L'Evangile de l'équilibre - Editorial
La Parole de Dieu, dans son intégralité, fait preuve de mesure, de modération, de sagesse et d'équilibre. Jésus n'est pas une homme timide ou même fanatique. Cependant aujourd'hui, plusieurs personnes utilisent La Bible ou le Nom de Dieu pour justifier des actes extrêmistes ou défendre des thèses intolérantes et sectaires.
Les versets 8 et 9 de Matthieu 18 nous invitent à la réflexion:
« Si ta main ou ton pied sont pour toi une occasion de chute, coupe-les et jette-les loin de toi ; mieux vaut pour toi entrer dans la vie manchot ou boiteux, que d'avoir deux pieds ou deux mains et d'être jeté dans le feu éternel. Et si ton oeil est pour toi une occasion de chute, arrache-le et jette le loin de toi ; mieux vaut pour toi entrer dans la vie borgne, que d'avoir deux yeux et d'être jeté dans le géhenne de feu. »
Pouvons-nous prendre ces versets au premier degré ? Certes non !
Le monde abonde en exemples tragiques d'hommes et de femmes qui se livrent corps et âme afin de réaliser un idéal religieux déséquilibré et mortel.
Un jour en Inde le Sadou Sundar Singh s'est entretenu avec un « fervent » dans la ville de Hardwar où se trouvait un autel sacré Hindou.Cet homme avait consacré son bras et sa main droite en les faisant mourir. Il avait gardé son bras levé au dessus de sa tête depuis longtemps ainsi celui-ci fut gelé, comme paralysé. Le Sadou lui fit comprendre qu'il ne s'agissait pas de punir sa main ou son bras mais de changer son coeur.
Voici l'entretien :
« Mon cher ami, dit le Sadou chrétien, pourquoi avez-vous tué votre bras droit, vous privant vous-même et privant l'humanité de l'usage si nécessaire d'un membre ? »
« Sadou Jée répliqua le fervent, si vous connaissiez les vols, même les meurtres que cette main a commis, vous me féliciteriez de ce que j'ai eu la force de la consacrer à mes dieux et de la garder sur l'autel de la consécration jusqu'à ce qu'il perde tout pouvoir de faire du mal aux autres et de me faire pécher. »
« Sundar Singh répondit : Je comprend votre point de vue, mais laissez-moi vous montrer une voie bien meilleure. Ma main droite a pris la Parole de Dieu, l'a réduite en morceaux, a brûlé ces morceaux publiquement pour affirmer ma haine. Cette main a lutté contre Jésus-Christ mon vrai Dieu, mon Roi. Elle a défié le Tout-Puissant et brisé Ses Lois. Alors comme vous, j'en suis arrivé à voir combien ma main était mauvaise. Je vins à mon Sauveur, contre lequel j'avais péché et combattu, et j'ai tourné ma main vers Lui. Je la lui ai consacrée, faisant le voeu qu'à partir de ce moment elle lui appartiendrait. Il a pris ma main, mais il ne lui a pas enlevé son pouvoir. Il ne l'a pas gelée, ne l'a pas rendue inutilisable. Il m'a rempli du désir de me servir de cette main à la glorification de sa grâce et à l'aide et au service de mes voisins. Alors Il a rempli mon coeur d'un amour brûlant pour lui et pour mes frères en Inde. Il a rempli ma main de force, si bien que par elle je peux exprimer cet amour à son Service, et auprès de son peuple.
N'est-ce pas là préférable à priver ma main de toute vie, de toute force ? «
L'Hindou fervent entendant cela, entra dans une violente colère. Dans un language vigoureux il ordonna à Sundar Singh de s'éloigner de sa vue, plutôt que d'admettre qu'il était dans l'erreur.
Cet exemple nous montre combien il est important d'être équilibré avec les choses divines. L'évangile respecte un équilibre parfait et salutaire ; nous en avons un exemple en Romains 6 v. 19 : « Je parle à la manière des hommes, à cause de la faiblesse de votre chair. De même donc que vous avez livré vos membres comme esclaves à l'impureté et à l'iniquité, pour aboutir à l'iniquité, ainsi maintenant livrer vos membres comme esclaves à la justice, pour aboutir à la sancitfication et pour fin la vie éternelle. »
Recevoir l'évangile dans tout son équilibre c'est s'assurer le Salut éternel non seulement pour nous mais aussi pour tout ceux qui accepteront la parole de notre témoignage.
Les versets 8 et 9 de Matthieu 18 nous invitent à la réflexion:
« Si ta main ou ton pied sont pour toi une occasion de chute, coupe-les et jette-les loin de toi ; mieux vaut pour toi entrer dans la vie manchot ou boiteux, que d'avoir deux pieds ou deux mains et d'être jeté dans le feu éternel. Et si ton oeil est pour toi une occasion de chute, arrache-le et jette le loin de toi ; mieux vaut pour toi entrer dans la vie borgne, que d'avoir deux yeux et d'être jeté dans le géhenne de feu. »
Pouvons-nous prendre ces versets au premier degré ? Certes non !
Le monde abonde en exemples tragiques d'hommes et de femmes qui se livrent corps et âme afin de réaliser un idéal religieux déséquilibré et mortel.
Un jour en Inde le Sadou Sundar Singh s'est entretenu avec un « fervent » dans la ville de Hardwar où se trouvait un autel sacré Hindou.Cet homme avait consacré son bras et sa main droite en les faisant mourir. Il avait gardé son bras levé au dessus de sa tête depuis longtemps ainsi celui-ci fut gelé, comme paralysé. Le Sadou lui fit comprendre qu'il ne s'agissait pas de punir sa main ou son bras mais de changer son coeur.
Voici l'entretien :
« Mon cher ami, dit le Sadou chrétien, pourquoi avez-vous tué votre bras droit, vous privant vous-même et privant l'humanité de l'usage si nécessaire d'un membre ? »
« Sadou Jée répliqua le fervent, si vous connaissiez les vols, même les meurtres que cette main a commis, vous me féliciteriez de ce que j'ai eu la force de la consacrer à mes dieux et de la garder sur l'autel de la consécration jusqu'à ce qu'il perde tout pouvoir de faire du mal aux autres et de me faire pécher. »
« Sundar Singh répondit : Je comprend votre point de vue, mais laissez-moi vous montrer une voie bien meilleure. Ma main droite a pris la Parole de Dieu, l'a réduite en morceaux, a brûlé ces morceaux publiquement pour affirmer ma haine. Cette main a lutté contre Jésus-Christ mon vrai Dieu, mon Roi. Elle a défié le Tout-Puissant et brisé Ses Lois. Alors comme vous, j'en suis arrivé à voir combien ma main était mauvaise. Je vins à mon Sauveur, contre lequel j'avais péché et combattu, et j'ai tourné ma main vers Lui. Je la lui ai consacrée, faisant le voeu qu'à partir de ce moment elle lui appartiendrait. Il a pris ma main, mais il ne lui a pas enlevé son pouvoir. Il ne l'a pas gelée, ne l'a pas rendue inutilisable. Il m'a rempli du désir de me servir de cette main à la glorification de sa grâce et à l'aide et au service de mes voisins. Alors Il a rempli mon coeur d'un amour brûlant pour lui et pour mes frères en Inde. Il a rempli ma main de force, si bien que par elle je peux exprimer cet amour à son Service, et auprès de son peuple.
N'est-ce pas là préférable à priver ma main de toute vie, de toute force ? «
L'Hindou fervent entendant cela, entra dans une violente colère. Dans un language vigoureux il ordonna à Sundar Singh de s'éloigner de sa vue, plutôt que d'admettre qu'il était dans l'erreur.
Cet exemple nous montre combien il est important d'être équilibré avec les choses divines. L'évangile respecte un équilibre parfait et salutaire ; nous en avons un exemple en Romains 6 v. 19 : « Je parle à la manière des hommes, à cause de la faiblesse de votre chair. De même donc que vous avez livré vos membres comme esclaves à l'impureté et à l'iniquité, pour aboutir à l'iniquité, ainsi maintenant livrer vos membres comme esclaves à la justice, pour aboutir à la sancitfication et pour fin la vie éternelle. »
Recevoir l'évangile dans tout son équilibre c'est s'assurer le Salut éternel non seulement pour nous mais aussi pour tout ceux qui accepteront la parole de notre témoignage.