, c'est le salut de Christ pour nous. De plus, Rom. 3:21 précise qu'elle rend témoignage à la justice de Dieu, laquelle est manifestée sans elle.
Paul étayera son discours à partir de quatre éléments, empruntés à
la loi, soit la justification, les oeuvres, la vie et la perfection, et le fera
reposer sur les affirmations de la Parole et aussi en utilisant le raisonnement
par l'absurde.
1. La justification par la loi est inefficace, face à celle par la foi.
Act. 13:39 le précise clairement : "et que quiconque croit est justifié par Lui de toutes les choses dont vous ne pouviez être justifiés par la loi de Moise". Et pour bien enfoncer la pointe, Paul imagine le contraire (raisonnement par l'absurde), en se servant de Gal. 2:21 : "car si la justice s'obtient par la loi, Christ est donc mort en vain". Son sacrifice aurait donc été inutile mais la Bible déclare : "... Christ, au temps marqué, est mort pour des impies" (Rom. 5:6). C'était donc bien prévu, et rien, ni personne ne pouvait le modifier.
Deuxième point à considérer, et pas des moindres : il fallait observer et mettre en pratique toute la loi, sous peine d'être maudit (Gal. 3:l0-l1 ; cf. 5:3 ; Rom. 10:5), ce qui était impossible, comme l'a fait remarquer Christ aux scribes et aux pharisiens de son temps : "Vous annulez ainsi la Parole de Dieu, au profit de votre tradition" (Matt. 15:6).
Mais quelle différence quand, abandonnant le légalisme religieux, nous nous tournons vers Jésus, la Parole vivante (Jean 1:1) : "La Parole est près de toi, dans ta bouche et dans ton coeur. Or, c'est la Parole de la foi que nous prêchons" (Rom. 10:8), et la voie du salut est révélée aux v. 8-l0. Et ce qui était impossible devient possible. Lorsque nous avons reçu le Messie dans notre coeur et que nous nous sommes engagés avec Lui, il est alors facile d'obéir à la Sainte Ecriture car nous le faisons, non plus par obligation mais par amour.
Si, malgré ces solides arguments, quelqu'un s'obstinait à chercher la justification dans la loi, voici la terrible réponse du Seigneur : "Vous êtes séparés de Christ... ; vous êtes déchus de la grâce" (Gal. 5:4). Mais le verset suivant est une lueur d'espoir pour celui ou celle qui, conscient de son péché, l'abandonne en faisant table rase de ses conceptions erronées et reçoit la justification par la foi.
Que cette simple réflexion soit une mise en garde pour chacun de nous! Conformons-nous à ce qui est écrit, sans aller au-delà (1 Cor. 4:6) ou plus loin (2 Jean 9), et faisons nôtre cet utile conseil : "Examinez-vous vous- mêmes, pour savoir si vous êtes dans la foi, éprouvez-vous vous-mêmes". Car si nous ne veillons pas suffisamment, un implacable danger nous guette : "a moins peut-être que vous ne soyez réprouvés" (2 Cor. 13:5).
Ce titre ne fait pas le procès de la loi. Par trois fois, dans les seuls textes que nous allons traiter, Paul l'allie avec les sujets qu'il développe (Rom. 5:21,31 ; Gal. 3:21a). Par son propos, il démontre qu'elle ne peut se substituer à l'oeuvre de Jésus pour nous car, comme nous l'avons déjà écrit, "elle a été donnée... jusqu'à ce que vint la postérité à qui la promesse avait été faite" (Gal. 3:19), et cette promesse, c'est le salut de Christ pour nous. De plus, Rom. 3:21 précise qu'elle rend témoignage à la justice de Dieu, laquelle est manifestée sans elle.
1. La justification par la loi est inefficace, face à celle par la foi.
Act. 13:39 le précise clairement : "et que quiconque croit est justifié par Lui de toutes les choses dont vous ne pouviez être justifiés par la loi de Moise". Et pour bien enfoncer la pointe, Paul imagine le contraire (raisonnement par l'absurde), en se servant de Gal. 2:21 : "car si la justice s'obtient par la loi, Christ est donc mort en vain". Son sacrifice aurait donc été inutile mais la Bible déclare : "... Christ, au temps marqué, est mort pour des impies" (Rom. 5:6). C'était donc bien prévu, et rien, ni personne ne pouvait le modifier.
Deuxième point à considérer, et pas des moindres : il fallait observer et mettre en pratique toute la loi, sous peine d'être maudit (Gal. 3:l0-l1 ; cf. 5:3 ; Rom. 10:5), ce qui était impossible, comme l'a fait remarquer Christ aux scribes et aux pharisiens de son temps : "Vous annulez ainsi la Parole de Dieu, au profit de votre tradition" (Matt. 15:6).
Mais quelle différence quand, abandonnant le légalisme religieux, nous nous tournons vers Jésus, la Parole vivante (Jean 1:1) : "La Parole est près de toi, dans ta bouche et dans ton coeur. Or, c'est la Parole de la foi que nous prêchons" (Rom. 10:8), et la voie du salut est révélée aux v. 8-l0. Et ce qui était impossible devient possible. Lorsque nous avons reçu le Messie dans notre coeur et que nous nous sommes engagés avec Lui, il est alors facile d'obéir à la Sainte Ecriture car nous le faisons, non plus par obligation mais par amour.
Si, malgré ces solides arguments, quelqu'un s'obstinait à chercher la justification dans la loi, voici la terrible réponse du Seigneur : "Vous êtes séparés de Christ... ; vous êtes déchus de la grâce" (Gal. 5:4). Mais le verset suivant est une lueur d'espoir pour celui ou celle qui, conscient de son péché, l'abandonne en faisant table rase de ses conceptions erronées et reçoit la justification par la foi.
Que cette simple réflexion soit une mise en garde pour chacun de nous! Conformons-nous à ce qui est écrit, sans aller au-delà (1 Cor. 4:6) ou plus loin (2 Jean 9), et faisons nôtre cet utile conseil : "Examinez-vous vous- mêmes, pour savoir si vous êtes dans la foi, éprouvez-vous vous-mêmes". Car si nous ne veillons pas suffisamment, un implacable danger nous guette : "a moins peut-être que vous ne soyez réprouvés" (2 Cor. 13:5).