ROMAINS 9 (suite n°23) - Je médite ta Parole
Troisième paragraphe (v. 21-24) : la loi face à l'homme.
Après avoir "tourné en rond" au sein de son pessimisme, notre homme à la bonne réaction de faire allusion à nouveau à la loi (v. 21) qu'il a abandonnée momentanément, pour se replier sur lui-même (v. 17-20).
Déjà, du temps de Josué, l'Eternel s'adressait à lui en ces termes : "Ce livre de la loi ne s'éloignera pas de ta bouche, tu y méditeras jour et nuit, pour observer et mettre en pratique tout ce qui y est écrit car c'est alors que tu mèneras à bien tes entreprises, c'est alors que tu réussiras" (Jos. 1:8). Si nous nous en sommes écartés, ne tardons pas à y revenir, pour entendre la voix de Dieu, prêt dans son amour à nous accueillir.
Mais son problème n'est pas résolu pour autant, des mots ou expressions très significatifs que nous avons eu l'occasion de souligner, en témoignent. Contentons-nous de les rappeler brièvement, et nous mesurerons l'étendue des ravages causés par le péché et sa progression en lui : "je suis charnel, vendu au péché" (v. 14), "mais c'est le péché qui habite en moi" (v. 17, 20), "le mal est attaché à moi" (v. 21).
Judas en est un autre exemple : Satan l'a d'abord inspiré, pour entrer ensuite en lui (Jean 13:2, 27). Si nous conservons notre nature charnelle, tout en nous efforçant de montrer des signes de spiritualité, nous entretenons en nous le péché qui en profitera pour gagner du terrain.
Si, au v. 21, le mot "loi" peut être pris dans le sens de règle, à partir du v22. et suivants, c'est de deux lois qu'il s'agit.
A deux lois, deux natures. Dans son for intérieur, notre homme pense bien : "car je prends plaisir à la loi de Dieu, selon l'homme intérieur" (v. 22) mais cette lueur d'espoir est vite balayée par la loi du péché (cf. Gal.3:19; Rom.3:20) qui en a fait son esclave: "... et qui me rend captif de la loi du péché"(v.23). Même ses membres sont paralysés ou, plus exactement, soumis inconditionnellement au péché, auquel il doit impérativement obéissance, d'où en lui cette dualité que nous avons déjà rencontrée plusieurs fois (v. 15, 20-21).
Faut-il encore insister sur les dommages provoqués par le mal en nous, quand nous ne veillons pas sur notre être intérieur ? Avoir quelque égard pour la bible que nous continuons de lire mais sans y attacher notre coeur, n'est-ce pas permettre au diable de nous inspirer ses propos mensongers, et d'en subir les dramatiques conséquences ?
"Misérable que je suis! Qui me délivrera du corps de cette mort?" (v. 24). Triste aboutissement d'une vie gâchée par la chair et qui a pour résultat la mort spirituelle. Toute considération faite, existe-t-il réellement une différence entre le pécheur, "mort par... ses péchés" (Ep. 2:1 ; cf. Rom. 7:7-l3) et le charnel qui traîne son corps de mort ?
La conclusion de ce sombre tableau est simple et attristante à la fois : tant que nous persisterons à vivre en marge de la volonté du Seigneur, nous irons d'échec en échec, et celle-ci ne rencontrera plus aucune sensibilité en nous, tant nous nous serons habitués à accomplir la nôtre.
Après avoir "tourné en rond" au sein de son pessimisme, notre homme à la bonne réaction de faire allusion à nouveau à la loi (v. 21) qu'il a abandonnée momentanément, pour se replier sur lui-même (v. 17-20).
Déjà, du temps de Josué, l'Eternel s'adressait à lui en ces termes : "Ce livre de la loi ne s'éloignera pas de ta bouche, tu y méditeras jour et nuit, pour observer et mettre en pratique tout ce qui y est écrit car c'est alors que tu mèneras à bien tes entreprises, c'est alors que tu réussiras" (Jos. 1:8). Si nous nous en sommes écartés, ne tardons pas à y revenir, pour entendre la voix de Dieu, prêt dans son amour à nous accueillir.
Mais son problème n'est pas résolu pour autant, des mots ou expressions très significatifs que nous avons eu l'occasion de souligner, en témoignent. Contentons-nous de les rappeler brièvement, et nous mesurerons l'étendue des ravages causés par le péché et sa progression en lui : "je suis charnel, vendu au péché" (v. 14), "mais c'est le péché qui habite en moi" (v. 17, 20), "le mal est attaché à moi" (v. 21).
Judas en est un autre exemple : Satan l'a d'abord inspiré, pour entrer ensuite en lui (Jean 13:2, 27). Si nous conservons notre nature charnelle, tout en nous efforçant de montrer des signes de spiritualité, nous entretenons en nous le péché qui en profitera pour gagner du terrain.
Si, au v. 21, le mot "loi" peut être pris dans le sens de règle, à partir du v22. et suivants, c'est de deux lois qu'il s'agit.
A deux lois, deux natures. Dans son for intérieur, notre homme pense bien : "car je prends plaisir à la loi de Dieu, selon l'homme intérieur" (v. 22) mais cette lueur d'espoir est vite balayée par la loi du péché (cf. Gal.3:19; Rom.3:20) qui en a fait son esclave: "... et qui me rend captif de la loi du péché"(v.23). Même ses membres sont paralysés ou, plus exactement, soumis inconditionnellement au péché, auquel il doit impérativement obéissance, d'où en lui cette dualité que nous avons déjà rencontrée plusieurs fois (v. 15, 20-21).
Faut-il encore insister sur les dommages provoqués par le mal en nous, quand nous ne veillons pas sur notre être intérieur ? Avoir quelque égard pour la bible que nous continuons de lire mais sans y attacher notre coeur, n'est-ce pas permettre au diable de nous inspirer ses propos mensongers, et d'en subir les dramatiques conséquences ?
"Misérable que je suis! Qui me délivrera du corps de cette mort?" (v. 24). Triste aboutissement d'une vie gâchée par la chair et qui a pour résultat la mort spirituelle. Toute considération faite, existe-t-il réellement une différence entre le pécheur, "mort par... ses péchés" (Ep. 2:1 ; cf. Rom. 7:7-l3) et le charnel qui traîne son corps de mort ?
La conclusion de ce sombre tableau est simple et attristante à la fois : tant que nous persisterons à vivre en marge de la volonté du Seigneur, nous irons d'échec en échec, et celle-ci ne rencontrera plus aucune sensibilité en nous, tant nous nous serons habitués à accomplir la nôtre.