Comptez nos jours… - Editorial
Apprends-nous à bien compter nos jours. (Ps. 90/12)
Un américain pressait un ami qui venait d’arriver de Thaïlande : Vite ! Courrons pour ne pas rater cet autobus !
Une fois à l’intérieur du véhicule, l’Américain, tout heureux, s’acclama : Nous avons gagné trois minutes.
Et l’oriental de rétorquer : Soit ! Mais qu’allez- vous donc en faire ?
Dans nos pays, les hommes n’ont pas de réponse à donner à de telles questions. Notre génération a oublié jusqu’à l’existence de la marche, elle ne sait que courir et s’engouffrer dans un véhicule. Nous pouvons y voir l’accomplissement de la prophétie de Daniel: Beaucoup erreront ça et là ! Jésus ne courait jamais ; il se contentait de marcher. Il y avait pourtant, en son temps des charrettes, des chameaux et des chevaux ; il ne s’en servait jamais. Une fois seulement, il a monté un animal, un âne, dont l’allure est plus lente encore que la marche d’un homme…
Certes, il peut être utile de gagner des minutes. Chacune d’entre elles est un joyau dont nous n’apprécions souvent la valeur que trop tard.
Ainsi, on raconte qu’un homme qui marchait dans l’obscurité le long d’une rivière avait trébuché sur un petit sac rempli de pierres. L’ayant ramassé, pour se distraire, il jeta de temps en temps une pierre dans l’eau. Le bruit qu’elle faisait en tombant dans l’eau l’amusait. Lorsqu’il arriva chez lui, il ne restait plus que deux cailloux au fond du sac, c’est alors qu’il s’aperçut qu’il s’agissait de diamant.
Trop souvent, nous courons pour économiser des minutes et nous gâchons ensuite le temps ainsi gagné en le consacrant à des activités sans valeurs, des conversations stériles. Un caissier est responsable de chaque centime passant entre ses mains.
De même, un homme ayant vécu soixante-dix ans devra répondre devant Dieu des Trente sept millions de minutes de sa vie.
Oui, Seigneur, apprends moi à bien compter mes… jours !
Un américain pressait un ami qui venait d’arriver de Thaïlande : Vite ! Courrons pour ne pas rater cet autobus !
Une fois à l’intérieur du véhicule, l’Américain, tout heureux, s’acclama : Nous avons gagné trois minutes.
Et l’oriental de rétorquer : Soit ! Mais qu’allez- vous donc en faire ?
Dans nos pays, les hommes n’ont pas de réponse à donner à de telles questions. Notre génération a oublié jusqu’à l’existence de la marche, elle ne sait que courir et s’engouffrer dans un véhicule. Nous pouvons y voir l’accomplissement de la prophétie de Daniel: Beaucoup erreront ça et là ! Jésus ne courait jamais ; il se contentait de marcher. Il y avait pourtant, en son temps des charrettes, des chameaux et des chevaux ; il ne s’en servait jamais. Une fois seulement, il a monté un animal, un âne, dont l’allure est plus lente encore que la marche d’un homme…
Certes, il peut être utile de gagner des minutes. Chacune d’entre elles est un joyau dont nous n’apprécions souvent la valeur que trop tard.
Ainsi, on raconte qu’un homme qui marchait dans l’obscurité le long d’une rivière avait trébuché sur un petit sac rempli de pierres. L’ayant ramassé, pour se distraire, il jeta de temps en temps une pierre dans l’eau. Le bruit qu’elle faisait en tombant dans l’eau l’amusait. Lorsqu’il arriva chez lui, il ne restait plus que deux cailloux au fond du sac, c’est alors qu’il s’aperçut qu’il s’agissait de diamant.
Trop souvent, nous courons pour économiser des minutes et nous gâchons ensuite le temps ainsi gagné en le consacrant à des activités sans valeurs, des conversations stériles. Un caissier est responsable de chaque centime passant entre ses mains.
De même, un homme ayant vécu soixante-dix ans devra répondre devant Dieu des Trente sept millions de minutes de sa vie.
Oui, Seigneur, apprends moi à bien compter mes… jours !