Le retour des trois pèlerins - Anecdote
Désireux d’approfondir leur foi, trois pèlerins se mirent en route pour la Terre Sainte.
Arrivés au bord du lac de Génésareth, ils se plongèrent avec volupté dans les eaux que le Sauveur avait sillonnées en tous sens et que ses pieds bénis avaient foulées.
Parvenus à Gethsémané, ils contemplèrent avec amour les oliviers millénaires au pied desquels Jésus se prosterna.
A Golgotha, ils versèrent des larmes brûlantes, et dans la grotte où Jésus sorti victorieux du tombeau, ils laissèrent tomber des larmes de joie et de reconnaissance.
De retour dans leur pays, on leur dit : qu’avez-vous rapporté de votre pèlerinage ?
Le premier dit : « J’ai rapporté une pierre blanche. C’est peut-être celle sur laquelle le sauveur a posé sa tête ou appuyé son front.
Le second présenta une branche d’olivier. Je l’ai cueillie, dit-il, à l’olivier sous lequel peut-être Jésus a prié et gémi.
Le troisième pèlerin demeurait silencieux.
Et toi, lui dit-on, qu’as-tu rapporté ?
Le voyageur baissa la tête. De ses yeux coulaient de grosses larmes. Bientôt, dans un soupir, il laissa tomber cet aveu : de mon pèlerinage, dit-il, j’ai rapporté un cœur brisé.
Tous n’ont pas vu les lieux saints, mais ils ont de leurs yeux parcouru l’évangile. Ils ont, en quelque sorte, entendu sa voix tour à tour sévère ou caressante. Sans faire le long pèlerinage, on peut, en rentrant en soi-même, trouver la grâce d’un cœur brisé.
Parvenus à Gethsémané, ils contemplèrent avec amour les oliviers millénaires au pied desquels Jésus se prosterna.
A Golgotha, ils versèrent des larmes brûlantes, et dans la grotte où Jésus sorti victorieux du tombeau, ils laissèrent tomber des larmes de joie et de reconnaissance.
De retour dans leur pays, on leur dit : qu’avez-vous rapporté de votre pèlerinage ?
Le premier dit : « J’ai rapporté une pierre blanche. C’est peut-être celle sur laquelle le sauveur a posé sa tête ou appuyé son front.
Le second présenta une branche d’olivier. Je l’ai cueillie, dit-il, à l’olivier sous lequel peut-être Jésus a prié et gémi.
Le troisième pèlerin demeurait silencieux.
Et toi, lui dit-on, qu’as-tu rapporté ?
Le voyageur baissa la tête. De ses yeux coulaient de grosses larmes. Bientôt, dans un soupir, il laissa tomber cet aveu : de mon pèlerinage, dit-il, j’ai rapporté un cœur brisé.
Tous n’ont pas vu les lieux saints, mais ils ont de leurs yeux parcouru l’évangile. Ils ont, en quelque sorte, entendu sa voix tour à tour sévère ou caressante. Sans faire le long pèlerinage, on peut, en rentrant en soi-même, trouver la grâce d’un cœur brisé.