Romains 9 (suite n° 41) - Je médite ta Parole
Les Promesses : ""... à qui appartiennent... et les promesses... (Rom. 9:4).
Il y aurait plus de trente mille promesses dans la Bible ! Notre Père est très généreux avec ses enfants et aussi avec ceux et celles qui s'approchent sincèrement de Lui. Pour demeurer dans le cadre de cette étude, nous n'étudierons pas chacune d'elles mais nous nous concentrerons sur celles qui concernent essentiellement les Israélites et nous-mêmes, en ce qu'elles nous apportent.
Dans le prochain chapitre, nous traiterons des patriarches mais, pour la clarté de notre exposé, il nous faut déjà mentionner trois d'entre eux, soit Abraham, Isaac et Jacob car ils ont été les pionniers dans la révélation de Dieu à son peuple. L'Eternel déclara ouvertement à chacun d’eux qu'Il leur accordait le pays : Abraham (Gen. l2:7a), Isaac (Gen. 26:3), Jacob (Gen. 35:l2). Dans ces trois cas, la descendance qui constituera la nation est précisée (Gen. 113:15 ; 26:4 ; 35:12). Les premiers récipiendaires de ce don n'en profiteront pas (Act. 7:5 ; Héb. ll:9) mais ils furent nécessaires pour le transmettre aux générations suivantes.
N'y aurait-il pas ici sujet à réflexion pour nous? Tout ce sur quoi nous venons de nous entretenir avait un caractère temporel, même si c'est de longue durée, mais pour les nôtres et nous-mêmes, n'avons-nous pas à amasser "des biens meilleurs et qui durent toujours" (Héb. 10:34). Sur ce point, Paul nous livre une belle illustration, se mettant 1ui-même en cause, dans 2 Cor. l2:14-l5. Nous l'avons écrit, ses promesses sont abondantes et à notre disposition, si nous les saisissons, sur la base de l'obéissance (ce n'est que lorsqu'Abraham fut parti sur l'ordre de Jéhovah qu'il eut la confirmation de la terre annoncée : Gen. 12:1-4 et 7a).
"C'est dans la foi qu'ils ont tous morts, sans avoir obtenu les choses promises (Héb. ll:l3a). Ils ont parcouru le sol (Gen. l3:l7), ils avaient la certitude d'en être les propriétaires mais ils n'en ont pas joui pleinement.
Sommes-nous prêts à travailler pour les autres, tout en n'étant pas sûrs de bénéficier du fruit de notre œuvre Acceptons-nous d'être ces semeurs qui ne profiteront pas du salaire de leur tâche et qui en laisseront le succès aux moissonneurs? Mais qu'enseigne l'Ecriture "... afin que celui qui sème et celui qui moissonne se réjouissent ensemble" (Jean 4:35-38).
Les patriarches sont morts mais cela ne change nullement la promesse qui reste acquise et toujours efficace. Ce que le Seigneur déclare, I1 l'accomplit immanquablement, même si cela tarde, ou si c'est nous qui, par notre incrédulité, en retardons l'échéance.
Précisons que le mot "promesse"", dans 1'original, s'assimile au terme "parole". Quant au verbe "faire serment" que nous retrouverons souvent dans les divers passages que nous traiterons, il vaut la peine d'en retenir la signification selon l'hébreu : "faire un serment", dans l'ancien testament, c'était donner une parole sacrée inviolable, témoignant que celui qui fait le serment accomplira fidèlement toute oeuvre promise, quelle qu'elle soit, ou qu'il s'abstiendra fidèlement de tout fait mauvais. Telle est la nature des voeux du Très-Haut pour les siens, et gardons une foi entière dans leur caractère indéfectible, indépendamment des circonstances que nous traversons.
Entrons à présent dans le vif du sujet et laissons-nous enseigner par ce que nous propose l'Auteur de ces promesses.
I : Le souvenir : Le Tout-Puissant se souvient de ses promesses! Il ne se contente pas de les prononcer, Il se les rappelle constamment et les applique au moment opportun. Arrêtons-nous sur plusieurs cas.
Ex. 2:24 ; 6:5 : Voici un exemple frappant de ce qui vient d'être mentionné. La promesse du pays, faite aux patriarches il y a plusieurs siècles, est toujours d'actualité. Face à son peuple maltraité en Egypte, "Dieu, nous rapporte le texte, entendit leurs soupirs. Dieu se souvint de son alliance avec Abraham, Isaac et Jacob".
C'est à la fois pour nous un réconfort et une exhortation à la patience. Quand le temps passe et que rien ne semble bouger, nous pourrions penser que la promesse est caduque mais il n'en est rien, même si notre adversaire nous le susurre à l'orei1le. Notre Berger "ne peut se renier Lui-Même" (2 Tim. 2:13) et Il veille sur nous, avant même que nous le remarquions.
Lev. 26:42 : Il y a bien plus qu'un simple rappel du passé dans le souvenir qu'exprime l'Eternel, quant à son alliance avec les patriarches ; à travers lui, Il songe au péché du peuple et à tout ce qu'il subit de sa faute. Cependant, son alliance demeure (v. 43-44), l'alliance initiale (v.45) qu'Il a en mémoire pour la nation et qu'Il est toujours prêt à manifester en leur faveur.
Si, comme notre Père, nous nous rappelions constamment l'alliance qu'Il a conclue avec nous, non plus à partir de nos illustres devanciers mais grâce au sacrifice de Jésus sur la croix et par lequel nous avons obtenu le salut, nous ferions tout pour Lui rester fidèles. Mais si quelque chute nous en a écartés, notre Roi, auquel le mal que nous Lui avons fait, Lui cause du chagrin, est malgré tout prêt à nous recevoir, si nous revenons sincèrement à Lui.
Ps. 105:8 : Le psalmiste répète une grande vérité : "Il (l'Eternel, notre Dieu) se souvient toujours de son alliance, de sa Parole pour mille générations", ce qui doit nous stimuler en tout temps. Nous retrouvons ce même verset dans 1 Chron. 16:15 avec, toutefois, cette nuance : ici, ce n'est plus "Il se souvient" mais "souvenez-vous", autrement dit, que ce soit pour les Israélites ou pour nous, tous doivent Lui rendre avec un coeur généreux ses riches bienfaits à notre égard et, surtout, rester fermement attachés à sa Parole.
Deut. 6:12 : "... garde-toi d'oublier l'Eternel qui t'a fait sortir du pays d'Egypte..." Tout le contexte qui s'étend du v.10 au v.19 est riche en enseignements. Sur le point d'entrer dans une terre florissante, le peuple risquait fort d'oublier Celui auquel ils étaient tant redevables, d'où la nécessite de leur inculquer quelques judicieux conseils : crainte de l'Eternel et culte de reconnaissance (v.l3), ne pas se rallier aux coutumes idolâtres des autres nations, afin de ne pas irriter Jéhovah et d'être rejeté par Lui (v. 14-15), ne pas Le tenter (v. 16). Pour ne pas succomber dans ces dérives, ils sont invités à observer les commandements (v. l7) et à faire ce qui est droit et "ce qui est bien aux yeux de l'Eternel", pour être heureux et entrer "en possession du bon pays que l'Eternel a juré à tes pères" (v. 18), et, évidemment, à ne souffrir aucune cohabitation avec les ennemis (v. 19).
Ce sont autant de directives que nous connaissons bien mais qu'il est toujours utile de repasser dans notre coeur, pour les mettre en pratique chaque jour car 1a vie facile avec toutes ses séductions a tôt fait de nous inciter à nous détourner de Celui qui doit être tout pour nous. La Bible met en opposition deux versets très éloquents : ou bien, imiter Eve dans sa fascination coupable (Gen. 3:6) et périr " ... car le jour où tu en mangeras, tu mourras" (2:17), ou bien, prendre 1 Jean 2:15-17 comme ligne de conduite et s'en trouver bien pour l'éternité.
Il y aurait plus de trente mille promesses dans la Bible ! Notre Père est très généreux avec ses enfants et aussi avec ceux et celles qui s'approchent sincèrement de Lui. Pour demeurer dans le cadre de cette étude, nous n'étudierons pas chacune d'elles mais nous nous concentrerons sur celles qui concernent essentiellement les Israélites et nous-mêmes, en ce qu'elles nous apportent.
Dans le prochain chapitre, nous traiterons des patriarches mais, pour la clarté de notre exposé, il nous faut déjà mentionner trois d'entre eux, soit Abraham, Isaac et Jacob car ils ont été les pionniers dans la révélation de Dieu à son peuple. L'Eternel déclara ouvertement à chacun d’eux qu'Il leur accordait le pays : Abraham (Gen. l2:7a), Isaac (Gen. 26:3), Jacob (Gen. 35:l2). Dans ces trois cas, la descendance qui constituera la nation est précisée (Gen. 113:15 ; 26:4 ; 35:12). Les premiers récipiendaires de ce don n'en profiteront pas (Act. 7:5 ; Héb. ll:9) mais ils furent nécessaires pour le transmettre aux générations suivantes.
N'y aurait-il pas ici sujet à réflexion pour nous? Tout ce sur quoi nous venons de nous entretenir avait un caractère temporel, même si c'est de longue durée, mais pour les nôtres et nous-mêmes, n'avons-nous pas à amasser "des biens meilleurs et qui durent toujours" (Héb. 10:34). Sur ce point, Paul nous livre une belle illustration, se mettant 1ui-même en cause, dans 2 Cor. l2:14-l5. Nous l'avons écrit, ses promesses sont abondantes et à notre disposition, si nous les saisissons, sur la base de l'obéissance (ce n'est que lorsqu'Abraham fut parti sur l'ordre de Jéhovah qu'il eut la confirmation de la terre annoncée : Gen. 12:1-4 et 7a).
"C'est dans la foi qu'ils ont tous morts, sans avoir obtenu les choses promises (Héb. ll:l3a). Ils ont parcouru le sol (Gen. l3:l7), ils avaient la certitude d'en être les propriétaires mais ils n'en ont pas joui pleinement.
Sommes-nous prêts à travailler pour les autres, tout en n'étant pas sûrs de bénéficier du fruit de notre œuvre Acceptons-nous d'être ces semeurs qui ne profiteront pas du salaire de leur tâche et qui en laisseront le succès aux moissonneurs? Mais qu'enseigne l'Ecriture "... afin que celui qui sème et celui qui moissonne se réjouissent ensemble" (Jean 4:35-38).
Les patriarches sont morts mais cela ne change nullement la promesse qui reste acquise et toujours efficace. Ce que le Seigneur déclare, I1 l'accomplit immanquablement, même si cela tarde, ou si c'est nous qui, par notre incrédulité, en retardons l'échéance.
Précisons que le mot "promesse"", dans 1'original, s'assimile au terme "parole". Quant au verbe "faire serment" que nous retrouverons souvent dans les divers passages que nous traiterons, il vaut la peine d'en retenir la signification selon l'hébreu : "faire un serment", dans l'ancien testament, c'était donner une parole sacrée inviolable, témoignant que celui qui fait le serment accomplira fidèlement toute oeuvre promise, quelle qu'elle soit, ou qu'il s'abstiendra fidèlement de tout fait mauvais. Telle est la nature des voeux du Très-Haut pour les siens, et gardons une foi entière dans leur caractère indéfectible, indépendamment des circonstances que nous traversons.
Entrons à présent dans le vif du sujet et laissons-nous enseigner par ce que nous propose l'Auteur de ces promesses.
I : Le souvenir : Le Tout-Puissant se souvient de ses promesses! Il ne se contente pas de les prononcer, Il se les rappelle constamment et les applique au moment opportun. Arrêtons-nous sur plusieurs cas.
Ex. 2:24 ; 6:5 : Voici un exemple frappant de ce qui vient d'être mentionné. La promesse du pays, faite aux patriarches il y a plusieurs siècles, est toujours d'actualité. Face à son peuple maltraité en Egypte, "Dieu, nous rapporte le texte, entendit leurs soupirs. Dieu se souvint de son alliance avec Abraham, Isaac et Jacob".
C'est à la fois pour nous un réconfort et une exhortation à la patience. Quand le temps passe et que rien ne semble bouger, nous pourrions penser que la promesse est caduque mais il n'en est rien, même si notre adversaire nous le susurre à l'orei1le. Notre Berger "ne peut se renier Lui-Même" (2 Tim. 2:13) et Il veille sur nous, avant même que nous le remarquions.
Lev. 26:42 : Il y a bien plus qu'un simple rappel du passé dans le souvenir qu'exprime l'Eternel, quant à son alliance avec les patriarches ; à travers lui, Il songe au péché du peuple et à tout ce qu'il subit de sa faute. Cependant, son alliance demeure (v. 43-44), l'alliance initiale (v.45) qu'Il a en mémoire pour la nation et qu'Il est toujours prêt à manifester en leur faveur.
Si, comme notre Père, nous nous rappelions constamment l'alliance qu'Il a conclue avec nous, non plus à partir de nos illustres devanciers mais grâce au sacrifice de Jésus sur la croix et par lequel nous avons obtenu le salut, nous ferions tout pour Lui rester fidèles. Mais si quelque chute nous en a écartés, notre Roi, auquel le mal que nous Lui avons fait, Lui cause du chagrin, est malgré tout prêt à nous recevoir, si nous revenons sincèrement à Lui.
Ps. 105:8 : Le psalmiste répète une grande vérité : "Il (l'Eternel, notre Dieu) se souvient toujours de son alliance, de sa Parole pour mille générations", ce qui doit nous stimuler en tout temps. Nous retrouvons ce même verset dans 1 Chron. 16:15 avec, toutefois, cette nuance : ici, ce n'est plus "Il se souvient" mais "souvenez-vous", autrement dit, que ce soit pour les Israélites ou pour nous, tous doivent Lui rendre avec un coeur généreux ses riches bienfaits à notre égard et, surtout, rester fermement attachés à sa Parole.
Deut. 6:12 : "... garde-toi d'oublier l'Eternel qui t'a fait sortir du pays d'Egypte..." Tout le contexte qui s'étend du v.10 au v.19 est riche en enseignements. Sur le point d'entrer dans une terre florissante, le peuple risquait fort d'oublier Celui auquel ils étaient tant redevables, d'où la nécessite de leur inculquer quelques judicieux conseils : crainte de l'Eternel et culte de reconnaissance (v.l3), ne pas se rallier aux coutumes idolâtres des autres nations, afin de ne pas irriter Jéhovah et d'être rejeté par Lui (v. 14-15), ne pas Le tenter (v. 16). Pour ne pas succomber dans ces dérives, ils sont invités à observer les commandements (v. l7) et à faire ce qui est droit et "ce qui est bien aux yeux de l'Eternel", pour être heureux et entrer "en possession du bon pays que l'Eternel a juré à tes pères" (v. 18), et, évidemment, à ne souffrir aucune cohabitation avec les ennemis (v. 19).
Ce sont autant de directives que nous connaissons bien mais qu'il est toujours utile de repasser dans notre coeur, pour les mettre en pratique chaque jour car 1a vie facile avec toutes ses séductions a tôt fait de nous inciter à nous détourner de Celui qui doit être tout pour nous. La Bible met en opposition deux versets très éloquents : ou bien, imiter Eve dans sa fascination coupable (Gen. 3:6) et périr " ... car le jour où tu en mangeras, tu mourras" (2:17), ou bien, prendre 1 Jean 2:15-17 comme ligne de conduite et s'en trouver bien pour l'éternité.