Pas le temps ? - Editorial
Le temps, c’est de l’argent, c’est ce qu’on dit souvent, et, c’est révélateur de notre mentalité gauloise. Quelle réduction!
Certes, perdre son temps, ça peut être aussi de l’argent : le paresseux s’enrichit rarement. Il se peut aussi qu'en gagnant du temps, on gagne de l’argent. Le problème, avec l’argent gagné, comme avec le temps gagné, c’est : qu’est-ce qu’on va en faire ?
Et puis, il y a les riches qui ont gagné beaucoup d’argent, mais qui n’ont plus le temps ! Je me demande si ce ne se sont pas eux les plus pauvres, finalement.
Je pense que le temps, c’est bien plus que de l’argent, c’est de la vie. « Tuer le temps », c’est tuer la vie, « manquer de temps » c’est manquer de vie… Dans les deux cas (qui peuvent exister chez la même personne !), cela dénote un grave malaise.
En fait, ce qu’on appelle le stress est la conséquence d’une forme d’incrédulité devant la vie- ou devant celui qui donne la vie.
Le temps et la vie nous sont donnés généreusement, chaque jour. Qu’en faisons-nous ? Comment gérons-nous ce capital ? Un jour nous rendrons compte pour cela. Il y a des personnes qui affirment qu’elles n’ont pas le temps de dire merci pour le temps, pour la vie qu’elles reçoivent jour après jour, année après année. Est-ce normal ?
Et toi, internaute, toi qui viens de prendre le temps de lire cet édito, je te dis : à bientôt, si tu as le temps de pianoter sur notre site!
Certes, perdre son temps, ça peut être aussi de l’argent : le paresseux s’enrichit rarement. Il se peut aussi qu'en gagnant du temps, on gagne de l’argent. Le problème, avec l’argent gagné, comme avec le temps gagné, c’est : qu’est-ce qu’on va en faire ?
Et puis, il y a les riches qui ont gagné beaucoup d’argent, mais qui n’ont plus le temps ! Je me demande si ce ne se sont pas eux les plus pauvres, finalement.
Je pense que le temps, c’est bien plus que de l’argent, c’est de la vie. « Tuer le temps », c’est tuer la vie, « manquer de temps » c’est manquer de vie… Dans les deux cas (qui peuvent exister chez la même personne !), cela dénote un grave malaise.
En fait, ce qu’on appelle le stress est la conséquence d’une forme d’incrédulité devant la vie- ou devant celui qui donne la vie.
Le temps et la vie nous sont donnés généreusement, chaque jour. Qu’en faisons-nous ? Comment gérons-nous ce capital ? Un jour nous rendrons compte pour cela. Il y a des personnes qui affirment qu’elles n’ont pas le temps de dire merci pour le temps, pour la vie qu’elles reçoivent jour après jour, année après année. Est-ce normal ?
Et toi, internaute, toi qui viens de prendre le temps de lire cet édito, je te dis : à bientôt, si tu as le temps de pianoter sur notre site!