Romains 9 (suite n°13) - Je médite ta Parole
La foi dans les oeuvres (Héb. 11:17-19 ; Jacq. 2:20-23).
Dans le premier cas, Abraham était enseigné par son divin Professeur, son rôle se bornant à assimiler ce qu'il avait appris; dans le second, c'est la foi authentique selon Hébreux 11:1, qu'il est appelé à démontrer, en offrant son fils en holocauste (Gen. 22:2), alors qu'Isaac lui est promis pour assurer la descendance (Gen. 17:19,21). Il semblerait donc qu'il y ait une flagrante contradiction entre ces deux ordonnances divines mais, soulignons-le, Abraham ne pose aucune question, il obéit car, au-delà des promesses, "il comptait que Dieu est puissant, même pour faire ressusciter d'entre les morts" (Héb. 11:19). Et il l'affirme : "alors il dit à ses jeunes serviteurs : vous, restez ici avec l'âne, le jeune homme et moi, nous irons là-haut pour adorer, puis nous reviendrons auprès de vous" (Gen. 22:5).
Nous ne développerons pas l'épisode sensiblement semblable à celui d'Abraham et vécu par Paul, lorsque nous mettons en parallèle les trois textes s'y rapportant : Act. 20:22-23 ; 21:4,10-14, et relevons la position adoptée par l'apôtre "pour le nom du Seigneur Jésus" (v. 13). Quand nous avons dans le coeur la conviction, donnée par Jéhovah, que nous sommes dans sa volonté et que, néanmoins, des obstacles se dressent sur notre route, paraissant accréditer de bons conseils qui nous suggèrent d'y renoncer, poursuivons coûte que coûte le chemin qu'Il nous a tracé et abandonnons-nous entre ses mains. Son obéissance : elle est mentionnée une première fois dans Gen. 12:1-4 avec cette précision : "Abram partit, comme l'Eternel le lui avait dit" (v. 4) et une seconde fois dans Héb. 11:8 : "C'est par la foi qu'Abraham obéit à l'appel de Dieu...". La leçon qu'il nous laisse ici est celle d'une obéissance basée sur l'avenir : "Car il attendait la cité qui a de solides fondations, celle dont Dieu est l'architecte et le Constructeur" (v. 10).
Tout en ne négligeant pas ce bel exemple enrichissant et en nous en inspirant, nous avons cependant davantage en Christ : "C'est Lui qui, dans les jours de sa chair, ... a appris, bien qu'il fût Fils, l'obéissance par ce qu'Il a souffert", et aussitôt après : "Il est devenu pour tous ceux qui Lui obéisse l'Auteur d'un salut éternel" (Héb. 5:7-9). Ce n'est donc plus dans le futur, tout a été accompli pour nous qui sommes appelés à l'obéissance de la foi (Rom. 1:5-6). Et nous devons croître en elle, en particulier dans nos pensées : "et nous amenons toute pensée captive à l'obéissance de Christ", avec ce but à atteindre : "lorsque votre obéissance sera complète" (2 Cor. 10:5-6). Elle nous conduira à penser comme Jésus, et il en résultera une douce intimité que nous partagerons avec Lui, comme Lui avec son Père.
Son intercession (Gen. 18:22-32) : Abraham implore l'Eternel en faveur des Sodomites. Or, "les gens de Sodome étaient fort mauvais et pécheurs envers l'Eternel" (Gen. 13:13), et pourtant, il les aime et, pour eux, "Abraham se tint encore en présence de l'Eternel. Abraham s'approcha...", et Dieu était prêt à exaucer sa prière mais il n'y eut même pas dix justes.
Si nous avons dans le coeur l'amour que possède le Christ pour le monde (Jean 3:16), nous tomberons sur nos genoux et nous crierons à Lui pour eux, quels qu'ils soient et quoi qu'ils aient fait.
Remarquons encore qu'Abraham n'habitait pas dans Sodome, il aurait donc pu s'estimer totalement étranger au châtiment imminent qui allait fondre sur cette population coupable et s'en désintéresser mais non, bien au contraire, il a compris qu'il devait intervenir, et c'est ce qu'il a fait.
S'il est vrai que, depuis notre conversion, nous vivons, comme les Thessaloniciens en leur temps, dans l'attente assurée du prochain retour du Messie (1 Thess. 1:9-1O), n'oublions pas cependant que, tout autour de nous, des âmes perdues qui ont droit au même salut que nous, aspirent à ce que nous leur annoncions le beau message de l'évangile. Sentons-nous concernés et agissons, et gardons-nous de tenir le raisonnement blâmable d'Ezéchias (2 Rois 20:14-19).
Nous ne développerons pas l'épisode sensiblement semblable à celui d'Abraham et vécu par Paul, lorsque nous mettons en parallèle les trois textes s'y rapportant : Act. 20:22-23 ; 21:4,10-14, et relevons la position adoptée par l'apôtre "pour le nom du Seigneur Jésus" (v. 13). Quand nous avons dans le coeur la conviction, donnée par Jéhovah, que nous sommes dans sa volonté et que, néanmoins, des obstacles se dressent sur notre route, paraissant accréditer de bons conseils qui nous suggèrent d'y renoncer, poursuivons coûte que coûte le chemin qu'Il nous a tracé et abandonnons-nous entre ses mains. Son obéissance : elle est mentionnée une première fois dans Gen. 12:1-4 avec cette précision : "Abram partit, comme l'Eternel le lui avait dit" (v. 4) et une seconde fois dans Héb. 11:8 : "C'est par la foi qu'Abraham obéit à l'appel de Dieu...". La leçon qu'il nous laisse ici est celle d'une obéissance basée sur l'avenir : "Car il attendait la cité qui a de solides fondations, celle dont Dieu est l'architecte et le Constructeur" (v. 10).
Tout en ne négligeant pas ce bel exemple enrichissant et en nous en inspirant, nous avons cependant davantage en Christ : "C'est Lui qui, dans les jours de sa chair, ... a appris, bien qu'il fût Fils, l'obéissance par ce qu'Il a souffert", et aussitôt après : "Il est devenu pour tous ceux qui Lui obéisse l'Auteur d'un salut éternel" (Héb. 5:7-9). Ce n'est donc plus dans le futur, tout a été accompli pour nous qui sommes appelés à l'obéissance de la foi (Rom. 1:5-6). Et nous devons croître en elle, en particulier dans nos pensées : "et nous amenons toute pensée captive à l'obéissance de Christ", avec ce but à atteindre : "lorsque votre obéissance sera complète" (2 Cor. 10:5-6). Elle nous conduira à penser comme Jésus, et il en résultera une douce intimité que nous partagerons avec Lui, comme Lui avec son Père.
Son intercession (Gen. 18:22-32) : Abraham implore l'Eternel en faveur des Sodomites. Or, "les gens de Sodome étaient fort mauvais et pécheurs envers l'Eternel" (Gen. 13:13), et pourtant, il les aime et, pour eux, "Abraham se tint encore en présence de l'Eternel. Abraham s'approcha...", et Dieu était prêt à exaucer sa prière mais il n'y eut même pas dix justes.
Si nous avons dans le coeur l'amour que possède le Christ pour le monde (Jean 3:16), nous tomberons sur nos genoux et nous crierons à Lui pour eux, quels qu'ils soient et quoi qu'ils aient fait.
Remarquons encore qu'Abraham n'habitait pas dans Sodome, il aurait donc pu s'estimer totalement étranger au châtiment imminent qui allait fondre sur cette population coupable et s'en désintéresser mais non, bien au contraire, il a compris qu'il devait intervenir, et c'est ce qu'il a fait.
S'il est vrai que, depuis notre conversion, nous vivons, comme les Thessaloniciens en leur temps, dans l'attente assurée du prochain retour du Messie (1 Thess. 1:9-1O), n'oublions pas cependant que, tout autour de nous, des âmes perdues qui ont droit au même salut que nous, aspirent à ce que nous leur annoncions le beau message de l'évangile. Sentons-nous concernés et agissons, et gardons-nous de tenir le raisonnement blâmable d'Ezéchias (2 Rois 20:14-19).