Le joueur de dés - Anecdote
Le Sàdhou Singh, l’illustre apôtre des Indes, tombé martyr au Tibet, donnait comme illustration du péché et de l’œuvre de Christ, le touchant récit que l’on va lire.
Dans une province des Indes, le jeu des dés était interdit. Une amende de 500 roupies était infligée aux délinquants.
Deux jeunes gens qui s’adonnaient à ce jeu avec passion, furent découverts, malgré toutes les précautions qu’ils avaient prises pour se cacher.
Arrêtés et conduits en prison, ils ne pouvaient être relâchés que moyennant le versement de 500 roupies. L’un des joueurs était riche, et son père vint le soir même acquitter l’amende et délivrer son fils. L’autre jeune homme était pauvre. Personne ne pouvait payer pour lui. Il ne lui restait qu’une pauvre mère, veuve et âgée.
Après avoir subi sa peine durant de longues semaines, il se demandait avec angoisse d’où viendrait pour lui le secours.
Un jour qu’il regardait la plaine par l’étroite fenêtre de sa prison, il aperçut une forme humaine penchée vers la terre, défrichant avec peine le sol pierreux envahi par les ronces. Comme elle s’était rapprochée de la muraille, il reconnut sa mère, courbée, brisée, les mains couvertes de sang.
- Mère, cria-t-il, pourquoi t’épuises-tu à une tâche si dure ? Ce n’est pas un travail pour toi !
- Mon fils, répliqua la pauvre femme, reconnaissant la voix de son enfant, c’est pour trouver pour toi les 500 roupies nécessaires à ta libération.
Le jeune homme rentra la tête dans sa cellule et pleura amèrement, le front dans ses mains.
Quelques temps après, le gardien vint lui annoncer sa libération. L’amende avait été payée.
Au sortir de la prison, il rencontra son ami, libéré depuis longtemps.
- Viens lui dit ce dernier, j’ai trouvé une cachette que nul ne pourra découvrir. Nous pourrons sans crainte jouer aux dés sans courir le risque d’être surpris.
A ces mots, le jeune homme pauvre qui, dans sa longue réclusion, avais compris la gravité de sa faute et le sacrifice qu’elle avait réclamé, répondit avec fermeté qui excluait toute réplique :
- Je ne jouerai plus jamais aux dés depuis que j’ai vu du sang sur les mains de ma mère.
Les dés ce sont les plaisirs défendus, ce qui trouble la conscience et s’accomplit à la dérobée. Toutes nos fautes ont mérité un châtiment. Heureux ceux qui peuvent dire comme le jeune homme délivré :
- J’ai compris la gravité du péché depuis que j’ai vu du sang sur les mains du Sauveur.
Dans une province des Indes, le jeu des dés était interdit. Une amende de 500 roupies était infligée aux délinquants.
Deux jeunes gens qui s’adonnaient à ce jeu avec passion, furent découverts, malgré toutes les précautions qu’ils avaient prises pour se cacher.
Arrêtés et conduits en prison, ils ne pouvaient être relâchés que moyennant le versement de 500 roupies. L’un des joueurs était riche, et son père vint le soir même acquitter l’amende et délivrer son fils. L’autre jeune homme était pauvre. Personne ne pouvait payer pour lui. Il ne lui restait qu’une pauvre mère, veuve et âgée.
Après avoir subi sa peine durant de longues semaines, il se demandait avec angoisse d’où viendrait pour lui le secours.
Un jour qu’il regardait la plaine par l’étroite fenêtre de sa prison, il aperçut une forme humaine penchée vers la terre, défrichant avec peine le sol pierreux envahi par les ronces. Comme elle s’était rapprochée de la muraille, il reconnut sa mère, courbée, brisée, les mains couvertes de sang.
- Mère, cria-t-il, pourquoi t’épuises-tu à une tâche si dure ? Ce n’est pas un travail pour toi !
- Mon fils, répliqua la pauvre femme, reconnaissant la voix de son enfant, c’est pour trouver pour toi les 500 roupies nécessaires à ta libération.
Le jeune homme rentra la tête dans sa cellule et pleura amèrement, le front dans ses mains.
Quelques temps après, le gardien vint lui annoncer sa libération. L’amende avait été payée.
Au sortir de la prison, il rencontra son ami, libéré depuis longtemps.
- Viens lui dit ce dernier, j’ai trouvé une cachette que nul ne pourra découvrir. Nous pourrons sans crainte jouer aux dés sans courir le risque d’être surpris.
A ces mots, le jeune homme pauvre qui, dans sa longue réclusion, avais compris la gravité de sa faute et le sacrifice qu’elle avait réclamé, répondit avec fermeté qui excluait toute réplique :
- Je ne jouerai plus jamais aux dés depuis que j’ai vu du sang sur les mains de ma mère.
Les dés ce sont les plaisirs défendus, ce qui trouble la conscience et s’accomplit à la dérobée. Toutes nos fautes ont mérité un châtiment. Heureux ceux qui peuvent dire comme le jeune homme délivré :
- J’ai compris la gravité du péché depuis que j’ai vu du sang sur les mains du Sauveur.