Nos bons vieux cantiques - Anecdote
Mlle HUMBERT a écrit le célèbre cantique: Quel repos céleste. Sa version se rapproche autant que cela se peut, de l’original de Horace SPAFFORD. C’est un chant de tranquille confiance, celui du croyant dans l’affliction, qui sait trouver sa consolation.
STAFFORD était avocat à Chicago. Lors de l’incendie qui détruisit cette ville, en 1871, il perdit tout ce qu’il possédait. Il se remit au travail pour rétablir sa situation, tandis que sa femme et ses enfants allaient vivre chez des parents en Europe, jusqu’à ce que les circonstances permissent leur retour.
Mme SPAFFORD et les quatre enfants s’étaient embarqués sur le paquebot « Ville du Havre ». Le navire entra en collision, avec un voilier et sombra en plein océan. Dans la panique générale, Mme SPAFFORD avait gardé tout son calme et elle s’était mise à genoux, suppliant Dieu soit de les sauver, soit de leur accorder à tous, une mort paisible.
En un quart d’heure, le vaisseau avait coulé ; mère et enfants avaient été précipités dans le gouffre. Elle fut recueillie évanouie dans un canot mais les enfants avaient disparu. Au débarquement, à Cardiff, la malheureuse femme télégraphiait à son mari : « sauvée,seule »
Il fallait vraiment la confiance de Job pour accepter avec soumission cette nouvelle épreuve. SPAFFORD en reçut la grâce et c’est dans cette affliction qui lui fut donné de composer le chant qui a apporté la consolation à tant d’affligés :
Quel repos céleste, Jésus, d’être à Toi,
A Toi, pour la mort et la vie,
Dans les jours mauvais de chanter avec foi
Tout est bien ! Ma paix est infinie.
Quel repos ! Quel repos !
STAFFORD était avocat à Chicago. Lors de l’incendie qui détruisit cette ville, en 1871, il perdit tout ce qu’il possédait. Il se remit au travail pour rétablir sa situation, tandis que sa femme et ses enfants allaient vivre chez des parents en Europe, jusqu’à ce que les circonstances permissent leur retour.
Mme SPAFFORD et les quatre enfants s’étaient embarqués sur le paquebot « Ville du Havre ». Le navire entra en collision, avec un voilier et sombra en plein océan. Dans la panique générale, Mme SPAFFORD avait gardé tout son calme et elle s’était mise à genoux, suppliant Dieu soit de les sauver, soit de leur accorder à tous, une mort paisible.
En un quart d’heure, le vaisseau avait coulé ; mère et enfants avaient été précipités dans le gouffre. Elle fut recueillie évanouie dans un canot mais les enfants avaient disparu. Au débarquement, à Cardiff, la malheureuse femme télégraphiait à son mari : « sauvée,seule »
Il fallait vraiment la confiance de Job pour accepter avec soumission cette nouvelle épreuve. SPAFFORD en reçut la grâce et c’est dans cette affliction qui lui fut donné de composer le chant qui a apporté la consolation à tant d’affligés :
Quel repos céleste, Jésus, d’être à Toi,
A Toi, pour la mort et la vie,
Dans les jours mauvais de chanter avec foi
Tout est bien ! Ma paix est infinie.
Quel repos ! Quel repos !