Il a aussi sa mère - Anecdote
Sur les cotes de Bretagne, un bateau de pêche surpris par la tempête, venait de faire naufrage. Grâce au dévouement de hardis sauveteurs, plusieurs victimes avaient été ramenées au rivage. Tous les matelots étaient sauvés. Tous, hormis un seul que l’on avait aperçu que trop tard.
Parvenus au rivage, les marins fatigués hésitaient à repartir. La tempête était déchaînée et la barque courait le risque d’être engloutie.
Un jeune et hardi matelot résolut de repartit à la recherche du naufragé perdu. Sa mère voulut l’en dissuader.
- De grâce, arrête ! lui dit-elle. Tu as fait plus de travail que tous les autres. Ton père est déjà mort en mer, par une tempête comme celle-ci et ton frère Yves a disparu depuis de longs mois. Arrête, te dis-je, je n’ai plus que toi !
Mais dominé par une force irrésistible, le héros s’élance à nouveau dans le flots en s’écriant : « il a aussi une mère ! »
La course dangereuse commence. Soulevé par les lames, la barque à chaque instant risquait de faire naufrage. Après mille efforts, le vaillant sauveteur réussit à ramener à bord le malheureux abandonné.
Quand la barque approcha du rivage, qu’elle ne fut pas l’émotion des spectateurs lorsque, ramenant son trophée, on entendit le jeune marin crier joyeusement en dominant le mugissement des flots :
- Mère, c’est Yves, c’est mon frère.
L’enfant perdu venait d’être retrouvé. Combien de naufragés périssent autour de nous. La foule passe insouciante auprès d’eux. Qui donc saura s’en approcher ? Qui leur tendra une main amie ? Qui saura découvrir dans le malheureux qui succombe, le frère qu’il faut délivrer ?
Parvenus au rivage, les marins fatigués hésitaient à repartir. La tempête était déchaînée et la barque courait le risque d’être engloutie.
Un jeune et hardi matelot résolut de repartit à la recherche du naufragé perdu. Sa mère voulut l’en dissuader.
- De grâce, arrête ! lui dit-elle. Tu as fait plus de travail que tous les autres. Ton père est déjà mort en mer, par une tempête comme celle-ci et ton frère Yves a disparu depuis de longs mois. Arrête, te dis-je, je n’ai plus que toi !
Mais dominé par une force irrésistible, le héros s’élance à nouveau dans le flots en s’écriant : « il a aussi une mère ! »
La course dangereuse commence. Soulevé par les lames, la barque à chaque instant risquait de faire naufrage. Après mille efforts, le vaillant sauveteur réussit à ramener à bord le malheureux abandonné.
Quand la barque approcha du rivage, qu’elle ne fut pas l’émotion des spectateurs lorsque, ramenant son trophée, on entendit le jeune marin crier joyeusement en dominant le mugissement des flots :
- Mère, c’est Yves, c’est mon frère.
L’enfant perdu venait d’être retrouvé. Combien de naufragés périssent autour de nous. La foule passe insouciante auprès d’eux. Qui donc saura s’en approcher ? Qui leur tendra une main amie ? Qui saura découvrir dans le malheureux qui succombe, le frère qu’il faut délivrer ?