Romains 9 (suite 37 & 38) - Je médite ta Parole
3. Les sacrificateurs : ce paragraphe reprend et complète ce qui a déjà été écrit au sujet de ces personnages.
a) Les sacrificateurs de l'ancienne alliance étaient autant obligés d'offrir des sacrifices et le sang des animaux pour leurs péchés que pour ceux du peuple (Héb. 9:7) et "le souvenir des péchés est rappelé chaque année par ces sacrifices" (10 : 3). Mais le Messie, nous l'avons relaté, a donné son sang (9:12) avec toutes les bénédictions glorieuses qui en découlent pour nous. Le souvenir de nos péchés a été définitivement effacé par notre Bien-Aimé qui les a cloués à la croix (Col. 2:14), et Il nous invite à vivre dans sa communion, afin que son pardon soit toujours efficace en nous.
b) le souverain sacrificateur entrait chaque année dans le lieu très saint avec du sang étranger (Héb. 9:25) mais Christ "a paru une seule fois pour abolir le péché par son sacrifice" (v.26). Il s'est offert une seule fois pour porter les péchés de plusieurs (litt. nombreux) et Il apparaîtra sans péché une seconde fois à ceux qui L'attendent pour leur salut"" (v.28). Il a porté nos péchés, ce qui signifie qu'Il nous en a délivrés, si nous les Lui avons confessés dans une sincère repentance, et alors nous attend ce dernier épisode du salut qui nous introduira dans le ciel même en sa compagnie (v.24).
c) les sacrificateurs de l'ancienne alliance étaient "en grand nombre, parce que la mort les empêchait d'être permanents" (7:23). De plus, "la loi établit souverains sacrificateurs des hommes sujets à la faiblesse" (v. 28a). "Mais Lui, parce qu'Il demeure éternellement, possède un sacerdoce qui n'est pas transmissible" (v.24). Dans le v.23, cité ci-dessus, rien n'est dit concernant les conséquences bénies des fonctions des sacrificateurs pour le peuple mais que de sujets de reconnaissance nous avons en Jésus qui "peut sauver parfaitement ceux qui s'approchent de Dieu par Lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur" (v.25). Il est l'exemple parfait en tout (v.26, 28b), pour chacun de nous.
4. Sacrifices et offrandes : Nous avons déjà évoqué ces termes, en traitant d'autres points, dans lesquels ils se trouvent inclus. Les quelques lignes suivantes ne seront donc que des rappels ou des adjonctions.
a) Héb.8:3 : "Tout souverain sacrificateur est établi pour présenter des offrandes et des sacrifices, d'où il est nécessaire que Celui-ci (Le Christ) ait aussi quelque chose à présenter". Nous avons vu ce qu'Il a offert, sa propre vie. Nous ne reviendrons pas sur ce thème, déjà étudié, si ce n'est pour redire que c'est la raison première du culte pour chaque chrétien : apporter sans souci de recevoir ou d'espérer recevoir. Il a tant fait pour nous et Il continue de faire tant ! Ce sont nos actions de grâce, notre amour inconditionnel et tout ce que nous pouvons encore Lui témoigner qu'Il est en droit de recevoir de nous (Héb. 12:28), ne Le décevons donc pas. Les Israélites présentaient "des offrandes et des sacrifices qui ne peuvent rendre parfait sous le rapport de la conscience celui qui rend ce culte" (9:9) mais le Sauveur, en s'offrant Lui-Même, comme nous l'avons déjà noté, "purifiera-t-Il votre conscience des œuvres mortes, afin que vous serviez le Dieu vivant" (v.14).
b) Héb. 9:10 : "et qui, avec les aliments, les boissons et les diverses ablutions, étaient des ordonnances charnelles imposées seulement jusqu'à une époque de réformation". Les sacrificateurs qui recevaient les offrandes et les sacrifices et les Israélites qui les apportaient étaient tous obligés de se soumettre à cette prescription de la loi sur le péché (Lév. 4-5:13) car tous avaient besoin que leurs fautes soient couvertes. Mais, pour nous, il en est tout autrement. Ce que pas même le souverain sacrificateur ne pouvait faire, le Messie l'a accompli. En mourant sur la croix par amour pour nous, Il a subi le châtiment qui nous condamnait, et c'est ce que rapporte avec précision Es. 53:4-5. C'est donc librement que nous acceptons ou refusons (hélas !) son pardon. Mais pour ceux qui ont fait cette merveilleuse expérience, ils ont compris qu'ils Lui sont redevables d'une reconnaissance éternelle. Ce ne sera donc pas par contrainte mais avec joie qu'ils Le serviront (Ps. 100:2), et leurs offrandes seront en conséquence "car Dieu aime celui qui donne avec joie" (2Cor. 9:7b).
c) Héb. 10:1,11 : "En effet, la loi qui possède une ombre des biens à venir et non l'exacte représentation des choses, ne peut jamais, par les mêmes sacrifices qu'on offre perpétuellement chaque année, amener les assistants à la perfection" (v. 1). Et encore, "Et tandis que tout sacrificateur fait chaque jour le service et offre souvent les mêmes sacrifices qui ne peuvent jamais ôter les péchés" (v. 11), le Seigneur soit béni, ce qu'il était impossible d'obtenir sous la loi, soit le pardon de nos transgressions, le Sauveur nous l'a acquis en prenant notre place sur la croix. Si nous en avons bien compris toute la portée et réalisé tout ce que cela nous acquiert, nous ne pourrons pas Lui rendre un culte par habitude, en sombrant dans la routine. Celui qui Lui est agréable nous est rapporté dans Rom. 12:1, et nous y reviendrons. Ajoutons simplement que chacune de nos rencontres avec Lui, dans sa Présence, en notre particulier ou dans l'assemblée, doit être où devrait être de notre part autant d'élans d'allégresse et un plaisir toujours renouvelé de participer à son œuvre.
a) Les sacrificateurs de l'ancienne alliance étaient autant obligés d'offrir des sacrifices et le sang des animaux pour leurs péchés que pour ceux du peuple (Héb. 9:7) et "le souvenir des péchés est rappelé chaque année par ces sacrifices" (10 : 3). Mais le Messie, nous l'avons relaté, a donné son sang (9:12) avec toutes les bénédictions glorieuses qui en découlent pour nous. Le souvenir de nos péchés a été définitivement effacé par notre Bien-Aimé qui les a cloués à la croix (Col. 2:14), et Il nous invite à vivre dans sa communion, afin que son pardon soit toujours efficace en nous.
b) le souverain sacrificateur entrait chaque année dans le lieu très saint avec du sang étranger (Héb. 9:25) mais Christ "a paru une seule fois pour abolir le péché par son sacrifice" (v.26). Il s'est offert une seule fois pour porter les péchés de plusieurs (litt. nombreux) et Il apparaîtra sans péché une seconde fois à ceux qui L'attendent pour leur salut"" (v.28). Il a porté nos péchés, ce qui signifie qu'Il nous en a délivrés, si nous les Lui avons confessés dans une sincère repentance, et alors nous attend ce dernier épisode du salut qui nous introduira dans le ciel même en sa compagnie (v.24).
c) les sacrificateurs de l'ancienne alliance étaient "en grand nombre, parce que la mort les empêchait d'être permanents" (7:23). De plus, "la loi établit souverains sacrificateurs des hommes sujets à la faiblesse" (v. 28a). "Mais Lui, parce qu'Il demeure éternellement, possède un sacerdoce qui n'est pas transmissible" (v.24). Dans le v.23, cité ci-dessus, rien n'est dit concernant les conséquences bénies des fonctions des sacrificateurs pour le peuple mais que de sujets de reconnaissance nous avons en Jésus qui "peut sauver parfaitement ceux qui s'approchent de Dieu par Lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur" (v.25). Il est l'exemple parfait en tout (v.26, 28b), pour chacun de nous.
4. Sacrifices et offrandes : Nous avons déjà évoqué ces termes, en traitant d'autres points, dans lesquels ils se trouvent inclus. Les quelques lignes suivantes ne seront donc que des rappels ou des adjonctions.
a) Héb.8:3 : "Tout souverain sacrificateur est établi pour présenter des offrandes et des sacrifices, d'où il est nécessaire que Celui-ci (Le Christ) ait aussi quelque chose à présenter". Nous avons vu ce qu'Il a offert, sa propre vie. Nous ne reviendrons pas sur ce thème, déjà étudié, si ce n'est pour redire que c'est la raison première du culte pour chaque chrétien : apporter sans souci de recevoir ou d'espérer recevoir. Il a tant fait pour nous et Il continue de faire tant ! Ce sont nos actions de grâce, notre amour inconditionnel et tout ce que nous pouvons encore Lui témoigner qu'Il est en droit de recevoir de nous (Héb. 12:28), ne Le décevons donc pas. Les Israélites présentaient "des offrandes et des sacrifices qui ne peuvent rendre parfait sous le rapport de la conscience celui qui rend ce culte" (9:9) mais le Sauveur, en s'offrant Lui-Même, comme nous l'avons déjà noté, "purifiera-t-Il votre conscience des œuvres mortes, afin que vous serviez le Dieu vivant" (v.14).
b) Héb. 9:10 : "et qui, avec les aliments, les boissons et les diverses ablutions, étaient des ordonnances charnelles imposées seulement jusqu'à une époque de réformation". Les sacrificateurs qui recevaient les offrandes et les sacrifices et les Israélites qui les apportaient étaient tous obligés de se soumettre à cette prescription de la loi sur le péché (Lév. 4-5:13) car tous avaient besoin que leurs fautes soient couvertes. Mais, pour nous, il en est tout autrement. Ce que pas même le souverain sacrificateur ne pouvait faire, le Messie l'a accompli. En mourant sur la croix par amour pour nous, Il a subi le châtiment qui nous condamnait, et c'est ce que rapporte avec précision Es. 53:4-5. C'est donc librement que nous acceptons ou refusons (hélas !) son pardon. Mais pour ceux qui ont fait cette merveilleuse expérience, ils ont compris qu'ils Lui sont redevables d'une reconnaissance éternelle. Ce ne sera donc pas par contrainte mais avec joie qu'ils Le serviront (Ps. 100:2), et leurs offrandes seront en conséquence "car Dieu aime celui qui donne avec joie" (2Cor. 9:7b).
c) Héb. 10:1,11 : "En effet, la loi qui possède une ombre des biens à venir et non l'exacte représentation des choses, ne peut jamais, par les mêmes sacrifices qu'on offre perpétuellement chaque année, amener les assistants à la perfection" (v. 1). Et encore, "Et tandis que tout sacrificateur fait chaque jour le service et offre souvent les mêmes sacrifices qui ne peuvent jamais ôter les péchés" (v. 11), le Seigneur soit béni, ce qu'il était impossible d'obtenir sous la loi, soit le pardon de nos transgressions, le Sauveur nous l'a acquis en prenant notre place sur la croix. Si nous en avons bien compris toute la portée et réalisé tout ce que cela nous acquiert, nous ne pourrons pas Lui rendre un culte par habitude, en sombrant dans la routine. Celui qui Lui est agréable nous est rapporté dans Rom. 12:1, et nous y reviendrons. Ajoutons simplement que chacune de nos rencontres avec Lui, dans sa Présence, en notre particulier ou dans l'assemblée, doit être où devrait être de notre part autant d'élans d'allégresse et un plaisir toujours renouvelé de participer à son œuvre.