Romains 9 (suite 39 & 40) - Je médite ta Parole
II : La nouvelle alliance et nous
Après tout ce qui a été dit sur le sujet, seules quelques remarques complémentaires y mettront un point final.
1. Sacrifices et offrandes ont suffisamment retenu notre attention, pour que nous prenions en considération Rom. 12:1 qui nous exhorte "à offrir nos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de notre part un culte raisonnable".
Mettre notre corps à son service et Lui consacrer toute notre personne, ce n'est qu'un juste retour, quand nous considérons que Lui, Jésus, s'est donné tout entier pour nous sauver. Concrétisons donc nos légitimes ambitions pour sa gloire, dans le domaine de la sanctification, "… sacrifice… saint", de la vie, dans l'action et le zèle, "un sacrifice vivant" et "un sacrifice… agréable à Dieu".
Concernant ce dernier point, rappelons nous que les sacrifices et les offrandes, présentés dans les premiers chapitres du Lévitique, étaient conçus de façon à dégager une bonne odeur pour l'Eternel, y compris le sacrifice pour le péché, et le coupable était pardonné (Lév. 4:31). Et notre justification est aussi la conséquence de "Christ qui nous a aimés et qui s'est livré Lui-Même à Dieu pour nous comme une offrande et un sacrifice de bonne odeur" (Ep. 5:2). Et nous sommes également appelés à l'être pour Dieu par Christ (2 Cor. 2:15). Et dans la mesure où nous le sommes pour nos semblables, nous le sommes pour le Seigneur et Il agrée ce que nous faisons.
Voilà le modèle de culte que notre Père attend de chacun de nous, lors de nos réunions dans sa Maison.
2. Dans ce même ordre d'idée, référons-nous à l'apôtre Paul qui, au nom de ses compagnons et du sien, écrira : "Car les circoncis, c'est nous qui rendons à Dieu notre culte par l'Esprit de Dieu, qui nous glorifions en Jésus-Christ et qui ne mettons point notre confiance en la chair" (Phili. 3:3). Tout un programme dans notre relation avec notre Bien-Aimé. Sans nous soustraire aux rassemblements de la communauté où le Tout-Puissant nous donne rendez-vous, ayons aussi notre culte personnel avec Lui, Il veut nous instruire, partager sa communion avec nous et nous faire jouir de sa Présence.
3. Le service dans le jeûne et la prière, tous les cœurs étant unis pour un même but, plaît au Très-Haut et Il se révèle (Act. 13:1-3). Le Saint-Esprit choisit ceux à qui Il a réservé une tâche particulière, et les autres sont à leur poste et répondent présent à l'appel. Quelle belle assemblée ! N'avons-nous pas envie d'en faire partie, d'être un des éléments constructifs pour le bien de tous ?
4. Notons encore des cultes ou services empruntés à des hommes de la Bible, pour notre gouverne.
a) Paul se distingue dans deux circonstances :
a') Dans Rom. 15:16, c'est l'apôtre des païens : "… m'acquittant du divin service de l'évangile de Dieu, afin que les païens lui soit une offrande agréable, étant sanctifiés par l'Esprit-Saint". C'est également notre travail pour le Seigneur, auprès de ceux qui nous entourent, afin qu'eux aussi soient une bonne odeur qui, par leur conversion, réjouira le cœur de leur Créateur.
b') Dans Phili. 2:17, Paul s'adresse aux chrétiens et leur explique qu'il est prêt, s'il le faut, à servir "de libation pour le sacrifice et pour le service de votre foi". Cette libation était répandue sur les sacrifices présentés par les Israélites (Nom. 15:7). Ici, Paul se l'applique et fait comprendre à ceux à qui est destinée cette épître, qu'il est prêt à subir le martyre pour eux, s'il le faut. Nous avons ici un exemple sublime de son service dans l'amour pour les Philippiens, lequel va jusqu'au sacrifice. Et il n'y a chez lui aucune contrainte ou obligation forcées, puisqu'il ajoute : "je m'en réjouis et je me réjouis avec vous tous". Et il ne veut pas davantage que ses correspondants en éprouvent de la tristesse mais, au contraire, il les entraîne dans son concert de joie : "Vous aussi, réjouissez-vous de même et réjouissez-vous avez moi" (Phil. 2:18).
Sommes-nous prêts à aller aussi loin dans le service pour nos frères et nos sœurs qui, de la part de notre Père céleste, sont le sujet de la même bonté infinie que celle dont nous profitons nous-mêmes ? Les ministères sont différents mais une semblable passion du service les uns envers les autres, sans aucune faille, doit nous animer tous et nous propulser toujours plus en avant.
b) Epaphrodite est un autre modèle parmi ses hommes honorables (Phili. 2:29-30). Il a mis en application le service en commun : "… afin de suppléer à votre absence dans le service que vous me rendiez". Combien il est merveilleux pour des enfants de Dieu, chacun dans sa spécialité, d'avoir une semblable vision spirituelle au sein de l'Eglise et de s'aider les uns les autres !
Il nous laisse encore l'image de celui qui ne s'est pas ménagé pour l'œuvre du Seigneur. "Car c'est pour l'œuvre de Christ qu'il a été près de la mort (v. 30) mais Dieu a eu pitié de lui" (v.27). Il ne nous est pas demandé d'aller au-delà de nos forces, puisque nous sommes avertis que, même dans l'épreuve, "… Dieu qui est fidèle ne permettra pas que vous soyez tentés au-delà de vos forces" (1 Cor.10:13). Déployons donc toute notre énergie à son service car chaque fois que nous le faisons à notre frère ou à notre sœur, c'est à Lui que nous le faisons (Matt. 25:40).
5. Nous finirons avec deux textes qui ont trait aux services rendus à propos de biens matériels.
a) 2 Cor. 9:12 : "Car le diaconat de ce service (litt.), non seulement pourvoit aux besoins des saints mais il est encore une source abondante de nombreuses actions de grâces envers Dieu". La grande leçon qui se dégage de ce verset et de ceux qui le précèdent, aussi bien pour les personnes concernées dans ce récit que pour chacun de nous, c'est celle de la foi. Commençons par faire des sacrifices (v. 7) et Dieu se chargera de nous réapprovisionner (v. 8-11), et de quelle manière ! Le crescendo du v.10 est éloquent : "… vous fournira et vous multipliera la semence et Il augmentera les fruits de votre justice" (cf. Mal. 3:10). Mais il va de soi que tout chrétien qui aime sincèrement ses frères et ses sœurs agit de façon désintéressée et non pour être enrichi.
b) Rom. 15:27 : "Elles l'ont bien voulu et elles le leur devaient ; car si les païens ont eu part à leur avantages spirituels, ils doivent aussi les assister (litt. les servir) dans les choses temporelles". Il est question ici de la distribution consentie par la Macédoine et l'Achaïe en faveur des pauvres parmi les saints de Jérusalem (v.26). Belle leçon d'égalité ! Au paragraphe ci-dessus, nous avons mis l'accent sur "donner et recevoir", alors qu'ici, c'est "recevoir et donner", et tout cela, dans une parfaite harmonie.
Soulignons encore le judicieux équilibre qui se dégage de notre texte. Ces nouveaux convertis qui se sont rassasiés de mets spirituels sont aussi invités à se rendre serviteurs de leurs frères et sœurs pour les choses temporelles. S'il est tout à fait recommandable de grandir dans la connaissance biblique, qu'elle ne fasse pas pour autant de nous des prétentieux du savoir mais bien plutôt d'humbles âmes au service de leur Maître pour leurs semblables, dans les œuvres les plus modestes. "Servez-les avec empressement, comme servant le Seigneur et non des hommes" (Ep. 6:7).
Après tout ce qui a été dit sur le sujet, seules quelques remarques complémentaires y mettront un point final.
1. Sacrifices et offrandes ont suffisamment retenu notre attention, pour que nous prenions en considération Rom. 12:1 qui nous exhorte "à offrir nos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de notre part un culte raisonnable".
Mettre notre corps à son service et Lui consacrer toute notre personne, ce n'est qu'un juste retour, quand nous considérons que Lui, Jésus, s'est donné tout entier pour nous sauver. Concrétisons donc nos légitimes ambitions pour sa gloire, dans le domaine de la sanctification, "… sacrifice… saint", de la vie, dans l'action et le zèle, "un sacrifice vivant" et "un sacrifice… agréable à Dieu".
Concernant ce dernier point, rappelons nous que les sacrifices et les offrandes, présentés dans les premiers chapitres du Lévitique, étaient conçus de façon à dégager une bonne odeur pour l'Eternel, y compris le sacrifice pour le péché, et le coupable était pardonné (Lév. 4:31). Et notre justification est aussi la conséquence de "Christ qui nous a aimés et qui s'est livré Lui-Même à Dieu pour nous comme une offrande et un sacrifice de bonne odeur" (Ep. 5:2). Et nous sommes également appelés à l'être pour Dieu par Christ (2 Cor. 2:15). Et dans la mesure où nous le sommes pour nos semblables, nous le sommes pour le Seigneur et Il agrée ce que nous faisons.
Voilà le modèle de culte que notre Père attend de chacun de nous, lors de nos réunions dans sa Maison.
2. Dans ce même ordre d'idée, référons-nous à l'apôtre Paul qui, au nom de ses compagnons et du sien, écrira : "Car les circoncis, c'est nous qui rendons à Dieu notre culte par l'Esprit de Dieu, qui nous glorifions en Jésus-Christ et qui ne mettons point notre confiance en la chair" (Phili. 3:3). Tout un programme dans notre relation avec notre Bien-Aimé. Sans nous soustraire aux rassemblements de la communauté où le Tout-Puissant nous donne rendez-vous, ayons aussi notre culte personnel avec Lui, Il veut nous instruire, partager sa communion avec nous et nous faire jouir de sa Présence.
3. Le service dans le jeûne et la prière, tous les cœurs étant unis pour un même but, plaît au Très-Haut et Il se révèle (Act. 13:1-3). Le Saint-Esprit choisit ceux à qui Il a réservé une tâche particulière, et les autres sont à leur poste et répondent présent à l'appel. Quelle belle assemblée ! N'avons-nous pas envie d'en faire partie, d'être un des éléments constructifs pour le bien de tous ?
4. Notons encore des cultes ou services empruntés à des hommes de la Bible, pour notre gouverne.
a) Paul se distingue dans deux circonstances :
a') Dans Rom. 15:16, c'est l'apôtre des païens : "… m'acquittant du divin service de l'évangile de Dieu, afin que les païens lui soit une offrande agréable, étant sanctifiés par l'Esprit-Saint". C'est également notre travail pour le Seigneur, auprès de ceux qui nous entourent, afin qu'eux aussi soient une bonne odeur qui, par leur conversion, réjouira le cœur de leur Créateur.
b') Dans Phili. 2:17, Paul s'adresse aux chrétiens et leur explique qu'il est prêt, s'il le faut, à servir "de libation pour le sacrifice et pour le service de votre foi". Cette libation était répandue sur les sacrifices présentés par les Israélites (Nom. 15:7). Ici, Paul se l'applique et fait comprendre à ceux à qui est destinée cette épître, qu'il est prêt à subir le martyre pour eux, s'il le faut. Nous avons ici un exemple sublime de son service dans l'amour pour les Philippiens, lequel va jusqu'au sacrifice. Et il n'y a chez lui aucune contrainte ou obligation forcées, puisqu'il ajoute : "je m'en réjouis et je me réjouis avec vous tous". Et il ne veut pas davantage que ses correspondants en éprouvent de la tristesse mais, au contraire, il les entraîne dans son concert de joie : "Vous aussi, réjouissez-vous de même et réjouissez-vous avez moi" (Phil. 2:18).
Sommes-nous prêts à aller aussi loin dans le service pour nos frères et nos sœurs qui, de la part de notre Père céleste, sont le sujet de la même bonté infinie que celle dont nous profitons nous-mêmes ? Les ministères sont différents mais une semblable passion du service les uns envers les autres, sans aucune faille, doit nous animer tous et nous propulser toujours plus en avant.
b) Epaphrodite est un autre modèle parmi ses hommes honorables (Phili. 2:29-30). Il a mis en application le service en commun : "… afin de suppléer à votre absence dans le service que vous me rendiez". Combien il est merveilleux pour des enfants de Dieu, chacun dans sa spécialité, d'avoir une semblable vision spirituelle au sein de l'Eglise et de s'aider les uns les autres !
Il nous laisse encore l'image de celui qui ne s'est pas ménagé pour l'œuvre du Seigneur. "Car c'est pour l'œuvre de Christ qu'il a été près de la mort (v. 30) mais Dieu a eu pitié de lui" (v.27). Il ne nous est pas demandé d'aller au-delà de nos forces, puisque nous sommes avertis que, même dans l'épreuve, "… Dieu qui est fidèle ne permettra pas que vous soyez tentés au-delà de vos forces" (1 Cor.10:13). Déployons donc toute notre énergie à son service car chaque fois que nous le faisons à notre frère ou à notre sœur, c'est à Lui que nous le faisons (Matt. 25:40).
5. Nous finirons avec deux textes qui ont trait aux services rendus à propos de biens matériels.
a) 2 Cor. 9:12 : "Car le diaconat de ce service (litt.), non seulement pourvoit aux besoins des saints mais il est encore une source abondante de nombreuses actions de grâces envers Dieu". La grande leçon qui se dégage de ce verset et de ceux qui le précèdent, aussi bien pour les personnes concernées dans ce récit que pour chacun de nous, c'est celle de la foi. Commençons par faire des sacrifices (v. 7) et Dieu se chargera de nous réapprovisionner (v. 8-11), et de quelle manière ! Le crescendo du v.10 est éloquent : "… vous fournira et vous multipliera la semence et Il augmentera les fruits de votre justice" (cf. Mal. 3:10). Mais il va de soi que tout chrétien qui aime sincèrement ses frères et ses sœurs agit de façon désintéressée et non pour être enrichi.
b) Rom. 15:27 : "Elles l'ont bien voulu et elles le leur devaient ; car si les païens ont eu part à leur avantages spirituels, ils doivent aussi les assister (litt. les servir) dans les choses temporelles". Il est question ici de la distribution consentie par la Macédoine et l'Achaïe en faveur des pauvres parmi les saints de Jérusalem (v.26). Belle leçon d'égalité ! Au paragraphe ci-dessus, nous avons mis l'accent sur "donner et recevoir", alors qu'ici, c'est "recevoir et donner", et tout cela, dans une parfaite harmonie.
Soulignons encore le judicieux équilibre qui se dégage de notre texte. Ces nouveaux convertis qui se sont rassasiés de mets spirituels sont aussi invités à se rendre serviteurs de leurs frères et sœurs pour les choses temporelles. S'il est tout à fait recommandable de grandir dans la connaissance biblique, qu'elle ne fasse pas pour autant de nous des prétentieux du savoir mais bien plutôt d'humbles âmes au service de leur Maître pour leurs semblables, dans les œuvres les plus modestes. "Servez-les avec empressement, comme servant le Seigneur et non des hommes" (Ep. 6:7).