Le frère de Moody - Anecdote
Le célèbre évangéliste américain Moody racontait que deux souvenirs de son enfance demeuraient gravés dans son cœur : la mort de son père tombé subitement à ses côtés, et la fuite de son frère aîné.
Chaque fois que l’on prononçait le nom du fil prodigue, les yeux de sa mère se remplissaient de larmes. Pendant des semaines et des mois, il fallait guetter l’arrivée du courrier. Jamais la moindre lettre ne venait consoler sa mère. Quand le vent soufflait violemment : « qui sait murmurait-elle, s’il n’est pas en danger ? » La nuit, elle se disait à voix basse : « Mon Dieu, sauve mon enfant, ramène le au foyer ! »
Les années passèrent. Les cheveux noirs étaient devenus blancs. Elle descendait lentement vers la tombe, le cœur brisé. La démarche ferme et jeune devint lente et incertaine. Son cœur était toujours rempli d’amour. « Je me disais parfois, raconte l’évangéliste, qu’elle aimait mieux l’absent qu’aucun de nous. »
Un jour, un étranger passa devant la porte de la maison. Il n’en franchit pas le seuil. Ma mère ne le reconnu pas. Mais lorsqu’il s’arrêta et qu’elle vit des larmes couler le long des joues brunies, son cœur lui dit : C’est là mon fils perdu ! Elle s’élance vers la fenêtre : « Mon fils, mon fils, est-ce possible ? Est-ce toi ? Viens vite ! Viens à moi ! » Mais il demeura immobile.
- Ma mère, je ne franchirai ce seuil que quand tu m’auras pardonné.
Jeunes gens, jeunes filles, qu’en pensez-vous ? Cette mère ne voulut entendre aucun remords, aucun reproche que le fils s'adressait. Elle courut à la porte, enlaça son enfant dans ses bras, le pressa sur son cœur et pleura longuement avec lui.
« Revenez, enfants rebelles, dit l’Eternel. Je pardonnerai vos infidélités. Je ne jetterai pas sur vous un regard sévère car je suis miséricordieux et compatissant. » Jérémie 3
Chaque fois que l’on prononçait le nom du fil prodigue, les yeux de sa mère se remplissaient de larmes. Pendant des semaines et des mois, il fallait guetter l’arrivée du courrier. Jamais la moindre lettre ne venait consoler sa mère. Quand le vent soufflait violemment : « qui sait murmurait-elle, s’il n’est pas en danger ? » La nuit, elle se disait à voix basse : « Mon Dieu, sauve mon enfant, ramène le au foyer ! »
Les années passèrent. Les cheveux noirs étaient devenus blancs. Elle descendait lentement vers la tombe, le cœur brisé. La démarche ferme et jeune devint lente et incertaine. Son cœur était toujours rempli d’amour. « Je me disais parfois, raconte l’évangéliste, qu’elle aimait mieux l’absent qu’aucun de nous. »
Un jour, un étranger passa devant la porte de la maison. Il n’en franchit pas le seuil. Ma mère ne le reconnu pas. Mais lorsqu’il s’arrêta et qu’elle vit des larmes couler le long des joues brunies, son cœur lui dit : C’est là mon fils perdu ! Elle s’élance vers la fenêtre : « Mon fils, mon fils, est-ce possible ? Est-ce toi ? Viens vite ! Viens à moi ! » Mais il demeura immobile.
- Ma mère, je ne franchirai ce seuil que quand tu m’auras pardonné.
Jeunes gens, jeunes filles, qu’en pensez-vous ? Cette mère ne voulut entendre aucun remords, aucun reproche que le fils s'adressait. Elle courut à la porte, enlaça son enfant dans ses bras, le pressa sur son cœur et pleura longuement avec lui.
« Revenez, enfants rebelles, dit l’Eternel. Je pardonnerai vos infidélités. Je ne jetterai pas sur vous un regard sévère car je suis miséricordieux et compatissant. » Jérémie 3