ROMAINS 9 (suite n°19) - Je médite ta Parole
La loi : "... à qui appartiennent... et la loi... " (Rom. 9:4).
Toute la Bible est traversée par le mot "loi", la Thora du peuple hébreu. Sa première mention remonte à Abraham : "En effet, Abraham a écouté ma voix, il a observé mon ordre, mes commandements, mes prescriptions et mes lois rappelait Jéhovah à Isaac (Gen. 26:5). Le contexte fait ressortir que c'est parce qu'Abraham a obéi fidèlement à toutes ces ordonnances qu'il a été en bénédiction à son fils. Pareillement, quand les parents s'attachent à donner au Seigneur la place qui Lui revient dans le foyer, ils attirent sur eux et sur leurs enfants sa faveur, et celle-ci les suivra, s'ils veillent à la conserver.
La loi est un vaste sujet que nous ne prétendons pas épuiser, tant il y aurait à écrire. Nous nous limiterons essentiellement au nouveau testament et nous dégagerons trois grands chapitres, ainsi répartis : la loi du péché, la loi du péché vers la loi de Dieu et la loi de Dieu.
La loi du péché : Titre étrange, en vérité, la loi n'étant-elle pas plutôt contre le péché qu'en sa faveur, comme semblerait le laisser entendre ces quatre mots ? C'est ce que nous tenterons de résoudre, en étudiant ce sujet avec la Parole de Dieu. Romains 7, dans lequel loi et péché se côtoient, est une excellente base de réflexion, en vue de la réponse à cette question.
Analyse : Trois divisions apparaissent, avec la loi comme point commun. v.1-6 : Ceux qui ont été dégagés de la loi (v. 6) et qui appartiennent "à un autre, à Celui qui est ressuscité des morts" (v. 4) ; ceux qui ont la loi, qui la connaissent (v. 1) et qui, malgré tout, poursuivent leur vie de péché (v. 7-13); ceux qui se débattent entre la loi et leur chair (v. 14-24). Cette précision était nécessaire pour une bonne compréhension des titres simplifiés.
Les rachetés (v. 1-6) : Retirons quelques leçons utiles de ces six versets.
En se référant à la belle image du couple, Paul s'efforce de montrer à ses lecteurs qu'en recevant le salut dans leur coeur, ils sont affranchis de la loi mosaïque (v. 1-4), ce sur quoi nous reviendrons plus en détail dans un autre article.
Cette expérience étant conclue, il nous faut porter des fruits pour Dieu (v. 4), alors qu'autrefois, "nous portions des fruits pour la mort" (v. 5), des fruits dont nous rougissons aujourd'hui (Rom. 6:21). Deux sortes de fruits interdépendants nous concernent. Examinons ceux qui doivent être produits en nous et qu'il nous faut récolter pour notre nourriture spirituelle, et le bon parfum qu'ils dégageront donnera envie aux autres, "le fruit de l'Esprit" (Gal. 5:22) en est un avec ses neuf vertus. Ajoutons y celui de la sainteté (Rom. 6:22) et d'autres encore, et cela, en toute saison (Ez. 47:12). La deuxième espèce, ce sont ceux qui sont rendus visibles par nos oeuvres et qui nous accompagnent dans notre marche et dans notre croissance (Col. 1:10).
"... nous servons dans un esprit nouveau" (Rom. 7:6). Paul fait la distinction entre deux sortes de service : celui de la lettre qui n'est pas sans rappeler celui des Hébreux, mentionné dans Rom. 10:2 : "ils ont du zèle pour Dieu mais sans intelligence", et ils n'ont pas satisfait le plan du Seigneur, et celui de l'Esprit qui ne procède pas de nous-mêmes mais que nous recevons à notre conversion et qui nous rend capables d'être zélés en tant que travailleurs pour notre Maître.
Les pécheurs (v. 7-13) : Comme nous l'avons noté (v. 1), ces gens ne sont pas ignorants de la loi mais qu'en ont-ils fait ? C'est ce que nous allons considérer.
Avant de poursuivre, posons-nous cette question : et nous qui possédons la Bible, comment la considérons-nous? Nous pouvons nous appliquer à la lire, voire à la méditer, pour bien la connaître mais si nous ne la mettons pas en pratique, jusque dans ses moindres détails, nous sommes des pécheurs vis-à-vis d'elle et, surtout, de son Auteur. "Car quiconque observe toute la loi mais pèche contre un seul commandement devient coupable de tous" (Jacq. 2:10).
A suivre...
Toute la Bible est traversée par le mot "loi", la Thora du peuple hébreu. Sa première mention remonte à Abraham : "En effet, Abraham a écouté ma voix, il a observé mon ordre, mes commandements, mes prescriptions et mes lois rappelait Jéhovah à Isaac (Gen. 26:5). Le contexte fait ressortir que c'est parce qu'Abraham a obéi fidèlement à toutes ces ordonnances qu'il a été en bénédiction à son fils. Pareillement, quand les parents s'attachent à donner au Seigneur la place qui Lui revient dans le foyer, ils attirent sur eux et sur leurs enfants sa faveur, et celle-ci les suivra, s'ils veillent à la conserver.
La loi est un vaste sujet que nous ne prétendons pas épuiser, tant il y aurait à écrire. Nous nous limiterons essentiellement au nouveau testament et nous dégagerons trois grands chapitres, ainsi répartis : la loi du péché, la loi du péché vers la loi de Dieu et la loi de Dieu.
La loi du péché : Titre étrange, en vérité, la loi n'étant-elle pas plutôt contre le péché qu'en sa faveur, comme semblerait le laisser entendre ces quatre mots ? C'est ce que nous tenterons de résoudre, en étudiant ce sujet avec la Parole de Dieu. Romains 7, dans lequel loi et péché se côtoient, est une excellente base de réflexion, en vue de la réponse à cette question.
Analyse : Trois divisions apparaissent, avec la loi comme point commun. v.1-6 : Ceux qui ont été dégagés de la loi (v. 6) et qui appartiennent "à un autre, à Celui qui est ressuscité des morts" (v. 4) ; ceux qui ont la loi, qui la connaissent (v. 1) et qui, malgré tout, poursuivent leur vie de péché (v. 7-13); ceux qui se débattent entre la loi et leur chair (v. 14-24). Cette précision était nécessaire pour une bonne compréhension des titres simplifiés.
Les rachetés (v. 1-6) : Retirons quelques leçons utiles de ces six versets.
En se référant à la belle image du couple, Paul s'efforce de montrer à ses lecteurs qu'en recevant le salut dans leur coeur, ils sont affranchis de la loi mosaïque (v. 1-4), ce sur quoi nous reviendrons plus en détail dans un autre article.
Cette expérience étant conclue, il nous faut porter des fruits pour Dieu (v. 4), alors qu'autrefois, "nous portions des fruits pour la mort" (v. 5), des fruits dont nous rougissons aujourd'hui (Rom. 6:21). Deux sortes de fruits interdépendants nous concernent. Examinons ceux qui doivent être produits en nous et qu'il nous faut récolter pour notre nourriture spirituelle, et le bon parfum qu'ils dégageront donnera envie aux autres, "le fruit de l'Esprit" (Gal. 5:22) en est un avec ses neuf vertus. Ajoutons y celui de la sainteté (Rom. 6:22) et d'autres encore, et cela, en toute saison (Ez. 47:12). La deuxième espèce, ce sont ceux qui sont rendus visibles par nos oeuvres et qui nous accompagnent dans notre marche et dans notre croissance (Col. 1:10).
"... nous servons dans un esprit nouveau" (Rom. 7:6). Paul fait la distinction entre deux sortes de service : celui de la lettre qui n'est pas sans rappeler celui des Hébreux, mentionné dans Rom. 10:2 : "ils ont du zèle pour Dieu mais sans intelligence", et ils n'ont pas satisfait le plan du Seigneur, et celui de l'Esprit qui ne procède pas de nous-mêmes mais que nous recevons à notre conversion et qui nous rend capables d'être zélés en tant que travailleurs pour notre Maître.
Les pécheurs (v. 7-13) : Comme nous l'avons noté (v. 1), ces gens ne sont pas ignorants de la loi mais qu'en ont-ils fait ? C'est ce que nous allons considérer.
Avant de poursuivre, posons-nous cette question : et nous qui possédons la Bible, comment la considérons-nous? Nous pouvons nous appliquer à la lire, voire à la méditer, pour bien la connaître mais si nous ne la mettons pas en pratique, jusque dans ses moindres détails, nous sommes des pécheurs vis-à-vis d'elle et, surtout, de son Auteur. "Car quiconque observe toute la loi mais pèche contre un seul commandement devient coupable de tous" (Jacq. 2:10).
A suivre...