Le roi et la pauvre femme - Anecdote
Durant une année environ, une pauvre femme de Küssnacht se rendit chaque jour au bord du lac de Lucerne, sur l’emplacement du tragique accident qui causa la mort de la reine Astrid. Pour offrir à la noble victime l’hommage touchant de son affection, elle enlevait avec soin les mauvaises herbes qui envahissaient les abords du monument.
Quelques jours avant l’inauguration du Mausolée, la brave femme fut dérangée de son pieux travail. Un automobiliste étranger s’arrêta sur le lieu historique et interpella l’humble paysanne. A la surprise du touriste, son interlocutrice, originaire du pays de Vaud lui répondit en français. L’étranger voulut savoir si elle était rétribuée pour accomplir ce travail.
- Si on ne faisait que ce qui est payé, répondit l’humble ouvrière, on ne travaillerait pas souvent.
- Pourquoi donc faites-vous ce travail ? demanda l’automobiliste.
- Par amour pour la pauvre reine, frappée de façon si soudaine, loin de sa famille et de son peuple.
Grande fut la surprise de la vaillante femme – dont le mari, au chômage, ne parvenait que difficilement à entretenir sa famille – lorsqu’une semaine plus tard, elle reçut une lettre expédiée de Belgique, contenant un acte de reconnaissance du roi et un avis qui la chargeait de veiller à l’entretien de la chapelle et du monument moyennant un traitement qui lui permet non seulement de vivre, mais encore de soutenir sa famille.
L’étranger se trouvait être un des familiers du roi qui lui raconta son entrevue avec la brave femme.
Les actes secrets inspirés pas l’amour et le dévouement demeurent souvent inconnus. Mais le Roi qui voit tout, et qui tient compte de tous les gestes de bonté et de charité les récompensera un jour publiquement.
Quelques jours avant l’inauguration du Mausolée, la brave femme fut dérangée de son pieux travail. Un automobiliste étranger s’arrêta sur le lieu historique et interpella l’humble paysanne. A la surprise du touriste, son interlocutrice, originaire du pays de Vaud lui répondit en français. L’étranger voulut savoir si elle était rétribuée pour accomplir ce travail.
- Si on ne faisait que ce qui est payé, répondit l’humble ouvrière, on ne travaillerait pas souvent.
- Pourquoi donc faites-vous ce travail ? demanda l’automobiliste.
- Par amour pour la pauvre reine, frappée de façon si soudaine, loin de sa famille et de son peuple.
Grande fut la surprise de la vaillante femme – dont le mari, au chômage, ne parvenait que difficilement à entretenir sa famille – lorsqu’une semaine plus tard, elle reçut une lettre expédiée de Belgique, contenant un acte de reconnaissance du roi et un avis qui la chargeait de veiller à l’entretien de la chapelle et du monument moyennant un traitement qui lui permet non seulement de vivre, mais encore de soutenir sa famille.
L’étranger se trouvait être un des familiers du roi qui lui raconta son entrevue avec la brave femme.
Les actes secrets inspirés pas l’amour et le dévouement demeurent souvent inconnus. Mais le Roi qui voit tout, et qui tient compte de tous les gestes de bonté et de charité les récompensera un jour publiquement.