Romains 9 (suite n° 42) - Je médite ta Parole
II - La compassion : Dieu se définit ainsi : "L'Eternel, l'Eternel, Dieu compatissant en qui fait grâce" (Ex. 34:6), et ses promesses en sont imprégnées ; quatre passages nous le révèlent.
Ex. 2:24 : "Dieu entendit leurs soupirs. Dieu se souvint de son alliance". Pour un peuple en détresse, il y a le Tout-Puissant pour prendre leur cause en main et agir en conséquence.
Il en est exactement de même pour nous. Quelle que soit notre situation, même la plus tragique, il y a une promesse pour nous et un Souverain qui veille et qui nous rassure. "Aucune tentation ne vous est survenue qui n'ait été humaine, et Dieu qui est fidèle, ne permettra pas que vous soyez tentés au-delà de vos forces ; mais avec la tentation, Il préparera aussi le moyen d'en sortir, afin que vous puissiez la supporter" (1 Cor. 10:13). Remarquons la proposition : "Il préparera aussi le moyen d'en sortir". Notre Père n'est pas un simple observateur de notre épreuve. Il y travaille, même si nous n'en ressentons pas les effets immédiatement. Le Christ ne s'est-il pas écrié : "Mon Père agit jusqu'à présent, Moi aussi, j'agis" (Jean 5:17). Ne craignons rien, il est impossible qu'Il reste insensible à nos tourments.
Ex. 6:2-8 : Dans Ex. 2:24, le Seigneur a porté un regard de tendresse sur les Hébreux, esclaves des Egyptiens ; ici, Il les avertit qu'Il va intervenir contre leurs oppresseurs et les libérer de l'Egypte. Mais i1 n'est pas inutile d'examiner les divers points de son court discours. Il remonte à la naissance de la nation, en faisant référence aux patriarches. "Je suis apparu à Abraham, à Isaac et à Jacob comme le Dieu TOUT-PUISSANT" (v. 3), et Il poursuit "J'ai aussi établi mon alliance avec eux, pour leur donner le pays ce Canaan" (v. 4). Après ce rappel historique, Il aborde concrètement le sujet : "Moi, J'ai entendu le soupir des Israélites que les Egyptiens asservissent et Je me suis souvenu de mon alliance" (v. 5), et, au v. 6, Il leur prédit la délivrance et le châtiment des adversaires, lequel débute dès le ch. 7. Pour les rassurer pleinement, Il leur laisse de charmantes promesses : "Je vous prendrai pour que vous soyez mon peuple, Je serai votre Dieu", et, pour qu'ils n'oub1ient pas leur Bienfaiteur, Il enchaîne "et vous reconnaitrez que c'est Moi, 1'Eternel, votre Dieu, qui vous affranchis des travaux pénibles dont vous chargent les Egyptiens" (v. 7). Et Il va encore plus loin dans son serment : Je vous ferai entrer dans le pays que J'ai juré de donner à Abraham, à Isaac et à Jacob. Je vous le donnerai en possession, Moi, l'Eternel" (v. 8). Nous pouvons affirmer que 1'ombre de ces trois hommes, Abraham, Isaac et Jacob, repose sur ce plaidoyer, tant leur service fidèle est toujours d'actualité, des siècles plus tard.
A partir des deux passages étudiés ci-dessus, soit Ex. 2:24 et Ex. 6:2-8, nous avons retiré et nous pouvons encore retirer des enseignements utiles pour chacun de nous... Les patriarches ont répondu à Celui qui les appelait (cf. Héb. ll:8) et ont accompli fidèlement la tâche qui leur était dévolue, comme nous 1'avons constaté, et ils ont été une source de bénédictions (Gen. 12:2). En cela, ils sont des exemples pour nous, et nous sommes pareillement invités à suivre leurs traces et à laisser un souvenir de foi semblable à celui d'Abel : "et c'est par elle (la foi) qu'il parle encore, quoique mort" (Héb. ll:4). Mais Jésus, en donnant sa vie, est allé jusqu'au bout dans les choses qu'Il a souffertes (Héb. 4:7-10), et combien nous bénéficions des conséquences bénies, dues à son sacrifice.
2 Rois 13:23 : Dans sa juste colère, le Très-Haut a été obligé de punir les Israélites, en les livrant entre les mains de Hazaël (v. 3). Mais ce saint courroux n'a nullement entaché son immense compassion "car sa colère dure un instant mais sa faveur toute la vie" (Ps. 30:6a). I1 a été attentif à leur douleur et, à cause de son alliance avec les patriarches, Il leur est venu en aide, les expressions du v. 23 démontrent le caractère plein de grâce de leur Sauveur.
Si nous avons désobéi, acceptons sans rechigner le châtiment de notre Seigneur, même si cela fait mal. C'est pour notre bien qu'Il doit en arriver là mais restons convaincus que ce n'est pas son but premier, avant tout, ce qu'Il veut, c'est nous faire grâce, parce qu'il y a une alliance réciproque entre Lui et nous, comme nous l'avons indiqué plus haut. Si donc nous nous sommes engagés sur quelque chemin pervers, revenons vite à Lui dans la repentance, Il lui tarde de nous manifester son amour.
Soyons cependant très vigilants, concernant la bonté de notre tendre Père, n'en abusons pas par un comportement léger "car notre Dieu est aussi un feu dévorant" (Héb. 12:29). Le sinistre épisode du veau de fonte attirait sur ces Hébreux la juste condamnation à mort de la part de l'Eternel (Ex. 32:9-10), mais grâce à l'intercession de Moïse, "l'Eternel regretta le malheur dont Il avait déclaré qu'Il frapperait son peuple (v. 14). Toutefois, ceux qui avaient découragé leurs compatriotes périrent (Nomb. 32:8-11). Deux évènements distincts, il est vrai, mais ce sont les mêmes Juifs. Parmi ceux qui avaient été graciés une première fois, certains ont récidivé dans le mal et ils l'ont payé très cher. Et pourtant, c'était la terre donnée à Abraham, à Isaac et à Jacob.
Ex. 33:1-3 : Pour une bonne compréhension de 1'ensemble, il faut remonter jusqu'à 32:30. Conscient du péché énorme du peuple, Moïse monte à la rencontre de Jéhovah, pour implorer son pardon, comme il l'avait fait en 32:11-13, et il avait obtenu gain de cause (v. 14). Cette fois, le Tout-Puissant lui répond, en accordant la vie à la nation mais en lui refusant sa Présence (33:3). Moïse insistera donc de façon pressante et Dieu lui cèdera (33:15-17). Cependant, cette "victoire" de Moïse était prévisible pendant le déroulement de cet échange verbal animé car ce que nous lisons de la bouche même du Seigneur (v.1) est suffisant pour affirmer qu'il ne pouvait en être autrement.
Bénéficier de la compassion de notre Bienfaiteur nous réjouit et nous console, quand nous l'expérimentons. Si nous sommes ses enfants, cette vertu nous habitera, et Il compte sur nous, pour que nous la lui manifestions, par exemple en priant pour ceux qui sont tombés spirituellement. Notre modèle parfait, c'est Christ. Pendant son pèlerinage terrestre, nombreuses sont les fois où "Il fut ému de compassion" (Matt. 9:36) et entendons encore son cri sur la croix : "Père, pardonne-leur car ils ne savent ce qu'i1s font" (Luc 23:34). Inspirons-nous de ses sentiments, que nos entrailles soient émues de compassion à l'égard de nos semblables, même s'ils sont contre nous, et supplions de tout notre cœur Celui qui se plait à bénir.
Ex. 2:24 : "Dieu entendit leurs soupirs. Dieu se souvint de son alliance". Pour un peuple en détresse, il y a le Tout-Puissant pour prendre leur cause en main et agir en conséquence.
Il en est exactement de même pour nous. Quelle que soit notre situation, même la plus tragique, il y a une promesse pour nous et un Souverain qui veille et qui nous rassure. "Aucune tentation ne vous est survenue qui n'ait été humaine, et Dieu qui est fidèle, ne permettra pas que vous soyez tentés au-delà de vos forces ; mais avec la tentation, Il préparera aussi le moyen d'en sortir, afin que vous puissiez la supporter" (1 Cor. 10:13). Remarquons la proposition : "Il préparera aussi le moyen d'en sortir". Notre Père n'est pas un simple observateur de notre épreuve. Il y travaille, même si nous n'en ressentons pas les effets immédiatement. Le Christ ne s'est-il pas écrié : "Mon Père agit jusqu'à présent, Moi aussi, j'agis" (Jean 5:17). Ne craignons rien, il est impossible qu'Il reste insensible à nos tourments.
Ex. 6:2-8 : Dans Ex. 2:24, le Seigneur a porté un regard de tendresse sur les Hébreux, esclaves des Egyptiens ; ici, Il les avertit qu'Il va intervenir contre leurs oppresseurs et les libérer de l'Egypte. Mais i1 n'est pas inutile d'examiner les divers points de son court discours. Il remonte à la naissance de la nation, en faisant référence aux patriarches. "Je suis apparu à Abraham, à Isaac et à Jacob comme le Dieu TOUT-PUISSANT" (v. 3), et Il poursuit "J'ai aussi établi mon alliance avec eux, pour leur donner le pays ce Canaan" (v. 4). Après ce rappel historique, Il aborde concrètement le sujet : "Moi, J'ai entendu le soupir des Israélites que les Egyptiens asservissent et Je me suis souvenu de mon alliance" (v. 5), et, au v. 6, Il leur prédit la délivrance et le châtiment des adversaires, lequel débute dès le ch. 7. Pour les rassurer pleinement, Il leur laisse de charmantes promesses : "Je vous prendrai pour que vous soyez mon peuple, Je serai votre Dieu", et, pour qu'ils n'oub1ient pas leur Bienfaiteur, Il enchaîne "et vous reconnaitrez que c'est Moi, 1'Eternel, votre Dieu, qui vous affranchis des travaux pénibles dont vous chargent les Egyptiens" (v. 7). Et Il va encore plus loin dans son serment : Je vous ferai entrer dans le pays que J'ai juré de donner à Abraham, à Isaac et à Jacob. Je vous le donnerai en possession, Moi, l'Eternel" (v. 8). Nous pouvons affirmer que 1'ombre de ces trois hommes, Abraham, Isaac et Jacob, repose sur ce plaidoyer, tant leur service fidèle est toujours d'actualité, des siècles plus tard.
A partir des deux passages étudiés ci-dessus, soit Ex. 2:24 et Ex. 6:2-8, nous avons retiré et nous pouvons encore retirer des enseignements utiles pour chacun de nous... Les patriarches ont répondu à Celui qui les appelait (cf. Héb. ll:8) et ont accompli fidèlement la tâche qui leur était dévolue, comme nous 1'avons constaté, et ils ont été une source de bénédictions (Gen. 12:2). En cela, ils sont des exemples pour nous, et nous sommes pareillement invités à suivre leurs traces et à laisser un souvenir de foi semblable à celui d'Abel : "et c'est par elle (la foi) qu'il parle encore, quoique mort" (Héb. ll:4). Mais Jésus, en donnant sa vie, est allé jusqu'au bout dans les choses qu'Il a souffertes (Héb. 4:7-10), et combien nous bénéficions des conséquences bénies, dues à son sacrifice.
2 Rois 13:23 : Dans sa juste colère, le Très-Haut a été obligé de punir les Israélites, en les livrant entre les mains de Hazaël (v. 3). Mais ce saint courroux n'a nullement entaché son immense compassion "car sa colère dure un instant mais sa faveur toute la vie" (Ps. 30:6a). I1 a été attentif à leur douleur et, à cause de son alliance avec les patriarches, Il leur est venu en aide, les expressions du v. 23 démontrent le caractère plein de grâce de leur Sauveur.
Si nous avons désobéi, acceptons sans rechigner le châtiment de notre Seigneur, même si cela fait mal. C'est pour notre bien qu'Il doit en arriver là mais restons convaincus que ce n'est pas son but premier, avant tout, ce qu'Il veut, c'est nous faire grâce, parce qu'il y a une alliance réciproque entre Lui et nous, comme nous l'avons indiqué plus haut. Si donc nous nous sommes engagés sur quelque chemin pervers, revenons vite à Lui dans la repentance, Il lui tarde de nous manifester son amour.
Soyons cependant très vigilants, concernant la bonté de notre tendre Père, n'en abusons pas par un comportement léger "car notre Dieu est aussi un feu dévorant" (Héb. 12:29). Le sinistre épisode du veau de fonte attirait sur ces Hébreux la juste condamnation à mort de la part de l'Eternel (Ex. 32:9-10), mais grâce à l'intercession de Moïse, "l'Eternel regretta le malheur dont Il avait déclaré qu'Il frapperait son peuple (v. 14). Toutefois, ceux qui avaient découragé leurs compatriotes périrent (Nomb. 32:8-11). Deux évènements distincts, il est vrai, mais ce sont les mêmes Juifs. Parmi ceux qui avaient été graciés une première fois, certains ont récidivé dans le mal et ils l'ont payé très cher. Et pourtant, c'était la terre donnée à Abraham, à Isaac et à Jacob.
Ex. 33:1-3 : Pour une bonne compréhension de 1'ensemble, il faut remonter jusqu'à 32:30. Conscient du péché énorme du peuple, Moïse monte à la rencontre de Jéhovah, pour implorer son pardon, comme il l'avait fait en 32:11-13, et il avait obtenu gain de cause (v. 14). Cette fois, le Tout-Puissant lui répond, en accordant la vie à la nation mais en lui refusant sa Présence (33:3). Moïse insistera donc de façon pressante et Dieu lui cèdera (33:15-17). Cependant, cette "victoire" de Moïse était prévisible pendant le déroulement de cet échange verbal animé car ce que nous lisons de la bouche même du Seigneur (v.1) est suffisant pour affirmer qu'il ne pouvait en être autrement.
Bénéficier de la compassion de notre Bienfaiteur nous réjouit et nous console, quand nous l'expérimentons. Si nous sommes ses enfants, cette vertu nous habitera, et Il compte sur nous, pour que nous la lui manifestions, par exemple en priant pour ceux qui sont tombés spirituellement. Notre modèle parfait, c'est Christ. Pendant son pèlerinage terrestre, nombreuses sont les fois où "Il fut ému de compassion" (Matt. 9:36) et entendons encore son cri sur la croix : "Père, pardonne-leur car ils ne savent ce qu'i1s font" (Luc 23:34). Inspirons-nous de ses sentiments, que nos entrailles soient émues de compassion à l'égard de nos semblables, même s'ils sont contre nous, et supplions de tout notre cœur Celui qui se plait à bénir.