La chaîne et la grâce - Anecdote
Dans un haut quartier de la ville d’Alger, qui domine le port, et qu’on nomme la Kasba, se voit encore l’ancien palais du Dey, transformé aujourd’hui en musée.
Au plein pied de l’édifice s’ouvre une salle qui donne sur la rue et qui servait de tribunal. Au fond se tenaient les juges. A leur gauche s’ouvrait une porte de prison, noire, geôle où le prévenu attendait le jugement.
Au dessus des juges, pendait une corde qui servait sans retard aux exécutions lorsque l’accusé était condamné. On devine l’angoisse des délinquants lorsque la sentence de mort était prononcée contre eux. Quelques instants seulement les séparaient de la pendaison. Une seule chance de salut s’offrait au coupable. A la porte cochère de la salle était suspendu en demi-cercle une chaîne qui subsiste encore aujourd’hui et qui s’aperçoit de la rue. La coutume voulait que le condamné pût tenter sa dernière chance. S’échappant au travers de la foule qui remplissait la salle, s’il pouvait atteindre la porte et toucher de sa main la chaîne de la grâce, il était sauvé.
Les malheureux purent-ils en profiter souvent ? La foule sympathique s’ouvrait-elle devant eux ? Ou au contraire, resserrait-elle les rangs pour confirmer la sentence des juges ? Je l’ignore.
Ce que nous savons, c’est que nos fautes accumulées nous ont valu une sentence de condamnation. Mais une chance de salut subsiste toujours. Jésus, le fils de Dieu est monté sur la croix. Quiconque tourne vers lui les regards et met en Lui sa confiance, touche la chaîne du salut. Tous les pécheurs que leur conscience accuse sont invités par le juge même à recourir à la grâce, plus que cela, ils sont pressés de l’accepter.
Au plein pied de l’édifice s’ouvre une salle qui donne sur la rue et qui servait de tribunal. Au fond se tenaient les juges. A leur gauche s’ouvrait une porte de prison, noire, geôle où le prévenu attendait le jugement.
Au dessus des juges, pendait une corde qui servait sans retard aux exécutions lorsque l’accusé était condamné. On devine l’angoisse des délinquants lorsque la sentence de mort était prononcée contre eux. Quelques instants seulement les séparaient de la pendaison. Une seule chance de salut s’offrait au coupable. A la porte cochère de la salle était suspendu en demi-cercle une chaîne qui subsiste encore aujourd’hui et qui s’aperçoit de la rue. La coutume voulait que le condamné pût tenter sa dernière chance. S’échappant au travers de la foule qui remplissait la salle, s’il pouvait atteindre la porte et toucher de sa main la chaîne de la grâce, il était sauvé.
Les malheureux purent-ils en profiter souvent ? La foule sympathique s’ouvrait-elle devant eux ? Ou au contraire, resserrait-elle les rangs pour confirmer la sentence des juges ? Je l’ignore.
Ce que nous savons, c’est que nos fautes accumulées nous ont valu une sentence de condamnation. Mais une chance de salut subsiste toujours. Jésus, le fils de Dieu est monté sur la croix. Quiconque tourne vers lui les regards et met en Lui sa confiance, touche la chaîne du salut. Tous les pécheurs que leur conscience accuse sont invités par le juge même à recourir à la grâce, plus que cela, ils sont pressés de l’accepter.