Berger et brebis - Anecdote
Un voyageur, en Orient, avait entendu parler d’un berger qui savait appeler chacune de ses brebis par un nom spécial. Il alla le voir et lui demanda si c’était vrai. Le berger le conduisit au pâturage et, debout au milieu de son troupeau, prononça un nom. Une brebis leva aussitôt la tête et répondit à l’appel, tandis que les autres continuaient à paître . Il en fit autant pour une douzaine d’autres.
Mais, comment, dit l’étranger, faites-vous pour les reconnaître ? Elles se ressemblent toutes à s’y méprendre ? Regardez celle-là, elle boîte légèrement ; celle-ci n’a pas les yeux droits ; cette autre a une tâche noire ; cette autre enfin est écorché de l’oreille. L’homme connaissait ses brebis à leurs défauts, car dans le troupeau, il n’y en avait pas une qui fût parfaite. J’imagine que c’est aussi par nos défauts que notre berger nous reconnaît.
Un berger oriental affirmait un jour à un voyageur que ses brebis connaissaient si bien sa voix qu’aucun étranger ne pourrait les tromper. Le voyageur voulut s’en assurer :il se revêtit du manteau et du turban du berger, prît son bâton et se plaça au milieu du troupeau. Il déguisa sa voix et essaya d’imiter la voix du pâtre, mais pas une seule brebis ne voulut le suivre.
Mais, est-ce que dans aucun cas, vos brebis ne suivraient un étranger ? demanda-t-il
Dans un seul cas, répondit-il, lorsqu’elles sont maladives.
Il en est de même de beaucoup de chrétiens : c’est lorsqu’ils sont maladifs et faibles dans la foi qu’ils sont disposés à suivre le premier prédicateur venu ; mais quand une âme se porte bien, elle ne se laissera pas séduire par l’ erreur. Elle saura bien reconnaître si la voix dit la vérité. Il lui suffira pour cela d’être en communion avec Dieu. Quand Dieu envoie un de ses messagers, ses paroles trouvent aisément l’écho dans le cœur des chrétiens.
Gloire à Dieu ! Christ est un tendre berger !
Mais, comment, dit l’étranger, faites-vous pour les reconnaître ? Elles se ressemblent toutes à s’y méprendre ? Regardez celle-là, elle boîte légèrement ; celle-ci n’a pas les yeux droits ; cette autre a une tâche noire ; cette autre enfin est écorché de l’oreille. L’homme connaissait ses brebis à leurs défauts, car dans le troupeau, il n’y en avait pas une qui fût parfaite. J’imagine que c’est aussi par nos défauts que notre berger nous reconnaît.
Un berger oriental affirmait un jour à un voyageur que ses brebis connaissaient si bien sa voix qu’aucun étranger ne pourrait les tromper. Le voyageur voulut s’en assurer :il se revêtit du manteau et du turban du berger, prît son bâton et se plaça au milieu du troupeau. Il déguisa sa voix et essaya d’imiter la voix du pâtre, mais pas une seule brebis ne voulut le suivre.
Mais, est-ce que dans aucun cas, vos brebis ne suivraient un étranger ? demanda-t-il
Dans un seul cas, répondit-il, lorsqu’elles sont maladives.
Il en est de même de beaucoup de chrétiens : c’est lorsqu’ils sont maladifs et faibles dans la foi qu’ils sont disposés à suivre le premier prédicateur venu ; mais quand une âme se porte bien, elle ne se laissera pas séduire par l’ erreur. Elle saura bien reconnaître si la voix dit la vérité. Il lui suffira pour cela d’être en communion avec Dieu. Quand Dieu envoie un de ses messagers, ses paroles trouvent aisément l’écho dans le cœur des chrétiens.
Gloire à Dieu ! Christ est un tendre berger !